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Les rapports de force ne changent jamais de camp
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 04 - 2016

Phase de transition ou simplement phase de mise à niveau des dirigeants pour les adapter à la gestion des commandes de l'Etat dans un environnement d'amincissement de moyens financiers ?
Dans les circonstances actuelles, la balance des rapports de force est du côté du pouvoir et ce, grâce, selon l'opposition, aux instruments de force qui sont mis en mouvement par le pouvoir. D'ailleurs, il en a toujours été ainsi. Impossible qu'il y ait un fair-play du fait qu'on se trouve à un carrefour stratégique qui va dessiner l'avenir. Fatalement, la légitimité historique est arrivée à sa fin dans un contexte de multiples scandales financiers. De quelle nature sera cette transition ? Aucune certitude, pour le moment sur la phase de transition. Il y en a qui disent que nous n'allons pas entrer dans une phase de transition et pourtant, il s'agit bien d'une transition puisque la fin de la légitimité historique sera une réalité. Dans un mois ou dans quelques années. La légitimité prochaine ne pourra pas se faire dans le même système. Pas les mêmes repères. D'abord pour le pouvoir, c'est le désastre stratégique. Le désastre provient de l'intérieur du pouvoir. Celui-ci a toujours investi dans l'homme, l'un des siens au détriment de l'institution. Les hommes fidèles sont eux-mêmes des institutions, surtout quand ils en sont à la tête de celles-ci. Il n'y a pas de wilaya, il y a des walis. Il n'y a pas de ministères, il y a des ministres. Il n'y a pas de mairies, il y a des maires. C'est ça la nature du système. Comment aborder cette phase ? Dans l'apaisement et la sérénité ? Certainement que non. Il y a une détermination du pouvoir qu'incarne le Président. Il y a une détermination de l'opposition. L'opposition dit que le système (ou le Président, ou alors le camp dit présidentiel) va s'accrocher pour sauver l'équipe quitte à sacrifier le pays, ou plutôt le peuple. Sauver les hommes en poste, c'est-à-dire les amis, quitte à sacrifier les institutions alors qu'il aurait fallu faire le contraire. Plusieurs exemples assez illustratifs dans l'esprit de l'opposition. Lors des émeutes de la période dite des aarchs, compte tenu de la mauvaise gestion de la situation née de l'assassinat ou de l'homicide involontaire (une version pour chacun des deux camps) du jeune Massinissa, le système a préféré garder en poste son ministre de l'Intérieur plutôt que de donner une chance aux jeunes de rentrer chez eux en disant que le pouvoir a pris ses responsabilités. Ceux qui sont du côté de la logique de puissance répressive sont plus coupables que ceux qui sont du côté de la logique de dialogue, ou alors simplement d'écoute. La démocratie ? Il y a ceux qui s'engagent à garder le pouvoir, il y a ceux qui s'engagent à accéder au pouvoir, et il y a ceux qui exigent pacifiquement la fin d'un système politique qui n'a pas réussi à atteindre tous les objectifs poursuivis depuis bientôt 54 années de cela, à savoir les objectifs politiques et économiques pour le pays dont ils disaient qu'il allait atteindre le niveau de l'Espagne. Chacun de ces trois ensembles s'est engagé soit pour des enjeux de pouvoir, soit pour des enjeux de rupture avec le système. Le système ce ne sont pas des personnes, le système ce n'est pas une personne, le système c'est personne. C'est un comportement.

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