Dans le cadre de la campagne de vaccination des travailleurs de l'éducation qui s'étendra du 12 au 16 décembre, la Direction de wilaya d'Oran a mis en place un programme qui comporte la désignation de 89 lycées sur l'ensemble du territoire. Les pouvoirs publics espèrent ainsi convaincre les sceptiques à se soumettre à la vaccination, afin de minimiser les risques de propagation du virus dans les établissements scolaires. Jusqu'ici, les appels urgents lancés par les autorités sanitaires n'ont pas réussi à susciter l'enthousiasme des travailleurs de l'éducation, le taux de vaccination dans le secteur ayant à peine atteint les 9%, selon les estimations communiquées par la Direction de la santé en novembre dernier. D'où l'urgence de persuader le personnel de l'éducation, qui côtoie quotidiennement des milliers d'élèves des trois paliers, de remédier à la situation. Il y a quelques jours, des professeurs de médecine de l'EHU d'Oran ont appelé les autorités sanitaires à rendre la vaccination anti-Covid obligatoire dans certains secteurs, tels que l'éducation et la santé qui présentent, s'inquiètent-ils, de faibles taux de vaccination. "Personne n'a le droit de mettre en péril la santé d'autrui", ont-ils soutenu pour justifier ce que beaucoup considèrent comme une tentative d'atteinte aux libertés individuelles. "Il faut convaincre et non pas contraindre", expliquent les vaccino-sceptiques qui continuent de douter de l'utilité de la vaccination contre le coronavirus. Pour le moment, aucune information sur le nombre réel de travailleurs de l'éducation qui ont répondu à l'appel des autorités n'a été communiquée par la Direction de wilaya. Il semble, toutefois, que les points de vaccination n'avaient pas enregistré un réel engouement, hier, au premier jour de l'opération.
