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Festival d'Oran du film arabe
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 12 - 2015

Le retour du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), après une année d'absence, a marqué en 2015 le paysage culturel de la capitale de l'ouest du pays.
En effet, cette 8e édition prévue en septembre 2014, n'a eu lieu finalement qu'en juin 2015, en raison de «problèmes de logistique», selon les organisateurs. Le 8e rendez-vous du festival a été au centre de toutes les rumeurs: de sa délocalisation à Constantine, à l'occasion de la manifestation «Constantine capitale 2015 de la culture arabe» à son annulation purement et simplement, les férus du 7e art avaient du mal à obtenir l'information exacte. Des démarches ont été prises auprès de la tutelle dans le sens de maintenir sa tenue à Oran même tardivement. Ce qui a été obtenu finalement. Au total, ce sont 38 films représentant 17 pays arabes qui ont été en lice dans les sections long et court métrages et documentaires. Les thématiques abordées ont été nombreuses tout comme les sujets qui ont préoccupé les cinéastes arabes : Amour, patriotisme, exil, violence, occupation.., autant de sujets qui ont «occupé» le grand écran. Dans la section long métrage, le 7e art algérien a été présent avec deux films, «Rani Meyat» («Je suis mort») de Yacine Benhadj et «La preuve» d'Amar Hakkar. Pour la section court métrage, ce sont trois oeuvres algériennes qui étaient en lice sur les 14 sélectionnées. Il s'agit de «N'sibi» de Hassen Belaïd, «Lettre à Obama» de Mohamed Ahmadi et «Le passage à niveau» d'Anis Djaad. Enfin, trois documentaires algériens ont également retenu l'attention des festivaliers, à savoir «Calédonie, l'exil amer» d'Abdelkader Mame, «Femme 10949» de Nassima Guessoum et «Dernières paroles» de Mohamed Zaoui, qui a filmé les derniers jours de l'écrivain Tahar Ouattar, auteur de «l'As», «Ezzilzel» et «Ors Baghl». Par ailleurs, en marge du festival, un salon arabe du cinéma et de la télévision a été mis sur pied et vu la participation d'une quarantaine d'exposants de plusieurs pays arabes dont des chaînes de télévision, des producteurs de cinéma et de programmes audiovisuels, ainsi que d'autres opérateurs versés dans divers domaines du grand et du petit écran. Ces participants ont fait découvrir aux visiteurs et aux festivaliers leurs produits et leur maîtrise des avancées technologiques. Le salon se voulait également une opportunité pour encourager les jeunes talents dans le domaine et un espace de rencontres, d'échanges et de contacts d'affaires et de coopération entre les professionnels du secteur. Les organisateurs du festival ont également programmé un colloque sur le thème «Cinéma et roman» qui a permis aux académiciens, cinéastes, scénaristes et critiques de débattre des relations entre ces deux genres et des adaptations à l'écran des grandes oeuvres littéraires arabes et universelles, notamment les oeuvres algériennes. L'heure était aux hommages Comme à l'accoutumée, plusieurs figures du 7ème art national et arabe ont été honorées à titre posthume lors de cette 8e édition du FIOFA. Les défunts cinéaste Amar Laskri, les comédiens Sid Ali Kouiret, Fatiha Berber et l'égyptienne Faten Hamama, l'auteure-cinéaste Assia Djebbar et le journaliste critique syrien Qusseï Salah Derwich ont été honorés. Leurs apports et contributions inestimables au cinéma arabe et au champ culturel ont été salués. Les organisateurs du FIOFA ont également désigné le cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina, président d'honneur de cette 8ème édition, en lui rendant également un hommage particulier et appuyé à l'occasion des 40 ans de la Palme d'or qu'il avait obtenu, en 1975, au festival international de Cannes, pour son film "Chroniques des années de braise". Ce cinéaste est le seul artiste arabe à avoir décroché cette haute distinction de ce prestigieux festival. Une autre figure du monde de la culture algérienne et du roman en particulier a été honorée par le Festival pour ses 50 ans d'écriture, en l'occurrence l'écrivain Rachid Boudjedra. A cette occasion, un ouvrage regroupant une cinquantaine de contributions d'universitaires et d'écrivains autour de l'oeuvre de l'auteur de «La répudiation» et de «L'escargot entêté» a été publié. «C'est un premier hommage officiel qui m'a été rendu, le plus touchant de tous les hommages et distinctions que j'ai eu», a-t-il tenu à déclarer. Le trio gagnant Le Maroc, la Tunisie et la Palestine ont constitué le trio gagnant. Les jurys désignés pour les trois sections long et court métrages et documentaire ont eu l'embarras du choix pour désigner les lauréats tant que le niveau des oeuvres était de qualité égale. Dans la catégorie longs métrages, le grand prix «Wihr d'or» a été attribué à «L'orchestre des aveugles» du Marocain Mohamed Mouftakir. Cette oeuvre relate l'histoire d'un orchestre populaire dont les musiciens se font passer parfois pour des aveugles pour animer des fêtes réservées aux femmes. Pour le court métrage, le grand prix est revenu à «Et Roméo épousa Juliette» de la réalisatrice tunisienne Hind Boudjemaa, qui aborde la monotonie dans la vie conjugale et l'absence de romantisme après des années d'amour. Enfin, dans le registre du documentaire, c'est l'oeuvre intitulée «Je suis avec la mariée», co-réalisée par le palestinien Khaled Souleimane Ennaciri et les italiens Gabriel Del Grande et Antonio Oujoujliar, qui a décroché le «Wihr d'or». Une rétrospective de tous les films primés lors des précédentes éditions du FIOFA a été programmée dernièrement à Constantine dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale 2015 de la culture arabe».

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