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Les Lions du Cameroun seront-ils de la partie ?
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Cela se passe presque un peu partout dans le monde. La faute est à l'argent. A cette sacrée monnaie qui pousse ces acteurs du monde sportif à courir dans toutes les directions. Gagner plus et se faire une image, l'image que beaucoup de jeunes aimeraient y construire.
Nous allons nous arrêter à un exemple qui fait la «Une» au Cameroun mais qui est aussi ailleurs sous un mode «silencieux». Alors que se passe t-il dans ce pays pour qui, la Coupe d'Afrique des nations 2012 est un objectif sacré pour les Lions indomptables ? Un ou des malaises ont surgi d'où on ne sait où. Malaises, assez méchants pour déstabiliser et faire voler en éclat cet objectif. «Des joueurs égocentriques et surpayés, une fédération opaque, des ingérences politiques… Les Lions indomptables sont à deux doigts de ne pas se qualifier pour la Coupe d'Afrique des nations 2012.» Voilà un chapeau qui en dit long sur l'état de santé de cette équipe africaine. Le rédacteur de Jeune Afrique a raison, parfaitement raison lorsqu'il évoque ce que serait cette CAN sans le Cameroun. On l'aurait pu l'écrire nous aussi, une CAN sans l'Algérie est-ce possible ? C'est inimaginable, un mondialiste qui risquerait de sortir par la petite porte… Mais là, c'est une autre histoire qui perd toute sa saveur. Les Lions, à quelque chose prés, font famille avec les nôtres. Ils sont tous deux tout prêts de l'élimination. Le Cameroun «a seulement cinq points en quatre matchs, loin des Sénégalais, leaders du groupe E avec dix points. Dos au mur, le Cameroun doit impérativement remporter ses deux derniers matchs en septembre et octobre prochains, contre l'Ile Maurice et la RD Congo», souligne le rédacteur, mais il est aisé de retenir que ce scénario est aussi celui de notre Equipe nationale. Sauf que dans ce pays, l'élimination a son sens et son caractère. Un caractère qui rappelle une promesse de maintenir le cap et d'aller vers le summum sportif qu'aucun autre club ne pourra détrôner. Le Cameroun est quatre fois vainqueur de la CAN, six qualifications en Coupe du monde, médaillé d'or aux Jeux olympiques de Sidney… Orgueil national que partagent 250 ethnies que compte ce pays mosaïque où cohabitent musulmans, animistes et chrétiens. «Meilleurs ambassadeurs du Cameroun» à l'étranger ? Certains joueurs de haut calibre ne l'ont malheureusement pas démontré et convaincus. Ces Lions indomptables ne dévorent plus, ne mènent plus le jeu, ne rapportent plus de points, ils déçoivent. Leurs supporters, lesquels les accusent que de ne penser qu'à s'enrichir, pointent du doigt ceux censés créer des infrastructures sportives de haut niveau. «Trente-neuf ans après avoir organisé l'unique CAN de son histoire, le pays ne possède que trois stades vétustes. Aucun club n'a remporté le moindre trophée africain depuis 1981 ! Le football des jeunes, les ligues féminines, l'arbitrage sont mal en point…», c'est un véritable réquisitoire que s'est livré le journal. Il met sur scène des situations qui bouleversent toute une politique d'un pays. Jean-Lambert Nang, ancien patron du service des sports de la Cameroon Radio Télévision (CRTV), ne disait-il pas que «le football, comme la religion, est un exutoire à la misère d'une grande partie des gens… Les stades sont des cathédrales où l'on se rassemble pour exorciser les souffrances du quotidien et, aussi, pour tuer le temps.» Et au journaliste du Jeune Afrique, auteur de cette enquête, d'écrire «ce qui frustre plus encore les Camerounais, c'est l'apparente impuissance des hautes instances à demander des comptes aux responsables ou à les déchoir de leur fonction», s'insurge un ancien cadre de la Fédération camerounaise de football, la Fecafoot. Comme si la fédération était au-dessus des lois et ses dirigeants protégés par une mystérieuse immunité. Le journaliste rappelle par ailleurs que «depuis 1990, l'Etat a investi près de 100 milliards de Francs CFA (environ 150 millions d'euros, Ndlr) dans les différentes campagnes internationales des Lions indomptables. Tous les quatre ans, la Fecafoot signe pour plus de 11 milliards de FCFA avec des sponsors, auxquels s'ajoutent les primes de participation à la Coupe du monde (5 millions d'euros ont été versés par la FIFA en 2010, Ndlr). Que fait-on de tout cet argent ?», s'interroge un ancien directeur général de la fédération. «Les comptes de la fédération font l'objet d'un contrôle annuel et les commissaires aux comptes n'ont jamais hésité à les approuver», se défend Mohammed Iya. On lui reproche également de gérer l'association à mi-temps. Cumulard, il dirige la société de développement du coton (Sodecoton), importante compagnie publique, qui a produit 161 900 tonnes de coton-graine entre 2010 et 2011. «Ce n'est qu'une mauvaise passe», relativise Mohammed Iya, président de la Fecafoot depuis 1998. Selon ses détracteurs, ce baron peu originaire de Garoua (Nord) a placé ses proches aux postes clés, verrouillant l'association. «Au sein de la Fecafoot, plusieurs responsables fédéraux ont des intérêts dans les clubs locaux». Mais que reproche t-on au football ?

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