Le secteur de la santé publique sera renforcé par de nouvelles infrastructures, a-t-on appris de sources dignes de bonne foi. Si l'Etat ne ménage aucun effort en matière de structures, la prise en charge des malades laisse à désirer et ne répond en aucun cas à leurs attentes. Les mêmes sources ajoutent que ces projets pour lesquels les choix de terrains ont été effectués, portent sur la construction d'une école de formation paramédicale d'une capacité de 300 places et de 28 salles de soins réparties sur l'ensemble des zones rurales de la wilaya, a précisé la même source. Ce programme qui sera lancé au début de l'année prochaine, donnera également lieu à la réalisation de deux nouvelles polycliniques dans les communes de Babar et de Kheirane, et à l'extension de la maternité du chef-lieu de la wilaya, a ajouté la même source. Ces structures sanitaires appelées à améliorer la qualité des prestations médicales fournies aux patients de la région, ont nécessité la mise en place d'une enveloppe financière estimée à 620 millions de dinars. L'année 2013 sera également marquée par la réception de trois nouveaux hôpitaux d'une capacité globale de 200 lits, en réalisation dans les communes de Chechar, de Bouhmama et d'Ouled Rechache, a-t-il encore ajouté, estimant que la réception de ces infrastructures réalisées, chacune, pour un coût de 700 millions de dinars, permettra d'alléger la pression exercée sur les établissements de santé existants. Il est également prévu l'équipement «avant la fin de l'année en cours», de l'annexe de l'institut Pasteur, du centre intermédiaire de soins pour toxicomanes et de la polyclinique, déjà réceptionnés. D'autres projets relatifs à l'extension de quatre hôpitaux dans les communes de Khenchela, d'El-Mahmel, d'Aïn Touila et de Babar, et de 5 centres de santé dans les communes de Lemsara, de Remila, de Khenchela et de Chelia, sont en cours de réalisation, selon la même source. Sur le plan de la prise en charge des malades, beaucoup reste à faire et les infrastructures ne servent à rien si toutefois cette situation persiste. Ce constat a été fait par plusieurs citoyens mécontents de la prise en charge dont les patients en font l'objet. Des malades avec qui nous nous sommes entretenus se plaignent non seulement de la qualité des soins mais surtout du manque d'hygiène. En plus du manque des médicaments, les citoyens se plaignent également de la prise en charge dans les structures publiques de la santé de la wilaya. «A chaque fois, on nous fait savoir du manque des médicaments et des pannes de matériels dont les scanners», ont ajouté des patients. «C'est fait explicitement afin de forcer les malades à rejoindre les infrastructures privées», ont-ils accusé les mêmes malades. Au niveau de la maternité, nous apprenons le départ de quatre gynécologues, leur contrat ayant pris fin au mois d'octobre. Cette situation multipliera encore les souffrances non seulement des patients mais également du personnel paramédical et surtout des sages femmes. Ces dernières sont contraintes de travailler uniquement avec les deux médecins spécialistes qui restent. Il est à signaler que cette maternité est trop exigue pour répondre à la demande non seulement aux patients de la wilaya mais également des régions et communes limitrophes. «Le manque de place a contraint les responsables de la maternité de recevoir parfois les malades dans des matelas par terre», a indiqué une femme qui venait d'accoucher. Cette situation s'ajoute également au manque de la propreté dans plusieurs infrastructures de la wilaya. A en croire nos interlocuteurs, les souris, blattes, cafards et autres insectes ont trouvé refuge dans les structures de la santé. «C'est un secret de polichinelle, vous pouvez venir visiter vous-même et vous allez voir que les hexapodes et les rongeurs partagent les matelas et les salles avec les malades. Les personnes avec qui, nous nous sommes entretenus souhaitent que des opérations de dératisation, désourasition, désinsectisation soient entreprises le plus rapidement dans les divers structures de la santé publique de la wilaya.