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Un commerce informel qui chasse un autre
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 09 - 2012

La sonnette d'alarme est tirée concernant l'anarchie et le grand désordre que connaît le secteur du transport dans la wilaya de Mascara, à l'exemple des autres régions du pays, notamment celui des taxis clandestins qui a pris des proportions bizarres au vu et au su des responsables concernés, relevant le caractère urgent de mener des actions concertées pour mettre fin à cette aggravation en vogue.
Ce phénomène est devenu intolérable et on préfère fermer les yeux, malgré les dispositions préconisées pour répondre à la démarche croissante dans le domaine du transport en commun et son organisation, qui s'est complètement retourné, à l'image de ceux qui sont censés appliquer la loi. Une situation renversante où le tout est enveloppé dans de drôle de manèges peu ou proue souhaitable, à l'exemple de ce qui se passe au niveau de la gare routière du chef-lieu de la wilaya. L'anarchie dans les transports en commun caractérise cette station livrée à elle-même, où les services de transport de la wilaya affichent profil bas, où les «clandos» activent au niveau de l'enceinte même de la gare routière au grand dam des chauffeurs légaux, les mains ligotées, qui ne peuvent que contempler le spectacle avec impuissance. Les chauffeurs de taxi rencontrés à l'intérieur de cette importante structure complètement délaissée sont été unanimes : «Les portiers relevant de la mainmise de l'adjudicateur sont complices du désordre caractérisée qui laisse la situation pourrir. Aussi, il est étrange de laisser ces fraudeurs s'aligner sur des voies de diverses destinations tout en s'acquittant des droits de taxes, quand ils font le plein des voyageurs. Le syndicat des taxis, qui a le privilège de préserver la profession, ne défend plus la quasi-totalité des syndiqués, préférant se dévier de cette noble mission. Les services d'ordre disposés dans un poste statique ou plutôt fixe, y compris à la gare routière, n'interviennent que de temps en temps, dans des occurrences qui n'ont rien à voir avec ce grave problème qui affecte la profession.» C'est à partir de 4 heures du matin que le chef-lieu connaît un véritable ballet de voitures, communément appelé les «clans», conduit pour la plupart par des employés, des fonctionnaires de divers secteurs, des retraités et autres personnes qui ne sont nullement dans le besoin, à l'exemple de ces commerçants véreux qui se sont reconvertis curieusement dans un créneau très porteur, pourtant illicite. Des files de voitures récemment acquises à crédit par cette cohorte se forment à l'intérieur comme à l'extérieur de la gare routière, et ce, tous les jours. Le dimanche est le jour le plus visé par les clandestins qui prennent d'assaut les lignes d'Oran, Saïda, Mostaganem..., exigeant des sommes exorbitantes par personne, à l'exemple de la destination de la wilaya d'Oran, où le montant varie entre cinq et six cents dinars selon la tête des clients, qui, pour la plupart agréent sans broncher vu l'anarchie régnante. A la place Emir-Abdelkader, récemment refaite à coups de milliards de dinars via le tiroir caisse de l'Etat providence, est aussi du menu fretin de ce beau monde intouchable que sont les «clandestins», où selon des informations qui clopinent, font état, que ces derniers, sont soutenus par des bras longs, où le tout s'arrose dans l'impunité la plus totale. Ce juteux commerce illégal, ayant la même vocation que l'informel, touche de plein fouet le secteur du transport où l'on remarque avec effarement l'inertie des pouvoirs publics, censés lutter contre ces formes de fraude dans le temps et l'espace. En fait, plusieurs facteurs sont à l'origine de la progression de cette occupation clandestine qui fait fureur,. On peut citer avec aisance le manque flagrant en matière de moyens de transport, dont le cahier des charges n'est plus respecté de part et d'autre. Comble de l'ironie, des repris de justice et autres délinquants, profitant de l'aubaine, exploitent cette situation pour commettre des délits, qui se soldent pour la plupart des cas en des crimes. La défectuosité du contrôle et l'absence de sanctions à l'encontre des chauffeurs de taxis clandestins accentue cet anarchie qui prédomine dans la wilaya de Mascara. Pour le moment, les pouvoirs publics semblent fermer les yeux sur ce phénomène qui prend une ampleur extrême. Le besoin d'écrire cet article est né du désir de dénoncer l'hypocrisie du discours officiel des dirigeants de notre pays, qui placent les charrues avant les bœufs. On ne saurait disconvenir que cette vénalité presque générale ne soit un foyer d'infection pour le pays tout entier. Où va-t-on avec ces agissements rétrogrades ?

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