Avec 100 km de côte, 555 km2 de superficie de pêche côtière et 7 400 de zone de pêche réservée, Béjaïa a de sérieuses potentialités d'accroître un secteur qui tarde à connaître un véritable essor, réaliser plus et pouvoir même exporter. Des exportations sont opérées certes mais de façon insignifiantes, si pour 2011 il y avait eu pour 19 719 tonnes, soit 18% de la production totale, ce chiffre s'est avéré à la baisse de 4 055 tonnes par rapport à l'année 2010. La production annoncée à 3 522 380 tonnes a connu une hausse sensible de plus de 30,5%, un chiffre qui n'a pas aussi suivi la logique de la multiplication de la flottille et l'entrée en lice de la main d'œuvre formée. Les importations qui ont constitué le manque à gagner ont atteint 706 915 tonnes avec une diminution de 475,34 tonnes par rapport à 2010. Des indications qui peuvent s'avérer ouvertes avec moins d'importation, un plus en production, mais au regard des pratiques souvent déloyales qui induisent des prix flambants sur le marché, le poisson reste d'abord rare. Ce poisson faisait il y a si peu de temps partie de nos plats, maintenant il a déserté nos tables en ces temps de disette; le prix de la sardine considérée comme un plat du pauvre est figé à 350 DA. Faible flottille où l'artisanat prédomine La flottille de pêche censée alimenter une pêcherie toujours inexistante compte 193 embarcations, dont 37 chalutiers, 37 sardiniers et 137 petits métiers. Pêcherie, un projet avancé L'aménagement de Béjaïa compte 7 projets, quatre ont été réalisés alors que trois sont en cours, le hall à marée, la station d'avitaillement et 48 cases de pêcheurs. La plage d'échouage de Tighramt n'a pas été également lancée. La production aquacole : un substitut Avec deux fermes aquacoles marine, inopérantes mais une aquaculture continentale en barrage. Ighil Emda pourrait être un véritable substitut. La production qui pourrait se démultiplier connaît pour l'heure 31,161 tonnes. un empoisonnement DE 300 milles alevins a été opéré l'été denier. Des initiatives sont entreprises par le secteur pour le plan d'amarrage, la validation des pas de Bejaia, Tala Ilef et affectation de cases à Beni K'sila pour accroître une pêche et empêcher le poisson de vieillir en mer et nous renvoyer en un passé récent ou passé les 9 h, le poisson s'offrait gratuitement jamais remis en glace comme c'est le cas aujourd'hui.