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“15 milliards de dollars d'investissements directs étrangers attendus en 2007”
M. BaghdaDli, directeur général de l'ANDI, l'a annoncé hier lors du symposium international du MDI
Publié dans Liberté le 24 - 06 - 2007

Il s'agit pour l'Algérie de lever les contraintes à l'investissement et de “prendre ainsi sa part du gâteau” dans le flux d'investissements dans le monde.
Environ 20 projets en investissements directs étrangers (IDE), d'une valeur de 15 milliards de dollars US, sont attendus par l'Algérie pour l'année 2007. 8 parmi ces projets, estimés à plus de 5 milliards de dollars US, sont déclarés à l'Agence nationale pour le développement de l'investissement (Andi) dans le tourisme, 5 autres pour le dessalement de l'eau de mer, d'un montant de plus de 1 milliard de dollars et un projet dans la téléphonie de 550 millions de dollars US. 3 sont également envisagés dans la production des fertilisants et un autre dans l'aluminium. Cette annonce a été faite au cours du 6e Symposium international organisé hier à Alger par le MDI ayant pour thème “Les IDE : quelles politiques d'attractivité ?” Cette rencontre a été une opportunité pour établir le bilan et lancer des pistes de réponse à cette lancinante question. “Jusqu'à maintenant, il n'y a jamais eu de politique des investissements directs étrangers (IDE) en Algérie. Les IDE ne sont qu'un élément secondaire dans une croissance d'un pays. Il faut pour cela créer toutes les conditions indispensables pour tirer profit au maximum de ces IDE. Or, tous les ingrédients sont réunis dans notre pays pour atteindre cet objectif. Les compétences sont, en effet, disponibles, la main-d'œuvre qualifiée existe, le climat des affaires s'est amélioré…” C'est sur cette analyse que le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, a axé son intervention lors de cette rencontre. Toutefois, soulignera-t-il, il y a lieu de poser la problématique dans un contexte de mondialisation et d'internationalisation. Des négociations pour ces IDE, il faut, proposera le ministre, traduire le but recherché par l'Algérie, à savoir le transfert de la technologie. Cette action dépend néanmoins des capacités des entreprises algériennes et non pas des politiques du gouvernement. “Nous ne sommes pas à la recherche de financements, mais d'un transfert de technologie et d'innovation”, soutiendra-t-il. Entre les années 2005 et 2006, sur les 9 230 projets déclarés à l'Andi, d'une enveloppe de 1 219 milliards de DA qui ont créé 200 000 emplois, 184 projets évalués à 366 milliards de DA impliquent des étrangers (IDE). Plus de 296 projets émanent de l'Union européenne, 34 d'Asie, 240 des pays arabes, soit les 2/3 de l'ensemble des déclarations. En 2006, sur 6 975 projets d'investissement déclarés, l'investissement extérieur ne représente, indiquera M. Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), qu'une centaine de projets qui ne sont d'ailleurs pas tous comptabilisés au chapitre des IDE, puisque comprenant aussi des opérations de partenariat. En valeur, ce portefeuille d'investissements déclarés représente, ajoutera-t-il, globalement 9,8 milliards de dollars US dont les investissements étrangers ont atteint un montant de 3,5 milliards dollars US.
Les contraintes soulignées par M. Réda Hamiani : foncier, accès au crédit, bureaucratie et informel
Entre 2000 et 2006, l'Andi a enregistré, selon les statistiques de M. Baghdadli, 601 projets en IDE pour une valeur de 8 milliards d'euros qui ont créé 81 000 postes d'emploi. M. Temmar a souligné que c'est dans le cadre de la stratégie industrielle, adoptée en février dernier lors d'assises nationales, que les pouvoirs publics vont déterminer le rôle des IDE avec une nouvelle politique. Le texte qui définira cette politique sera soumis bientôt, indiquera-t-il, au Conseil des ministres et c'est le président de la République qui tranchera cette question. “La contribution de l'IDE à la croissance d'un pays provient non seulement du transfert de technologie proprement dit, mais surtout peut-être de la diffusion de la connaissance et de la culture managériale qu'il génère”, dira l'un des intervenants. L'IDE est à l'origine de gains technologiques et d'efficacité, même si le volume et la nature de la technologie transférée sont en grande partie influencés par le niveau de compétitivité du pays d'accueil. “L'apport de l'IDE favorise l'utilisation et la promotion de la diffusion de technologies avancées par les firmes du pays d'accueil dans toute l'économie et la possibilité, à terme, de leur production, voire même de leur exportation lorsque certaines conditions sont remplies sur le plan local”, est-il mentionné dans une note introductive par le professeur Abdelouahab Rezig. C'est l'une des raisons pour lesquelles les IDE sont au cœur de la stratégie et des politiques de développement industriels récemment adoptées en Algérie. Mais, il est cependant nécessaire d'approfondir les réformes engagées et de passer effectivement à une économie de marché efficiente. La réforme bancaire en particulier peut améliorer de manière notable le climat des investissements. “En tant que chefs d'entreprise, nous sommes, en effet, profondément impatients de voir notre pays s'aménager, vis-à-vis des IDE, un positionnement dans les créneaux à fort contenu technologique, dans les créneaux générateurs de valeur ajoutée et, par voie de conséquence, dans les créneaux qui sont de nature à favoriser parallèlement le développement des entreprises locales”, suggérera M. Hamiani qui tient à rappeler avec force que le FCE considère les IDE comme un facteur fondamental de la stratégie d'investissement. “Nous ne pouvons pas, non plus, ignorer que notre pays ne présente toujours pas les conditions d'attractivité requises”, renchérira-t-il.
Pour lui, le défi majeur est d'attirer les IDE hors hydrocarbures au moment où le pays ne présente pas les conditions requises. Il a cité les contraintes empêchant les IDE, notamment le foncier, le financement, la bureaucratie, le système fiscal et l'épineux problème de l'informel. Le président du FCE reste toutefois convaincu qu'une importante marge existe pour l'Algérie de s'aménager de réelles conditions d'attractivité.
Badredddine KHRIS


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