La réponse est ainsi recherchée dans les différentes interventions des institutions lors des journées consacrées à «la marque et la contrefaçon», à l'initiative de RH. International Communication. Pourtant, tout indique que ce fléau semble bien poursuivre sa modernisation. Les chiffres annoncés par Hanoune Mokrane, commissaire divisionnaire au sein des Douanes algériennes, sont éloquents. Ainsi, en 2014, pas moins de 586 750 articles contrefaits ont été saisis. Les cosmétiques arrivent en tête avec un pourcentage de 60%, l'agroalimentaire 11%, articles de sport 16% suivent. Répartition par pays d'origine : Inde 7% et Chine 93%. Des actions, dira-t-il ont été réalisées ou en cours de l'être via une batterie de textes. Le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Bouras Mimoun, a fait savoir, hier, à Alger, lors d'une journée d'étude sur la marque et la contrefaçon, qu'un laboratoire national pour le contrôle des produits industriels est en voie de réalisation, considérant que ce centre sera installé pour mettre un terme aux différents produits de la contrefaçon qui ont tendance à se développer dans les différents marchés. , M. Bouras avoue que l'Algérie ne possède pas de laboratoire à même de contrôler d'où la présence de produits contrefaits. Dans l'après-midi de mardi, Pierre Leblaquie, de l'ambassade de France, annoncera que 14% des produits contrefaits concernent la santé, et 5% à 10% du commerce mondial, soit 250 milliards de dollars par an. Quatre Français sur 10 ont déjà acheté de la contrefaçon sans le savoir. 30 000 emplois sont perdus chaque année. Pour Boudissa, directeur général d'Algerac, «l'accréditation a pour objet après évaluation d'attester que des organismes sont capables techniquement de réaliser des analyses, des étalonnages ou des essais, de procéder à des actions d'inspection, ou à des actions de certification (de produits, services, systèmes qualité ou de personnes). Le Directeur des marques au sein de l'INAPI ira droit au but, il indiquera que «la propriété industrielle a pour objet de protéger et de permettre la valorisation des inventions, des innovations et des créations dans les domaines techniques (brevets, certificats d'obtention végétale, topographie de semi-conducteurs), ornementaux (dessins et modèles) et des signes distinctifs (marque, nom commercial, dénominations sociales, enseignes, etc.). Caroline Rolshausen, conseillère régionale Maghreb propriété intellectuelle à l'ambassade de France au Maroc, rappellera les principaux actes de contrefaçon primaires : la fabrication, l'importation (fabrication à l'étranger suivie de l'importation dans le pays où il y a le brevet), l'utilisation d'un procédé ou d'un produit. La contrefaçon dira-t-elle, c'est 10% du commerce mondial et 30 000 emplois perdus en France chaque année. Enfin, Mohamed Mansouri, directeur des opérations et des systèmes d'information à l'ARPP, a situé la place et la publicité dans la mobilisation des consommateurs dans la lutte contre la contrefaçon ; les objectifs de l'autodiscipline consistent à préserver la confiance des consommateurs dans la publicité, les marques et les produits.