Le directeur de l'Etablissement hospitalo-universitaires (EHU) d'Oran, Mohamed Mansouri, a indiqué à ce propos que la «cœlioscopie » est désormais appliquée à 90% dans toutes les spécialités», annonçant l'ouverture d'un service d'hygiène hospitalière et de biologie, spécialisée dans la prévention des infections nosocomiales. Les Centres hospitalo-universitaires (CHU) connaissent de «grandes mutations» dans le cadre du processus de modernisation, notamment en matière d'introduction des nouvelles technologies dans les méthodes de soin, ont affirmé des responsables de plusieurs CHU. Dans des déclarations à l'APS en marge de leur participation à la deuxième édition du Salon international «El Moustachfa», organisé au Palais des expositions (Pins Maritimes-Alger) du 8 au 11 avril 2015, ces responsables ont précisé que les CHU seront en mesure, dans les années à venir, de répondre aux aspirations des citoyens à travers l'amélioration de la qualité des soins. S'agissant du dossier informatique du patient, le responsable a précisé que son élaboration était sur la «bonne voie». Appliqué au niveau de 43 services, le dossier fait actuellement l'objet d'évaluation par une instance internationale qui lui a accordé une notation de 5,4/7 points, a-t-il ajouté. Concernant le CHU Lamine-Debaghine de Bab El-Oued, le sous-directeur chargé des structures sanitaires, Mohamed Layeb, a indiqué que cet établissement «connaît de grandes mutations en vue de répondre aux besoins des citoyens». Pour sa part, le directeur du CHU Mustapha-Pacha, Rabah Bar, a souligné que la greffe d'organes figurait parmi les priorités de son établissement, annonçant l'ouverture d'une unité spécialisée dans la greffe de reins prélevés à partir de cadavres. Le CHU a bénéficié d'un projet de réhabilitation qui s'étalera jusqu'à 2025, consistant en la création de pôles spécialisés dotés de parkings, ce qui permettra, a-t-il ajouté, d'améliorer les prestations, notamment en termes de soins. Il a rappelé dans ce sens le projet de prise en charge du cancer chez les enfants qui connaît un taux d'avancement de 80% outre des projets portant sur la médecine nucléaire, la réalisation d'un pôle pour la prise en charge des maladies cardio-vasculaires et pulmonaires (en cours d'étude) ainsi que le développement d'autres spécialités à l'instar de la chirurgie cardio-vasculaire et thoracique.