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L'Algérie concernée par une chute de ses revenus
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Des experts algériens en économie affirment que les placements algériens en bons du Trésor américain sont sécurisés, et qu'il n'y a pas lieu de les vendre avant leur arrivée à terme sous peine de prendre le risque de leur dépréciation, affirmant, pour étayer leurs propos, que ces placements sont garantis par les Etats-Unis, ajoutant qu'ils « ne croyaient pas à une faillite de l'économie américaine ». Plus loin, l'analyse se contredit, prévoyant cependant « la hausse prévisible des taux d'intérêt avec le risque d'un ralentissement des investissements porteurs à maturation lente, combinée avec la dépréciation du dollar entraînerait une poussée inflationniste », aux Etats-Unis comme en Europe ...et une hausse de la facture des importations pour l'Algérie.
Ce point de vue d'experts, même s'il était basé sur une intime conviction, ne tient pas compte de l'opinion d'éminentes personnalités de la finance internationale, notamment le patron de l'Agence de notation chinoise, qui publiquement redoute ne serait-ce qu'une baisse d'un point sur la valeur des T Bonds US. « La Chine, soutient-il, qui est le premier épargnant actuellement avec plus de 11 milliards de dollars, avec ne serait-ce qu'un point de baisse perdrait 11 milliards de dollars ». L'Algérie vivra le même scénario que tous les autres créanciers, l'important est de savoir en cas de crise avérée, systémique ou localisée, limiter les pertes en prenant les bonnes décisions au bon moment, décisions relevant bien entendu des experts au service de la Banque centrale d'Algérie. Les dettes érigées en système Les analystes financiers convergent sur l'impossibilité à court terme du remboursement de la dette sans creuser davantage le fossé de la dette. Rappelons que les USA, même s'ils continuent à attirer les capitaux étrangers, doivent à la Chine 1 160 MD $ de T Bonds, au Japon 1 133 MD$ ; au Royaume-Uni 1 125 MD$ ; à la Suisse 748 MD$ pour les plus importants créditeurs, et c'est sans compter la dette que les USA doivent aux institutions américaines dont la Réserve fédérale qui est le plus important créancier en compagnie du secteur financier avec près de 70% de la dette globale. Le ratio dette/PIB est officiellement de 97%. Connaissant le niveau du PIB/ US, celui de la Grèce apparaît comme inapparent. Le surendettement des USA pour une économie de 14 700 milliards de $ est coincé par d'autres dettes, notamment celles qui reviennent aux deux géants de l'assurance de prêts garantissant les hypothèques, en l'occurrence Fannie Mae et Freddie Mac, se chiffrant à 5 000 milliards de dollars, ainsi que 62 000 milliards de dollars représentant le total du passif et des engagements non provisionnés pour la Sécurité sociale et Médicare. La nouvelle rallonge consentie par le Congrès n'apportera qu'une bouffée d'oxygène jusqu'en 2013, puis il va falloir trouver d'autres solutions pour que les USA évitent le défaut de paiement. Tant d'incertitudes, y compris pour une économie aussi dynamique que celle des Etats-Unis, qui est capable de rebonds spectaculaires, ne rassure pas les investisseurs et les créditeurs détenant des T Bonds US, une simple dépréciation de la cote de notation d'un cran a suffi pour semer la panique lundi 8 août de Tokyo à Wall Street, creusant des pertes rarement égalées. Mardi 9 août, en dépit des interventions de la Banque centrale européenne pour racheter les dettes espagnole et italienne, la Bourse de Tokyo, première indicatrice des tendances, ouvre dans le rouge. Dans pareilles dispositions soumises à un ciel financier de la zone euro noircissant singulièrement faute de croissance appropriée pour rassurer les marchés, de décisions politiques à la hauteur des dangers d'un nouveau krach après 10 journées maintenant de baisses consécutives du volume des échanges, en plus de l'éventualité plus que probable de voir la dette augmenter à un point insoutenable grâce à la planche à billets, et la dégradation de la note AAA d'autres nations dont la France qui est dans le collimateur, font que la peur et le pragmatisme des investisseurs et des créditeurs l'emportent sur les promesses creuses des politiciens. La planche à billets au secours des Etats, c'est effectivement une crise de confiance. La meilleure preuve réside dans le refus des banques de se prêter entre elles de l'argent. On est dans la même équation qu'en 2007. Les Banques centrales doivent agir vite pour freiner cette tempête afin d'éviter que les taux d'intérêt ne s'envolent, ce qui ne manquerait pas de se répercuter sur un chômage qui sera plus élevé qu'il ne l'est, donc vers moins de consommation des entreprises et des ménages. Dans ces conditions, une dégradation de la dette américaine est perçue comme inévitable, ce qui entraînera une baisse des T Bonds du Trésor. L'Algérie verra bel et bien ses taux d'intérêt en T Bonds US chuter. L'Amérique ne peut pas faire autrement si elle veut assainir son économie que déprécier le dollar pour voir ses exportations augmenter. Dans le même sillage, l'euro suivra inéluctablement pour espérer que ses offres restent concurrentielles. Avec une dévaluation des monnaies, les recettes pétrolières seront moins importantes pour l'Algérie. Avec une récession globale ou un ralentissement global des économies, la demande en hydrocarbures chutera et les prix suivront. Ce qui est à craindre, c'est un ralentissement de l'économie. La Fed (Réserve fédéral US) doit réagir rapidement. Aujourd'hui une réunion extraordinaire va se tenir à Washington. Des mesures seront sans doute prises pour protéger le marché obligataire parce que ce ne sont pas les taux d'intérêt qui ont augmenté, mais plutôt les baisses boursières qui portent des attaques douloureuses aux perspectives de croissance, car selon Alan Greenspan, l'ex-patron de la Fed, « le risque de défaut de paiements est nul, les USA pourront toujours faire marcher la planche à billets » . L'autre possibilité est que les USA pour ne pas faire monter les taux d'intérêt et les impôts prennent des dispositions dans le domaine du commerce extérieur pour absorber le déficit de la dette. Les politiques monétaires ont montré leurs limites. A défaut de dévaluer le dollar, les USA vont, selon toute vraisemblance, faire pression sur les monnaies des pays émergents et sur les prix des matières premières. La fragilité du système financier est avérée. En l'espace de 4 ans, c'est un deuxième krach qui prend des allures de réalité. Il a suffi que la Grèce soit en banqueroute pour découvrir que c'est l'ensemble de l'édifice qui est en situation de précarité financière. L'agence Standard and Poor's s'est trompée effectivement dans ses calculs de 2 000 milliards de $. Les pertes consécutives à la panique des Bourses ne sont pas loin des 5%, ce qui signifie qu'il y a un risque réel d'un krach des banques.

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