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Quand «l'enfer remplace le paradis» !
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 08 - 2014

Les peuples des pays secoués par ledit «printemps arabe» commencent à se rendre compte qu'ils étaient dupés par ceux qui leur ont promis «monts et merveilles». En lieu et place de la paix, la sérénité et la démocratie promis, c'est dans la théocratie, l'insécurité et l'enfer où ils se sont plongés.
En Tunisie, la fuite du président tunisien a quelque peu sauvé le pays d'une véritable catastrophe. Lâché par les forces armées, le président tunisien a préféré quitter la Tunisie, évitant au pays une véritable catastrophe. Malgré cet état de fait, plus de 400 Tunisiens ont trouvé la mort alors que plus de 2 000 autres ont été blessés au cours de cette période d'anarchie et d'insurrection. Au moment où le peuple tunisien s'attendait de voir le paradis prédit par les créateurs dudit «printemps arabe», ils se sont réveillés dans la théocratie et l'enfer. Au lieu de la paix qui a régné sous le régime qu'on a accusé de dictature, c'est un pouvoir islamiste qui s'est emparé du pouvoir avant que le terrorisme ne s'installe en Tunisie. Ledit «printemps arabe» est arrivé en Libye pour «chasser» Kadhafi du pouvoir, comme il a été fait avec Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie. En Libye, la situation est pire car le colonel Kadhafi a choisi la confrontation, refusant de céder aux rebelles en minorité. Les faits remontent à l'année 2011, l'armée libyenne était sur le point d'intervenir à Benghazi pour reprendre le contrôle de la ville, tombée aux mains des rebelles. L'aviation française est venue à la rescousse des insurgés en bombardant les positions de l'armée libyenne qui était aux abords de la ville de Benghazi. Fort de ces milliers de militaires et des milices qui lui sont fidèles, le guide libyen savait très bien qu'il est en mesure d'écraser les «thouars» qui se sont rebellés contre lui. Malheureusement, Kadhafi n'a pas pensé un seul instant que son pays allait subir les agressions de plusieurs occidentaux et de l'Otan. C'est la France qui a ouvert le bal en allant bombarder les positions de l'armée libyenne qui était aux abords de la ville de Benghazi. Pourtant, la France a été mandatée par le Conseil de sécurité uniquement pour établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Après les bombardements aériens de l'Otan, des forces de plusieurs pays sont intervenues sur le sol libyen et ont réussi à vaincre les troupes libyennes. Cet état de fait a permis à la rébellion de s'emparer de plusieurs villes avant de mettre la main sur la capitale, contraignant le colonel Kadhafi à se replier à Syrte. Alors qu'il s'apprêtait à quitter la ville de Syrte, le convoi de Kadhafi a été localisé et bombardé par l'aviation avant que l'ordre ne soit donné aux rebelles d'aller le capturer. Fait prisonnier, le guide libyen qui était en vie a été lynché quelques heures après son arrestation. Des sources, qui restent à confirmer, ont indiqué que Mouammar Kadhafi ne devrait pas être laissé en vie et que des ordres ont été donnés aux «thouars» pour l'exécuter. Le président français, l'émir du Qatar et plusieurs autres personnalités se sont rendus en Libye, pour partager la joie des Libyens qui se sont débarrassés du méchant Kadhafi et qui devraient désormais profiter de la paix, la sérénité et sécurité. Hélas, la suite a été des plus pires qu'en Tunisie, la Libye a plongé dans la guerre civile, le pays est menacé de disparaître sauf un miracle. Les groupes islamistes se sont emparés de plusieurs villes, de l'aéroport international et s'apprêtent à prendre d'assaut la capitale Tripoli. Si les autres pays qui ont participé à la destruction de la Libye se sont reconvertis en spectateurs, le Qatar continue toujours à jeter de l'huile sur du feu en expédiant des «djihadistes» et des armes aux groupes islamistes. Selon des sources généralement dignes de foi, une livraison d'un stock d'armes qataries fourni par le Soudan à la brigade Al Nawasi est arrivée le 6 juin 2014 par un avion qui a atterri sur l'aéroport de Mitiga. La même source ajoute que Doha a été obligé de passer par l'intermédiaire du Soudan en raison du blocage par l'Egypte du survol de son territoire par des avions militaires du Qatar. Ce sont des milliers de «djihadistes» qui se préparent en Libye et qui attendent les futures instructions émanent de leurs «maîtres». En somme, les autres pays à savoir la Syrie et le Yémen brûlent toujours à l'exception de l'Egypte qui a réussi pour l'instant à s'échapper du déluge de feu. En fin de compte, le «printemps arabe» est une appellation choisie par ceux qui ont appelé et aidé les peuples de certains pays arabes à se révolter contre leurs gouverneurs, accusés de dictateurs. Pour justifier leurs faits, les inventeurs de ce dit «printemps arabe» ont indiqué qu'ils voulaient aider les peuples de ces pays à instaurer chez eux la démocratie afin de leur permettre de vivre dans la paix et la tranquillité. Malheureusement, ledit « printemps arabe» a accouché la théocratie et l'enfer pour les peuples de Tunisie, Libye, Egypte, Yémen et Syrie.

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