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La bombe à retardement a été une nouvelle fois désamorcée par le président de la République
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 05 - 2015

Agissant avec professionnalisme, sagesse et beaucoup de diplomatie, le président de la République a réussi une nouvelle fois à trouver une issue heureuse au projet épineux du découpage administratif qui était susceptible de nuire à la sécurité et la sérénité du pays, et à influer sur les caisses de l'Etat.
En 2012, le chef de l'Etat a été contraint d'intervenir pour abroger la mise en application du nouveau découpage administratif. Ce même projet qui est en vérité une «bombe à retardement» a refait brusquement surface lors de la campagne électorale présidentielle. Plusieurs régions du pays ont reçu des promesses pour la reconversion de leurs communes ou daïras en chef-lieu de wilaya. Cela a donné l'occasion aux représentants de la société civile, notables et même citoyens de plusieurs villes et villages à demander la même chose. Plus d'une centaine de dossiers de villes et trois fois plus de villages ont préparé des dossiers, réclamant le reclassement en qualité de wilaya. Bien avant même que le projet ne soit étudié par le gouvernement, certaines parties qui voulaient à tout prix mettre le feu aux poudres ont fait circuler des fausses informations, allant jusqu'à annoncer le nom des futurs wilayas et nouvelles daïras. Des rumeurs les plus folles ont circulé à travers l'ensemble du territoire national. Les félicitations «mabrouk alikoum el wilaya» ont fait le tour du territoire national. Pour tenter d'authentifier sa source, chacun jure à sa manière, allant jusqu'à inventer que c'est le général X ou des hauts fonctionnaires de l'Etat qui lui auraient donné l'information. «Je vous jure que le dossier se trouve sur la table du président de la République et que le nom de notre ville a été élevé au rang de wilaya», disaient-ils. Que ce soit dans la rue, les mosquées, les cafés, les bus et ailleurs, le sujet du nouveau découpage demeure le centre des discutions des milliers d'algériens. «Peu importe l'appellation, disent-ils, wilaya déléguée, wilaya tout court ou département, l'essentiel est de décrocher le statut de wilaya». Ignorant complètement les lois de la République, les inventeurs des mensonges ne manquent pas d'ajouter : «Vous savez bien que chaque région compte sur ces hommes qui ont des bras longs afin de décrocher le statut de wilaya.» Même les Algériens établis à l'étranger n'arrêtent pas d'interroger leurs proches et connaissances dans le but de connaitre si leur ville, daïra ou commune faisait bel et bien partie des nouvelles wilayas. Certains ont commencé à monter la tête aux citoyens, les incitant à descendre dans la rue dans le cas où le nom de leur daïra ou commune ne figurait pas dans le nouveau découpage. La majorité des noms de daïra avancés officieusement comme nouvelles wilayas se trouvent à une vingtaine de kilomètres seulement du chef-lieu où elles sont rattachées et ne dépassent pas les 2 000 habitants. Cet état de fait intervient au moment où les pays les plus développés dans le monde ont procédé à la diminution de leurs département et régions. C'est le cas de la France qui a réduit à 10 le nombre des régions qui sont actuellement à 27. Il est de même pour les départements où une réflexion est en cours afin de les réduire de 130 à 86. En raison de la crise économique, certains pays ont même été contraints de réduire le nombre de leurs diplomates et de leurs représentations diplomatiques à l'étranger. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la politique de réduction du train de vie de l'Etat, entre autres, la diminution de la dépense publique. C'est le cas en Algérie où le nouveau découpage pourrait influer négativement sur l'économie du pays. Ce n'est pas par parce que les habitants d'une région ont décidé de se rendre massivement aux urnes qu'il faudrait les récompenser en leur octroyant le titre de wilaya ou de daïra. Le découpage administratif devrait obligatoirement répondre à plusieurs critères et en premier lieu l'aspect financier. Il est de même pour les autres conditions et qui sont la distance entre les wilayas, la démographie et l'éloignement des citoyens des édifices publics. Certes, certaines régions dans le Sud méritent amplement une révision de la carte administrative. Malheureusement, d'autres noms de daïra annoncés ne remplissent pas les conditions adéquates. Fort heureusement, le président de la République a vu juste en procédant à la création d'un nouveau système. A la place des wilayas, ce sont des circonscriptions qui seront créés et gérés par des «walis délégués». Les walis délégués seront sous la coupe des chefs de l'exécutif des wilayas mères, qui les aideront à prendre en charge les problèmes des communes et daïras concernés par ce nouveau découpage administratif. Ainsi, le président de la République réussit pour la seconde fois à désamorcer une «bombe» qui était sur le point d'exploser.

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