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L'émissaire Brahimi menace de démissionner
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 12 - 2012

L'émissaire de l'ONU est mécontent de devoir attendre d'être reçu par Bachar el-Assad pour lui délivrer les idées américano-russes de sortie de crise.
Au Caire, Lakhdar Brahimi attend son visa pour Damas. L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe est dépêché par les Etats-Unis et la Russie pour transmettre au président syrien Bachar el-Assad le plan américano-russe de sortie de crise. «Bachar le fait attendre parce qu'il n'est pas d'accord avec les propositions que Brahimi va lui soumettre au nom des Russes et des Américains», affirme au Figaro un diplomate informé des tractations en cours. Ce plan américano-russe prévoit la constitution d'un gouvernement de transition, formé de ministres acceptés par les deux protagonistes au conflit. De son côté, Assad resterait au pouvoir jusqu'à 2014 — terme de son mandat — mais sans compétences, et il n'aurait pas la possibilité de se représenter en 2014. «C'est justement ce qu'il refuse actuellement», souligne le diplomate. Selon lui, «Assad a accepté de renoncer à ses pouvoirs, mais il tient à se présenter à la présidentielle de 2014.» Une dernière exigence qui n'est plus partagée par son allié russe, depuis le round de discussions qui eut lieu à Genève, il y a quinze jours, entre les vice-ministres des Affaires étrangères américain, William Burns, et russe, Michaël Bogdanov, en présence de Lakhdar Brahimi et de son équipe de négociateurs. Mécontent de devoir attendre, Brahimi a demandé aux Russes de faire pression pour qu'Assad le reçoive rapidement. «Sinon, il constatera son incapacité à accomplir sa mission et donnera sa démission», avertit un membre de son équipe. Le diplomate algérien ne veut pas subir l'amère expérience de son dernier voyage à Damas à l'automne, lorsqu'il avait dû faire le pied de grue pendant quatre jours à son hôtel avant d'obtenir un rendez-vous avec le raïs. Mais Assad est-il encore dans la capitale syrienne ? Certaines informations, impossibles à vérifier, le disent à Lattaquieh dans le fief alaouite, sa confession. La semaine dernière, il n'a pas reçu Valérie Amos, secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des questions humanitaires, contrairement à ses précédentes visites en Syrie. En faisant attendre Brahimi, «Assad espère tirer le maximum de concessions de ses interlocuteurs», estime le diplomate précité, qui note qu'en parallèle à ces discussions, plus personne ne parle de traduire le président syrien devant la justice internationale. Au contraire, d'autres pays ont été approchés pour le recevoir, notamment les Emirats arabes unis, outre la Biélorussie, et certains Etats d'Amérique du Sud. Ces derniers jours, Russes et Américains ont continué d'échanger des listes de ministrables dans un gouvernement de transition. Mais ces pourparlers inquiètent ceux qui s'y opposent. Et ils sont nombreux. L'Iran n'est pas content d'en être tenu à l'écart. D'où l'envoi à Moscou de son vice-ministre des Affaires étrangères. La Coalition nationale de l'opposition, elle aussi, se montre hostile à de tels pourparlers. Elle rejette toute négociation avec Assad et «ceux qui ont du sang sur les mains autour de lui». Enfin, écartés eux aussi de ces négociations, les Européens pourraient marqués à un moment où à un autre leurs réserves, la France notamment. «On risque de se faire marginaliser», reconnaît un diplomate au Quai d'Orsay. «Nous avons imposé aux Américains la Coalition alors qu'ils n'en voulaient pas trop. On va également payer notre attitude hostile à l'égard des Russes depuis le début de la crise syrienne». Or jeudi, Vladimir Poutine a bel et bien confirmé l'inflexion de Moscou sur le dossier syrien. «Notre position n'est pas de laisser le régime Assad au pouvoir à tout prix, mais d'abord de (laisser les Syriens, ndlr) se mettre d'accord entre eux pour décider comment ils veulent continuer à vivre», a déclaré le président russe lors de sa première grande conférence de presse depuis son retour au Kremlin. La semaine dernière, Bogdanov avait reconnu que le régime perdait «de plus en plus» de terrain, avant d'être corrigé le lendemain par son ministère. Pour la forme.

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