pour faux et usage de faux à oum el-bouaghi 3 employés écroués à sigus Le tribunal d'Aïn Fakroun, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, a mis avant-hier cinq personnes sous contrôle judiciaire pour faux et usage de faux. Il s'agit d'un administrateur principal au niveau de la daïra de Sigus, d'un gardien vacataire, d'un chargé de sécurité et de deux citoyens. Selon notre source, ces personnes sont impliquées dans la trafic de passeports, de permis de conduire et de cartes d'identité nationale. Plusieurs faux documents ont été saisis dans le bureau du chef du service de l'enregistrement général de la daïra de Sigus. B. Nacer dépôt des comptes sociaux des entreprises opération achevée à bordj bou-arréridj Malgré l'obligation de déposer leurs comptes sociaux annuels au niveau du Centre national du registre du commerce (CNRC) pour être publiés sur le Bulletin officiel des annonces légales (Boal), sur les 1 124 entreprises existantes, 645 ne l'ont pas effectué en 2006. En application des dispositions précisées dans les articles 11, 12 et 14 de la loi 04-08 du 10/08/2004 relative aux sociétés exerçant des activités commerciales, et à l'obligation qui leur est faite de procéder, à chaque terme d'un exercice, au dépôt des comptes sociaux comme le prévoient les textes régissant la publication légale, la direction du commerce de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj a pu mener cette opération à 100%. Selon le directeur du commerce, M. Djilani Sebouai, 624 ont fait l'objet d'une mesure de contrôle. Cependant, sur ce nombre d'opérateurs, seulement 624 ont pu être identifiés, dont 560 ont fait l'objet de poursuites judiciaires pour non-respect de la règle énumérée, et 21 autres restent non identifiés. À noter que la loi stipule que “tout manquement à cette dernière règle est passible d'une amende de 30 000 à 300 000 DA”. Chabane Bouarissa annaba le sable du lac fatzara objet d'un pillage En l'absence de toute protection, le lac Fatzara (Annaba), une dépression de quelque 23 000 ha, pourtant classée, en 2006, zone Ramsar — donc sa protection s'impose — est de plus en plus menacée en raison des drainages et de la mise en valeur des terres qui engendrent la surexploitation des espèces, la détérioration de la couche végétale et surtout du comportement néfaste de certains trabendistes qui ne reculent devant rien. En effet, depuis un certain temps, le sable du lac Fatzara, situé entre les communes de Berrahal, El-Eulma et Chorfa, dans la wilaya de Annaba, fait l'objet d'un pillage, selon des sources crédibles. Les pilleurs, qui sont nombreux selon les habitants, opèrent au grand jour du côté des communes d'El-Eulma et Chorfa. Ce sable, qualifié de produit de haute qualité dans la construction, est destiné, selon nos sources, à une certaine frange de la société, autrement dit des gens nantis pour la réalisation de villas de luxe. Pour rappel, la classification de ce site naturel est intervenue à l'issue des visites sur ce site, effectuées il y a quelques années par des experts en la matière et qui ont jugé cette étendue d'eau naturelle “d'excellent site d'accueil, en période hivernale, d'une avifaune nicheuse composée souvent d'espèces rares et protégées” . B. BADIS