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Bordj Menaïel, une immense décharge
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 05 - 2013

Le constat est effarant. Des ordures à gogo, des détritus qui envahissent tous azimuts la ville de Bordj Menaïel et ses alentours... On jette les ordures un peu partout à travers les ruelles, les quartiers, puis on les brûle, causant un problème de santé publique. Les citoyens ont pour la énième fois dépêché des délégations pour interpeller le P/APC sur le calvaire qu'ils vivent au quotidien, et ce, depuis plus de deux années.
Bordj Menaïel a perdu de sa verve. Il n'y a pas un trottoir dans la ville qui scintillerait de propreté, même les environs et les abords de nos institutions sont gagnés par des détritus faits de sachets, de bouteilles d'eau minérale vides et autres objets hétéroclites. Les endroits qui devraient être parfaitement propres parce que nous y emmenons nos enfants, c'est-à-dire devant les portails de nos écoles et aussi les marchés sont si sales qu'il est à se demander comment des épidémies ne se produisent pas. Bordj Menaïel s'enlise, et l'insalubrité a la peau dure : des détritus à chaque angle de rue et des bacs se déversant à même le sol. Les rues sont littéralement inondées par les sacs et les chiens errants s'amusent à y trouver un os. Les insectes et les microbes nuisibles pour la santé y prolifèrent au nez et à la barbe des habitants. La ville baigne dans l'anarchie, dans la saleté, les trottoirs sont squattés et la circulation piétonne et automobile est devenue difficile. Les commerçants informels vendent leurs produits aux clients et rejettent derrière eux des déchets (cartons, fruits et légumes pourris). Les ordures ménagères s'amoncellent dans les poubelles tout au long de la journée, résultat du manque de civisme du citoyen qui refuse d'observer un horaire raisonnable commun à tous et régulier pour jeter ses ordures. Chacun jette les siennes quand il veut et là où il veut. On transporte les ordures dans des voitures personnelles puis on les balance à travers la vitre sur les routes. Le spectacle est désolant à voir au point d'affirmer, avec un pincement au cœur, que la ville de Bordj-Menaïel est devenue une grande poubelle à ciel ouvert. Aussi, s'il fallait décerner un prix, la ville des Coquelicots remporterait celui de la cité la plus sale d'Algérie. La pollution se dispute, «squatte» les voies publiques, piétonnes et carrossables. Les trottoirs étant exigus, les piétons sont obligés de marcher à côté des voitures. Une conduite qui n'est jamais sans risque mais la problématique qui existe dans la ville de Bordj-Menaïel, c'est l'incompréhension des services de police qui assurent depuis quelque temps la régularité du stationnement sur l'avenue Colonel Amirouche. Ainsi, les citoyens ne comprennent pas pourquoi on ne le fait pas également dans les ruelles adjacentes à la rue Amara-Rachid, la rue du marché, la rue du stade et autres. Il faut savoir interdire ce qui est interdit. Difficile, la fonction de P/APC Parfois, pour un P/APC, décréter ou déclarer avec autorité une décision dans l'intention de mettre un terme à des agissements jugés nuisibles pour une circonscription n'est pas facile. Il est difficile de nos jours de prétendre devenir président d'une Assemblée populaire communale. Pourquoi et comment ? Les raisons en sont simples : les problèmes apparaissent aux élus locaux, toutes tendances confondues, et constituent un blocage réel à tout éventuel développement utile à la commune. Le P/APC n'est-il pas le premier magistrat de la ville ? Il est élu démocratiquement par la population qu'il est censé représenter et défendre, et a les pleins pouvoirs dans sa juridiction. Il décide, ordonne et réquisitionne, selon les lois de la République, pour appliquer les ordonnances votées à l'unanimité par l'assemblée générale. La question qui reste posée est : que peut bien faire un président d'APC lorsque ses mains sont liées, c'est-à-dire lorsqu'il réclame le soutien de tous et que cela reste lettre morte ? Plusieurs questions se posent d'elles-mêmes. Quel est le rôle du président d'APC ? Que représente-t-il pour la population ? N'a-t-il pas été choisi par cette dernière pour qu'il soit à l'écoute de ses doléances ? N'est-il pas l'autorité suprême de la collectivité locale qu'est l'APC ? Il ordonne, décide et accorde toute décision selon la réglementation en vigueur du code communal et ce, après chaque délibération. Pour ceux qui ne le savent pas, le P/APC de Bordj-Menaïel s'est battu corps et âme pour régler le problème épineux de la décharge communale qui a été fermée par des riverains il y a quelque temps. Les efforts de l'administration de l'APC de Bordj Menaïel qui, par le biais de son président, qui a travaillé dur pour répondre aux préoccupations de la population afin de prendre en charge les déchets ménagers, ont buté sur d'énormes problèmes. Que voulez-vous qu'un président d'APC fasse lorsque rien ne suit ? A Bordj Menaïel, il est difficile de mener à bien les tâches de nettoiement des lieux publics par les services de voirie, des équipes d'éboueurs et autres agents d'entretien employés par la commune. Le nettoyage des chaussées et le ramassage des ordures se font quotidiennement le jour par camions à benne tasseuse et tracteurs qui, une fois remplis, vont stationner au niveau du parc communal pour ensuite acheminer et déverser les ordures dans des endroits inconnus. Les ordures ménagères étant l'affaire de toute la population, il est nécessaire que chacun commence à nettoyer d'abord devant sa porte, comme le dit un vieux dicton. Bordj Menaïel est une ville abandonnée, et les autorités locales peinent à entrevoir le bout du tunnel.

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