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Le secrétaire général du FLN fait-il monter les enchères ?
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 04 - 2011

S'agit-il d'une mouhafadha haut lieu de l'hérésie ? Les cadres et les militants du Front de libération national au niveau de la wilaya de Mascara s'interrogent sur le climat politique lourd de suspicion. Comment est-on passé de l'ère des dinosaures à l'ère des caméléons ?
S'agit-il d'une mouhafadha haut lieu de l'hérésie ? Les cadres et les militants du Front de libération national au niveau de la wilaya de Mascara s'interrogent sur le climat politique lourd de suspicion. Comment est-on passé de l'ère des dinosaures à l'ère des caméléons ? Troublante question qui, pour beaucoup d'observateurs, met en selle la mesquinerie politique de l'actuel mouhafedh, qui fait aussi, office de président de l'Assemblée populaire de wilaya, lieu d'échanges très tendus entre dinosaures et caméléons fort remarqués, et ce, juste après le dernier renouvellement des membres de la mouhafadha. Il finit, ainsi, par convaincre Abdelaziz Belkhadem, qui aurait, parait-il, promis de stopper la nomination de l'ancien mouhafedh. Une démarche qui ne semble pas convaincre les observateurs, cadres et militants du parti. Ainsi, la principale composante de la nouvelle mouhafadha, sont des dinosaures de la politique, c'est-à-dire d'anciens caciques. Moralité de la chose, les dinosaures gardent une prépondérance occulte, car n'obéissant à aucune doctrine relationnelle, ce qui a complètement chamboulé les rôles au sein d'une mouhafadha, devenu propriété privée par la grâce des caméléons qui empruntent des tenues de camouflage de la mesquinerie politique. Ici, c'est la politique rurale quelque peu tumultueuse qui a permis à certains individus de s'affirmer et de sortir du lot, où le clanisme et le népotisme ont abouti à une ségrégation élitiste, et la majorité silencieuse au sein de l'ex-parti unique désapprouve la politique rurale, mais reste exclusivement attachée à un retour de la démocratie, de la transparence et surtout de l'alternance qui cause la défectuosité au sein du Front de libération nationale. En s'inscrivant en droite ligne d'une nouvelle stratégie, les militants de ce parti ont lancé une initiative qui, a priori, se voulait salutaire, dans laquelle ces derniers interpellaient le secrétaire général, pour séparer le bon grain de l'ivraie dans une mouhafadha à guichets fermés, via des méthodes qui ne sont pas pour plaire aux divers prédicateurs de la scène politique. Les desseins du mouhafedh ne font l'ombre d'aucun mystère, d'où le caractère carriériste, typiquement rentier, qui est source de suspicion des nouveaux membres de la mouhafadha qui ne veulent plus entendre parler de l'ancien locataire de la rue du 1er-Novembre. Ici à Mascara, comme dans toutes les régions du pays touchés par le syndrome de la politique rurale, on mesure bien l'importance et l'ampleur des dégâts mais aussi les limites de ce qui a pu être occasionné, et les militants ont pleinement conscience du caractère néfaste de la division initiée par les mythomanes de la politique méprisable au niveau local. Le Front de libération nationale au niveau de la wilaya de Mascara est figé par un tribalisme présent dans les esprits des initiateurs de la politique champêtre lorsqu'il s'agit de pouvoir et la rente, d'où la mauvaise perception de la démocratie encouragée par le secrétaire général, M. Belkhadem, qui d'après des cadres du parti, ne veut plus entendre parler de «perspective d'alternance». La mouhafadha, qui est gérée comme un espace privé a discrédité énormément le parti et des voix s'élèvent pour déclarer le mouhafedh persona non grata. Ici, quand une certains individus ne peuvent pas changer les choses, ils changent les mots, à l'image de Abdelaziz Belkhadem, constate un cadre du parti. Les analyses faites jusqu'à présentes de la politique politicienne du mouhafedh sont prisonnier de ses calculs champêtres. Verrouillée par la lutte des classes en rangs bigarrés, la mouhafadha, est devenue un groupuscule qui gère un héritage en lambeaux, dévalorisant et banalisant l'ex-parti unique, ce qui va être difficile à sauvegarder. L'alignement sur le plus disant est la règle de cette politique sous influence, qui ne cesse de faire monter les enchères jusqu'à l'absurde, et dont des informations fiables font état de pick-up entiers de viande fraîche, fruits et légumes, et autres sucreries offerts à des maîtres penseurs qui règnent au siège national à Hydra. Ce qui sous-entend qu'au rayon du Front de libération nationale, tout est enveloppé dans des fausses alternances à des fins occultes, où l'opportunisme se monnaye pour marauder une ou deux chaises. La désignation d'un mouhafedh par le secrétaire général risque fort de tuer le parti. Mais rien n'est perdu : «C'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source», disait Jaurès. Manseur Si Mohamed

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