Le Chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia, a affirmé, hier, à Alger que la campagne des élections partielles qui auront lieu, jeudi prochain, dans certaines régions du pays et le processus électoral en application ne “laissent place à aucun doute” quant à la transparence des résultats. “Par leurs observateurs et leurs surveillants ainsi que par le procès-verbal remis dans chaque bureau de vote immédiatement après la séance de dépouillement”, les partis concernés par les élections partielles “n'ont aucun espace de doute” quant à la légalité des résultats du scrutin, a indiqué M. Ouyahia dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2005-2006. Le Chef du gouvernement a rappelé que “depuis la révision portant régime électoral, survenue en fin 2003 sur l'initiative de l'Assemblée populaire nationale (APN), le système de contrôle intègre les partis concernés par les élections”. Il a néanmoins souligné que “dans le pluralisme et la pluralité du discours politique, il est normal que certains choisissent de critiquer”. Tout en affirmant respecter ce droit, M. Ouyahia s'est dit “ne pas partager leurs opinions”. À une question sur l'absence d'une commission nationale de surveillance de ces élections qui vont se dérouler en Kabylie (Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira) et dans quelques communes des wilayas de Boumerdès, Khenchela, Biskra et Laghouat, le Chef du gouvernement a expliqué que, pour une élection partielle, “il n'est pas nécessaire de faire sortir la grosse artillerie organisationnelle”. APS
