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Droite, centre, gauche
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 08 - 2016

On parle beaucoup dans les pays riches et industriels de la structuration de leur champ politique en centre, gauche et droite, avec tout ce qui en découle sur les visions économiques et sociales.
Mais, malgré le fait que le modèle du libéralisme économique (et politique) se généralise dans le monde, cette sédimentation n'est pas adoptée partout dans le monde, y compris dans les pays arabes. Serait-il possible d'aller vers le libéralisme économique en ignorant le libéralisme politique ? Le libéralisme économique libère l'individu et fait l'apologie de l'initiative privée et individuelle, et cela est aussi valable pour ce qui concerne le champ politique.
C'est la confusion qui en résulte pour les pays arabes qui acceptent de s'engager sur la voie du libéralisme économique sans en faire de même par l'emprunt de la voie de la concurrence politique. Il était encore possible immédiatement après le 5 octobre de l'année 1988 de se revendiquer de forces progressistes avec tout ce qui sert d'accompagnement sur le plan économique.
Qui se revendique encore du socialisme tant sur le plan économique que politique ? Il serait intéressant d'effectuer un sondage pour voir s'il y en a encore qui s'en revendiquent, s'il y en a qui en ont entendu parler, car il semble qu'il ne s'était pas agi de convictions mais d'une adhésion «intéressée» à un courant porté sur le plan des slogans et qui était pris en charge par le pouvoir pour ses références au social et à la justice sociale qui étaient les composantes principales du discours dominant.
Bien que la Constitution de l'époque ait contenu une disposition qui interdisait la révision de celle-ci sur les principes d'irréversibilité de la révolution socialiste, le poids du courant mondial libéral a forcé justement à cette révision plus particulièrement. Y a-t-il une droite et une gauche dans le champ politico-économique de l'Algérie ? On n'en parle ainsi en ces termes ni dans le champ politique ni dans le champ économique.
On ne sait pas du tout ce que c'est, d'autant qu'on ne parle plus de promouvoir le socialisme ni de rejeter le capitalisme. On parle bien de la mondialisation, et à part que celle-là nous a été imposée, comme le faisait valoir le Président, on répète quand même souvent que notre économie doit se mettre à niveau pour s'intégrer avec profit dans la mondialisation. Tout converge vers le fait qu'il n'y a pas d'autre alternative.
Il n'y a pas d'autre choix. Quand bien même que le système économico-financier en vigueur, à savoir le néo-libéralisme est responsable de la crise financière internationale et de la récession économique qui s'en est suivie, il est soutenu qu'il n'y a pas d'alternative à un système qui a coulé l'économie mondiale. Les concepts de gauche et de droite ne commencent à se faire connaître et identifier que s'ils sont vulgarisés et que des parties des populations et de la classe politique s'en saisissent et s'y reconnaissent, ce qui n'est absolument pas le cas chez nous.


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