RESUME : Nacéra essaye de contacter Yacine, mais ce dernier ne répond pas sur son portable. En fin de journée, quelqu'un la demande. Nacéra rejoint la réception et fut surprise de trouver Yacine. - Ah ! c'est toi ? Alors là, si je t'attendais ! Yacine l'embrasse sur les deux joues. - Salut, ma puce, cela fait un bon moment que je ne t'ai pas vue à la pizzeria. J'ai aussi attendu un signe de toi. - Mais, je t'ai appelé ! - Quand ? - Il y a deux jours…, mercredi dernier plus précisément. - Ah ! - Mais c'est une femme qui m'a répondu. Yacine semblait mal à l'aise. - Je n'ai pas fais attention aux numéros reçus sur mon portable. - Mais cette femme qui m'a répondu… - Bah, peut-être la secrétaire. Je laisse souvent mon téléphone en évidence sur mon bureau. Ecoute, assez palabrer, ne veux-tu pas aller prendre un pot avec moi ? Nacéra sourit. - À la pizzeria ? - Non, pourquoi toujours la pizzeria ? Changeons d'endroit veux-tu ? - Que me propose-tu donc, Yacine ? - Eh bien, si tu es d'accord, je t'emmène dans un endroit sensationnel. - Où ? Yacine fait mine de s'énerver. - Assez de tes questions, jeune fille. Allez, dépêche-toi de me rejoindre dans la voiture. Nacéra ne se fera pas prier pour récupérer ses affaires et rejoindre Yacine. Un long détour vers les hauteurs de la ville, puis un sentier qui semble mener au milieu d'un parc luxuriant. Un endroit paradisiaque de verdure et de parfums sauvages. - Nous y sommes. Cela te plaît ? - C'est merveilleux, je ne connaissais pas ces lieux. - C'est très récent comme aménagement. Un luxe pour les connaisseurs. - Oui, je vois… - Viens, il y a un salon de thé juste au fond du parc et, je ne te dis pas, on sert les meilleures crêpes que j'ai jamais goûtées. Il s'attablèrent à l'extérieur sous des arbres millénaires. Une brise fraîche et le chant des oiseaux rendaient l'atmosphère très romantique. Nacéra aspira à grandes goulées l'air frais et pur. - Hum, je sens que je renais. Effectivement, c'est une renaissance cet air pur pour nous qui habitons la grande ville et respirons quotidiennement sa pollution. Y. H. (À suivre)