La Confédération africaine de football, dirigée par Issa Hayatou montre, une fois de plus, ses dents. Elle crie haut et fort que son institution ne pourra pas accompagner Musa Bility, président de la Fédération libérienne de football sans ses aspirations. Sa candidature ne sera pas soutenue. Elle fera choux blanc dans sa course pour la préscience de la FIFA. Cette réaction n'étonne personne et ne pourra étonner personne. «Issa Hayatou, son nom continuerait à faire trembler les Fédérations de football africaine. Tous les présidents sont à ses pieds et seul lui pourra décider ou recommander... Et si cela devrait être vrai. Alors ensemble posons-nous la question pour qui roule ce monsieur ? Que faire pour briguer la présidence de la FIFA, après la démission de Sepp Blatter ?», s'écrie un ex-joueur professionnel africain... Le passage obligatoire se nomme Issa Hayatou. Sauf que le Libérien, qui s'est rendu au Caire pour rencontrer les «Sages» de la sacrée CAF pour leur expliquer les raisons de sa candidature, s'est vu renvoyer au Bled avec un Non qui suffoqua ses aspirations. Le guichet de cette instance africaine a reçu Musa Bility, ce que reconnaît la CAF à travers son communiqué. «Dans la perspective des élections annoncées à la présidence de la FIFA pour le 26 février 2016, le Comité exécutif a également reçu Musa Bility, président de la Fédération libérienne de football à sa demande. Ce dernier a mis l'occasion à profit pour exposer les raisons qui ont motivé sa décision de se porter candidat à la future élection à la présidence de la FIFA. Après un échange fraternel, empreint de sincérité et de cordialité, le Comité exécutif de la CAF a décidé, à l'unanimité, de ne pas apporter à Monsieur Musa Bility le soutien sollicité de la part de la CAF et le lui a signifié, en lui souhaitant bonne chance dans la suite de son entreprise», peut-on lire sur le site de la CAF. Si l'Afrique avait supporté Sepp Blatter lors du récent congrès, elle n'a pas encore choisi son candidat pour la prochaine assemblée. En outre, il est utile de signaler au passage que «le comité exécutif de la CAF a proposé l'Egyptien Hani Abo Rida et le Congolais Constant Omari Selemani, membres du CE de la CAF et membres africains du comité exécutif de la FIFA, pour représenter l'instance africaine au sein de la «task force», réforme établie par la FIFA. Le président de cette dernière, qui, rappelons-le, doit être étranger à la FIFA, n'a pas encore été désigné.» Cela dit «afin de préserver les intérêts et l'unité du football africain, il a été convenu que l'Afrique se donnera le temps nécessaire pour étudier toutes les options et se déterminer. Le comité exécutif de la CAF se réunira les 27 et 28 octobre 2015, au lendemain de la clôture des candidatures pour la présidence de la FIFA», toujours selon une source. A défaut de soutenir un de ses paires, Issa Hayatou semble se tourner vers Michel Platini, et s'apprêterait à lui faire campagne. D'où cette question, étant le disciple de Blatter, la CAF n'aurait-elle pas déjà choisi son joker ? Mais elle prend ses devants en précisant, «afin de préserver les intérêts et l'unité du football africain, il a été convenu que l'Afrique se donnera le temps nécessaire pour étudier toutes les options et se déterminer. Le comité exécutif de la CAF se réunira les 27 et 28 octobre 2015, au lendemain de la clôture des candidatures pour la présidence de la FIFA».