Le CB Mila s'est tiré à bon compte face à l'OMR car, n'était le manque de concentration des “Olympiens du Ruisseau”, l'équipe “Milevienne” aurait pris un carton sans que personne ne crie au scandale. Sauf peut-être son président, M. Alliouche Hocine, qui est décidé à “tout faire pour que le CB Mila revienne à ce qu'il était il y a 5 années de cela”. Optimiste, il estime même que “le Onze progresse et que tout rentrera dans l'ordre bientôt”, et de lancer même un défi, qu'il juge très réalisable, à savoir “récolter aux matches à venir 26 points et assurer le maintien”. Partant de là, la situation du club est des plus préoccupantes. Qu'on en juge : selon les propos même du premier dirigeant qui révèle qu'il a eu effectivement à faire face à une grève de 18 joueurs depuis la mi-décembre et à une dette de 1 milliard et 180 millions de centimes. Cependant, ajoute notre interlocuteur : “Nous avons reçu une subvention de 1 milliard 850 millions de centimes, nous avons épongé 50% des primes de signatures, payé 5 mois de salaire, remboursé 430 millions à un ancien dirigeant et récupéré 9 joueurs et ce, en dépit du blocage de notre compte par la banque en raison d'un découvert de 1,10 milliard, laissé par l'ancienne équipe dirigeante qui est devenue une opposition pour le club et qui manœuvre pour nous déstabiliser”. Mais, se rattrape M. Alliouche, “toute la ville est avec nous, même les autorités”. Quand aux médiocres résultats techniques, qui ont fait du CBM une formation potentiellement relégable, en plus de la grève qui a secoué le club, le président du Chabab les impute “à la non-disponibilité du stade de Mila, en pleine réfection et qui sera prêt fin mars 2003, obligeant l'équipe à jouer provisoirement hors de ses bases et loin de son public”. Pour concrétiser son défi, le coach Benabderahman que les dirigeants présentent comme quelqu'un à la hauteur, a injecté une douzaine de juniors et “mis à l'écart définitivement”, ceux “qui ont gangrené le groupe, à savoir Idri, Bendriham, Chetouane et Khouni” et de s'engager résolument sera une politique de formation. Le CB Mila en division inférieure la saison prochaine ? “Il n'en est pas question” rétorque son président. A. H.