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“La décision d'amender la Constitution revient entièrement et seulement au peuple algérien” Les clarifications de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger
Suite à notre article publié le 27 février dernier concernant les déclarations de M. Azzi, président de la commission nationale de mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, sur l'absence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger lors du forum d'El Moudjahid sur la révision de la Constitution, Son Excellence Andrew Henderson nous a fait parvenir les clarifications suivantes. “Dans l'édition du quotidien Liberté d'aujourd'hui le 27 février, il est rapporté que selon vous, j'aurais accepté une invitation à prendre part au forum organisé le 26 février 2008 par El Moudjahid, pour discuter de la révision constitutionnelle proposée. Vous affirmez que je n'ai pas pris part au débat et que je n'ai pas avancé d'explications concernant les raisons pour lesquelles je n'étais pas présent. Permettez-moi donc de vous informer que je n'ai jamais indiqué que j'allais prendre part à la table ronde. À ma connaissance, l'ambassade britannique n'a eu aucun contact avec les organisateurs de l'événement. Je confirme que cela ne m'a jamais été communiqué. J'ai pris connaissance de l'événement ce matin seulement par le biais de la presse. Permettez-moi d'ajouter que je ne pense pas qu'il aurait été approprié à ce que je prenne part à un tel débat. Les amis de l'Algérie, tel que le Royaume-Uni, sont bien sûr intéressés à observer les changements dans le domaine politique ici en Algérie. Mais prendre part à une décision d'amender ou non la Constitution algérienne revient entièrement et seulement au peuple algérien. Ce n'est pas à l'ambassadeur de Sa Majesté britannique de donner son opinion à ce sujet. J'espère que cette clarification dissipera tout malentendu.” Andrew Henderson, Ambassadeur
