Le président de la République visite un centre d'inventions et d'intelligence artificielle à Ljubljana    Boughali affirme depuis Jakarta que l'Algérie a fait de la bonne gouvernance un "choix stratégique"    Un groupe d'étudiants de l'Ecole supérieure de la magistrature en visite au ministère des Relations avec le Parlement    Enseignement supérieur : 117 écoles doctorales agréées au niveau national    L'Algérie déterminée à mener une guerre implacable contre les bandes de trafiquants de drogue    77e anniversaire de la Nakba: un crime qui se poursuit à travers un génocide et le déplacement forcé des Palestiniens    Cyclisme sur piste/Championnats d'Afrique: sept médailles dont 2 en or pour l'Algérie    Finance islamique: le total des dépôts dépasse les 900 mds DA    Ghaza: l'occupation sioniste impose délibérément des conditions inhumaines aux Palestiniens    Laghouat: une trentaine de pays représentés au 11e festival culturel international du "Samaâ Soufi"    Travaux publics: le rôle stratégique de la formation dans le développement du secteur souligné    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 52.928 martyrs et 119.846 blessés    9e Festival du film européen: le film "Les voleurs de sujets" projeté à Alger    Volley/Coupe d'Algérie 2025: NC Bejaia-MB Bejaia, une finale avant la lettre    Pluies orageuses sur des wilayas de l'Est, mercredi et jeudi    Carlo Ancelotti au chevet du Brésil        Ce n'est pas Moscou qui a arrêté les négociations en 2022, mais Kiev    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    Quel avenir pour le projet du gazoduc Nigéria -Europe : via le Maroc ou via l'Algérie ?    La belle explication du sommet a défriché le terrain    Journée d'étude sur l'intelligence artificielle et le patrimoine architectural algérien    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de Saint Vincent et les Grenadines    Colloque sur les crimes de la France coloniale en Afrique: appel à la reconnaissance des massacres du 8 mai 45    Le Président Tebboune en visite d'Etat en Slovénie    Paris cherche à doubler sa flotte de chasseurs nucléaires    Renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    Saâdaoui s'assure du bon déroulement des préparatifs des examens officiels    « La violence a jalonné l'histoire humaine »    «Crime contre l'humanité», Emanuel Macron hésite à prendre des décisions claires...    Journées de sensibilisation destinées à la préparation psychologique des candidats aux examens de fin de cycle scolaire    Sonatrach/FAF : renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    La marque de fabrique des Renseignements algériens    Le port de couteau, une menace publique !    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Obama et Romney face au défi de l'improvisation lors du débat
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 09 - 2012

A en juger par leurs précédentes prestations, le premier débat télévisé de la présidentielle américaine programmé mercredi ne sera pas de tout repos pour Barack Obama et Mitt Romney ; il pourrait se montrer particulièrement agressif, mais le faux-pas les guette tous les deux s'ils sont contraints d'improviser.
Ce face-à-face d'une heure et demie entre deux orateurs expérimentés et compétents donnera le ton de la dernière ligne droite avant le scrutin du 6 novembre. Organisé à Denver, il sera suivi de deux autres débats en octobre. Comme son adversaire républicain, le président sortant n'est jamais aussi bon dans cette situation que lorsqu'il déroule les arguments répétés au préalable et ni l'un ni l'autre ne semble très à l'aise lorsqu'il s'agit de s'en écarter. Dans de telles circonstances, tous deux ont déjà commis des impairs que leur état-major de campagne a eu toutes les peines à réparer. Réputé pour ses réflexions de haute volée et autres généralités bien senties, Barack Obama s'est toutefois montré terne et mal assuré lors de certains débats de la primaire démocrate, en 2008. Mitt Romney, qui s'est rodé avec une impressionnante série de débats dans le cadre de la course à l'investiture républicaine, a souvent fait preuve d'efficacité et d'entrain, mais peut aussi paraître guidé et maladroit lorsqu'il est poussé dans les cordes. En situation difficile, il peut même trébucher, comme ce fut le cas lors d'un débat de la primaire républicaine. Contredit par le gouverneur du Texas Rick Perry, il lui avait alors proposé de parier 10 000 dollars, ce qui avait apporté de l'eau au moulin de ceux qui le présentent comme un nanti en décalage avec la réalité. «Il sont assez bien assortis en tant que débatteurs. Ils sont tous deux plus intellectuels que passionnés et sont aussi clairs et à l'aise l'un comme l'autre face à la caméra, mais ils préfèrent rester dans un cadre maîtrisé», estime Alan Schroeder, professeur de sciences politiques à l'université de Boston et auteur d'un ouvrage sur l'histoire des débats présidentiels. Ces débats à hauts risques, en particulier celui de mercredi, qui portera sur les questions intérieures, pourraient être la dernière occasion d'inverser la tendance pour le candidat conservateur. Mitt Romney s'est laissé distancé dans les intentions de vote, aussi bien à l'échelle nationale que dans les «swing states» jugés décisifs pour l'emporter le 6 novembre. L'ex-gouverneur du Massachusetts fait d'ailleurs des pauses fréquentes dans sa campagne pour préparer ces duels télévisés, dont l'audience devrait largement dépasser celle de son discours d'investiture en tant que candidat républicain, le mois dernier. Trente millions de téléspectateurs y avaient assisté. Le premier des trois débats qui ont opposé Barack Obama à John McCain en 2008 avait été vu par 52 millions de personnes. Les face-à-face télévisés ne pèsent que rarement sur l'issue du scrutin, mais une bonne prestation peut apporter un bonus de quelques points, estime Mitchell McKinney, expert en communication politique de l'université du Missouri. «Il n'y a en général pas de grands bouleversements dans un débat présidentiel. Mais les jeux sont désormais pratiquement faits et c'est une occasion pour Romney. Peut-il prendre l'avantage ?», s'interroge-t-il. Les deux prétendants sont tous deux rompus à cet exercice, mais ils ont aussi des faiblesses qui peuvent être exploitées, soulignent les experts. «A la place de Romney, vous aimeriez trouver un moyen d'asticoter Obama, vous voudriez que ça le démange», avance Dan Schnur, membre de l'équipe de campagne de John McCain en 2000. «A la place d'Obama, vous chercheriez à être un peu imprévisible et à amener Romney à s'écarter de ses notes», ajoute-t-il. Les dernières éditions ont montré que le premier débat était souvent le plus délicat pour le sortant. Trois des quatre derniers présidents qui briguaient un deuxième mandat - à savoir Ronald Reagan en 1984, George Bush père en 1992 et son fils en 2004 - ont été malmenés à cette occasion. Seul Bill Clinton qui dispose naturellement des armes nécessaires pour faire face à cette situation, a échappé à la règle en 1996. «Un président sortant à l'habitude d'avoir du champ et d'être traité avec déférence. Ils peuvent être perturbés. Leur tâche consiste à défendre leur bilan sans paraître sur la défensive», observe Mitchell McKinney. L'exercice pourrait s'avérer délicat pour Barack Obama, qui devra à la fois assumer un chômage au plus haut et une situation économique difficile, tout en ouvrant des perspectives d'espoir.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.