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El Moudja Wellet sur la scène algéroise
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Le dramaturge algérien Slimane Benaïssa revient sur le devant de la scène artistique pour présenter du 7 au 14 de ce mois, sa dernière production intitulée : «El Moudja Wellet», sur la scène de la salle Sierre Maestra, dans le quartier de Meissonnier à Alger.
Après Béjaïa, Tizi-Ouzou et Ghardaïa, Slimane Benaïssa donne rendez-vous au public algérois durant une semaine afin de présenter sa dernière production. Une production racontant l'histoire, des années 1945 à nos jours. Au cours d'un point de presse, animé, hier, au niveau du quotidien El Watan, M. Slimane Benaïssa a parlé de son nouveau produit qu'il a inscrit dans la continuité de ses œuvres, en l'occurrence «Boualem zid el gouddem», «Babour ghraq» et «Rak khouya ouana chkoune», sans aucune connotation autobiographique. Le texte de son nouveau spectacle comprend des extraits des pièces en question qu'il prévoit de monter l'année prochaine dans la version initiale pour célébrer ses 40 années de carrière artistique. Interrogé sur les raisons de présenter son monologue à la salle «Sierra Maestra» et non au théâtre national algérien (TNA), Slimane Benaïssa dira : «Ce spectacle est prêt depuis 2004. Je l'ai proposé en 2006 au directeur du TNA. On m'a dit qu'il était surbooké jusqu'à 2012… C'était sa réponse officielle», a-t-il expliqué à l'assistance nombreuse. Pour Slimane Benaïssa, le théâtre est en premier lieu un acte culturel, s'adressant au public en lui apportant quelque chose d'agréable et non pas un souk de paroles. «Le théâtre, dira-t-il, est un acte culturel dans le sens où l'on invite les gens à un partage de quelque chose qui est fondamental pour le public et pour l'artiste. Le théâtre n'est pas un souk. Les gens à travers le théâtre, ont besoin d'entendre ce qui leur correspond, leur parle et parle de leurs maux, de leurs préoccupations. Notre société a besoin d'exprimer sa douleur. Il est de notre devoir, nous, hommes de théâtre, de dire à la société ce qu'elle ne peut pas se dire. Nous ne pourrons jamais avancer dans le déni de soi et des choses», a-t-il fait savoir. Cet homme de théâtre a évoqué également le manque d'écriture dans le domaine théâtral. A ce propos, il a annoncé la création prochaine d'un atelier d'écriture en collaboration avec le théâtre régional de Tizi-Ouzou où il enseignera à des auteurs dramaturges la maîtrise de l'écriture théâtrale. Pour Slimane Benaïssa, un public se crée et s'invente. Le pays a, certes, changé mais l'intelligentsia n'a pas changé d'un iota, c'est du moins ce qu'affirme notre interlocuteur. «Je crois à l'intelligence du public. C'est ce qui fait que je rentre dans une porte qui est la sienne». Revenant sur son ancien projet de monter une pièce sur le philosophe soufie El-Hallaj, avec l'écrivain Amine Zaoui, Benaïssa a révélé qu'il a pris la décision de bloquer ce projet après avoir enregistré la première partie à la télévision. Les raisons invoquées sont les conditions de travail difficiles. Il est à signaler que la première soirée de son monologue, «Wellet El Moudja», prévue pour ce soir, sera exclusivement réservée au public ayant des invitations. Les autres rendez-vous seront payants. Concernant cette nouvelle création, il est à noter qu'elle a été jouée en mai aux théâtres régionaux de Béjaïa et Tizi-Ouzou et dans la région de Béni Izguen. Pour rappel, Slimane Benaïssa est l'un des pionniers du théâtre populaire algérien. Il est né à Guelma dans l'Est algérien. En 1978, il crée sa propre compagnie de théâtre indépendant au sein de laquelle, il met en scène «Boualem zid el gouddem», écrit et met en scène «Youm el djem'a» (Le vendredi), «El mahgour» (Le méprisé), «Babour ghraq» (Le bâteau coule), qui sera jouée plus de 500 fois, en moins de six ans, et «Rak khouya ou ana chkoune ?». En février 1993, après une vingtaine d'années de composition en arabe, il s'exile en France. Il s'y fait connaître avec sa pièce : «Au delà du voile», écrite à l'origine en arabe et qu'il traduit en français, mais surtout avec «Les fils de l'amertume», en 1996, qui eut un franc succès. Il connaît la même gloire avec «Prophètes sans Dieu». Ses pièces ont souvent pour visée d'aborder une morale sur le racisme, les préjugés et le sexisme.

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