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Pas d'agence de prévention contre la corruption
Une année après la signature du décret présidentiel
Publié dans Liberté le 24 - 11 - 2007

Une année après la signature du décret présidentiel relatif à la création d'une agence nationale de prévention contre la corruption, le gouvernement n'a toujours pas mis en place cet instrument pour combattre un fléau reconnu par tous qui décrédibilise les institutions de l'Etat et entretient intact le manque de confiance des citoyens en leurs dirigeants.
Ce jeudi, Djilali Hadjadj, le porte-parole de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), affiliée à l'ONG Transparency International (TI), s'est interrogé sur les raisons de ce retard, mais également sur l'origine des “résistances”. L'invité de la Chaîne II de la radio nationale a tenu à rappeler que l'Algérie “a été parmi les dix premiers Etats” à ratifier, en 2004, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la corruption. Il a ensuite précisé que le 20 février 2006 notre pays s'est enfin doté d'une loi portant lutte contre la corruption, publiée un mois plus tard dans le Journal officiel. Le 22 novembre de la même année, a poursuivi M. Hadjadj, des décrets d'application ont été signés par le chef de l'Etat portant sur la création de l'organisme gouvernemental contre la corruption (agence) et le processus de déclaration du patrimoine des dirigeants et responsables de partis politiques. Deux décrets présidentiels qui n'ont pas connu d'application, a déploré l'invité de la Chaîne II. Pour le représentant de la section algérienne de TI, “les discours politiques officiels ne se traduisent pas en actes concrets”. “Il n'y a pas de volonté très claire ni de cohérence, ni même de stratégie au niveau du gouvernement en matière de lutte contre la corruption”, a-t-il souligné, en justifiant le recul “prévisible” de l'Algérie dans le classement annuel de Transparency International.
Un classement plaçant cette année notre pays à la 99e place avec un indice de perception de la corruption (IPC) de 3/10, contre la 84e place et un IPC de 3 et 1/10 en 2006. Interrogé sur les secteurs les plus atteints par la corruption, l'intervenant a cité “l'absence de transparence” concernant le plan quinquennal 2005-2009 pour la relance économique, dont le budget fixé à 200 milliards de dollars “ne cesse d'augmenter”. Il a aussi insisté sur “le non-respect de la réglementation des marchés publics”, en signalant les “opérations de gré à gré” lancées par les pouvoirs publics, qu'il a qualifiées de “nid de la corruption”. “Le gré à gré, qui devait être l'exception, a été élargi à plusieurs secteurs d'activité, avec l'alibi du respect du calendrier (des réalisations)”, a soutenu Djilali Hadjadj, rappelant notamment le recours du gré à gré par le ministère de la Justice, pour la création d'une dizaine de prisons et celui devant servir la réalisation d'un siège du Conseil constitutionnel. “La gestion des marchés publics est négative”, a-t-il indiqué, en appelant les autorités à cesser de recourir à ces pratiques. Le responsable de l'AACC a même relevé “des irrégularités, avec des preuves à l'appui” concernant le projet de la grande-mosquée d'Alger. “Le classement de Transparency International est une bonne chose, mais c'est insuffisant”, a déclaré M. Hadjadj, réclamant des “pressions” à l'encontre des pays n'ayant pas ratifié la Convention de l'ONU contre la corruption.
Sur le plan interne, il a plaidé pour la réhabilitation de l'IGF et la Cour des comptes, et la mise en place d'un dispositif de “protection des dénonciateurs”. “Si l'Algérie ne progresse pas assez dans le classement (de TI), c'est parce que la responsabilité n'incombe pas seulement aux pouvoirs publics ; les Algériens doivent s'impliquer dans cette lutte”, a-t-il conclu
H. Ameyar


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