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Des appréhensions des paysans dues au climat
CEREALICULTURE À TIARET
Publié dans Liberté le 10 - 05 - 2008

À travers cette wilaya, scrutée comme l'une des principales régions céréalières, le programme intensification couvre environ 30% alors que celui dit intermédiaire s'étale sur 40% des emblavures et le reste occupé par des réalisations hors programmes.
Du fait de la sécheresse constante, une grande angoisse commence à s'emparer des agriculteurs de Tiaret pour leur potentiel céréalier, dont les emblavures sont estimées à pas moins de 310 000 hectares. En effet, le manque aggravé de pluviométrie durant la période de décembre à avril, phase opportune pour le développement, voire de la germination, des céréales, a bouleversé les céréaliers tant la production est loin d'être garantie. Pour rappel, à travers cette wilaya, scrutée comme l'une des principales régions céréalières, le programme intensification couvre environ 30% alors que celui dit intermédiaire s'étale sur 40% des emblavures et le reste occupé par des réalisations hors programmes.
“En dépit d'une campagne labours-semailles cohérente tant en matière de labours de printemps et d'automne que ceux relatifs aux recroisages, auxquels s'est ajouté une indisponibilité authentique en matière de semences et intrants, la prochaine campagne de moissons-battages sera à risque et ce, au vu de la sécheresse qui a perduré”, nous dira un cadre des services de l'agriculture. Ce dernier nous rappellera aussi que le côté technique n'a pas été négligé par les services concernés qui avaient mis le paquet durant la période des semis qui s'est illustrée par un maximum d'accointances entre toutes les parties concernées afin de réussir la tâche.
Au demeurant, les céréaliers que nous avons pu approcher semblent afficher plutôt un pessimisme. Toutefois, il ne doit échapper à personne que l'élevage, à Tiaret, est considéré comme seconde vocation après la céréaliculture, d'où son statut de région agropastorale. Et c'est dans ce sillage que l'on affirme aussi que cette spéculation, constituée principalement de l'espèce ovine qui prédomine avec plus de un million de têtes, vit les mêmes déceptions. Dans cette région, il y a une spécialisation des zones agro-écologiques en matière d'élevage. Ce qui explique que l'élevage bovin reste cantonné dans le nord du pays avec quelques incursions dans les autres régions. Toutefois, les parcours steppiques, dont est connue Tiaret, sont le domaine de prédilection de l'élevage ovin et caprin avec plus de 80% des effectifs qui y vivent entraînant une surexploitation de ces pâturages.
Néanmoins, l'échec de la campagne moissons-battages se répercute sur ce volet tant l'alimentation animale est mise en doute. Un paradoxe qui accentue la désillusion des éleveurs qui commencent à écouler leur produit à des prix infiniment bas. Lors de notre virée dans certains marchés à bestiaux, nous avions pu confirmer cette extravagance. “Une brebis qui m'avait coûté 22 000 DA il y a quelques mois est cédée, accompagnée de son petit, à 8 000 DA”, nous dira un éleveur de Sougueur qui soutient que cette crise risque de s'accentuer davantage. Dans cette même localité, on ne trouve aucun besoin d'aller s'enquérir au niveau du marché tant les prix des viandes rouges, voire la viande bovine affichée entre 300 et 350 DA, confirment la baisse des prix du bétail. A Aïn Dheb, à Mechraa-Sfa, à Rahouia…, nous avons constaté que les éleveurs cherchent seulement à vendre leurs bêtes peu importe le prix car la crise qui s'annonce en matière d'aliments les mettrait dans une situation encore plus critique. “J'avoue sincèrement que la panique qui s'est emparée des éleveurs est singulière et s'explique par le coût de la nourriture. Ainsi, la logique veut que je vende tout mon bétail à la hâte puisque rien n'est garanti”, dira un autre éleveur qui semble dépasser les frontières de l'alarmisme.
R. SALEM


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