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Intervention militaire française au Mali sans le feu vert de l'ONU
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 01 - 2013

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, est attendu mercredi prochain à Paris pour rencontrer François Hollande, après avoir demandé à Paris de l'aide militaire qui n'a pas tardé.
Au cours de son discours de vendredi à l'adresse du corps diplomatique français, François Hollande a précisé que «la France répondra, aux côtés de nos partenaires africains, à la demande des autorités maliennes». Il ajoutera à ce propos que son pays «le fera strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et sera prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre». Déclaration qui intervient au lendemain du début des opérations militaires françaises au Mali en réponse à la demande du gouvernement malien et non pas en réponse à une résolution onusienne autorisant les opération militaires françaises au Mali. Le chef de la diplomatie française a argumenté, dans son point de presse de vendredi soir, en s'appuyant sur les propos du président Hollande, soulignant qu'elle intervient en réponse à la demande du gouvernement de Bamako, en ajoutant que «nous ne voulons pas d'un Etat terroriste» au Mali. Tout laisse à croire que le Mali semble s'acheminer sur la voie de lendemains incertains dont les carences et les faiblesses de ses institutions, politico-militaires et constitutionnelles, avec la présence des groupes terroristes et djihadistes le placent vers un acheminement du scénario somalien aux conséquences gravissimes sur la région. Des questions dont les jours à venir apporteront des éléments de réponses pour mieux appréhender ce qui se dessine pour le mali via sa crise et notamment en direction de la région. Quelles ont été les raisons voire les blocage à l'origine de la non-tenue, au courant de la semaine dernière, de la rencontre entre Bamako et Ansar Dine et le MNLA ? Par ailleurs, les propos lancés par le président de l'Union africaine demandant l'apport et le soutien de l'Otan dans la crise malienne l'ont été trois jours avant le début des opérations militaires françaises au Mali. Aussi, la demande exprimée par le président de l'UA à l'adresse de l'Otan qui a fait fi de l'exclusivité et du rôle premier de l'ONU et de l'UA, dans la crise au Mali, pays africain, comme ce fut le cas dans les autres traitements des tensions et des conflits en Afrique. La lutte contre les groupes terroristes au nord malien, en particulier, et au Sahel, en général, étant une donne sur laquelle les acteurs régionaux et internationaux convergent, il semble que le processus politique entre Bamako et les groupes armés ayant affiché leur disponibilité au dialogue avec les autorités malienne n'a pas été une donne tout aussi convergente. Ce qui est pour rappeler la position exprimée par la Cédéao décidée à déployer ses troupes militaires au Nord-Mali, suite au coup d'Etat à Bamako orchestré le 22 mars 2012, suivi par la prise du contrôle par les différents groupes armés de la partie nord du pays. Déploiement retardé par les résolutions onusiennes sur la crise malienne, dont Ban Ki-moon a eu à déclarer que s'il y a intervention, elle se fera en septembre 201 ». Il est à rappeler que la résolution 2085, adoptée à l'unanimité, décembre dernier, par le Conseil de sécurité porte sur l'autorisation «pour une période initiale d'un an» le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma). Ce qui vient d'être bousculé par la précipitation le week-end dernier des évènements au Mali. Les opérations militaires en cours aux côtés des soldats maliens, nigérians et français, notamment par les opérations militaires d'hélicoptères de l'armée de France, ce déploiement s'est opérée sans le feu vert de l'ONU et à la demande du gouvernement malien. Déploiement escompté par la Cédéao et soutenu par Paris, et mis en stand-by par les résolutions de l'ONU adoptées jusque-là par le Conseil de sécurité en vue de l'élaboration d'un plan d'intervention dûment définis par les différents acteurs, Bamako, l'ONU, l'UA et la Cédéao, à la lumière des résultats du processus politique engagé par Ansar Dine, le MNLA et Bamako. Autre donne qui n'est pas un hasard, la présence du responsable de l'Africom, en visite au Niger, jour du début des actions et des combats au Mali. Le patron de l'Africom a soutenu jeudi que «ce que nous savons, c'est que Boko Haram a l'intention de s'étendre au-delà des frontières du Nigeria, et espère élargir son influence». Et d'indiquer plus loin dans ses propos que «nous avons vu et entendu que Boko Harem et Aqmi cherchent à coordonner leurs forces», lors d'une conférence diffusée vendredi par les radios locales de Niamey. Sur les nouvelles donnes survenues jeudi passé et toujours en cours au Mali, le général américain Ham a fait savoir que «nous savons que l'option militaire n'est pas la bonne», «mais nous devons nous y préparer. Il faut un plan bien précis et bien finalisé pour que l'intervention militaire soit efficace». Autre présence dans la région, au moment de la précipitation des évènements et des opérations militaires au Mali, celle du représentant spécial de l'ONU pour le Sahel, M. Prodi, en visite jeudi dernier à Bamako. «Maintenant, il s'agit de travailler pour créer l'espace des négociations afin de permettre la réunification du pays et surtout de préparer l'armée pour le futur», a soutenu Prodi à partir de la capitale malienne. «Il faut travailler ensemble. Bien sûr, l'aspect miliaire d'aujourd'hui n'était pas prévu et je suis venu pour avoir des informations sur ce qui se passe», a-t-il déclaré après avoir rencontré le Premier ministre Diango Cissoko, le capitaine Amadou Haya Sanogo et le Collectif des ressortissants du nord (Coren). Ceci étant, les réactions de soutien à la décision prise et exécutée par Paris en entamant ses opérations militaires au Mali se sont succédé dès jeudi soir par ses partenaires à l'Otan. De Londres à Washington, en passant par Berlin et Bruxelles, le soutien a été unanime et en faisant fi que la France, membre permanent du Conseil de sécurité, n'a pas attendu le feu vert de ce dernier mais a répondu, selon le président Hollande «à l'appel du gouvernement de Bamako».

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