L'objectif de réduire 1,8 million de barils/jour par l'Opep et 11 pays non-membres «devrait être atteint à 100% dès février prochain», a affirmé jeudi à Alger le ministre de l'Energie Noureddine Boutarfa, lors d'un point de presse. Au delà, de la réduction de la production, et de la reprise de l'exploitation des gisements non conventionnelles par les Etats Unis, nous avons noté, que Sonatrach voulait en finir avec les erreurs du passé qui ont fait que l'Algérie, pays producteur de pétrole, dépendait d'importantes quantités pour ses besoins de consommation interne des importations de carburants qui coûtent la bagatelle plus de 4 milliards de dollars par an. Les trois nouvelles raffineries d'une production possédant une capacité de production de 5 millions de tonnes/an, chacune en essence sans plomb, gasoil, butane, propane, GPL, kérosène et autres bitume permettront vers les années 2019 ou 2020 à l'Algérie de passer du statut d'importateur à celui d'exportateur, tout en satisfaisant les besoins de notre marché intérieur. Dans cette optique, Sonatrach vient donc de s'orienter vers la transformation du brut, et la commercialisation des divers types de dérivés. Dans ce cadre M. Boutarfa a estimé que ce genre de signatures confirme que la Sonatrach s'oriente de manière plus significative vers la transformation et la pétrochimie, dans le cadre de l'exécution des instructions du président de la République qui tient à ce que «tous les citoyens algériens profitent de leurs propres ressources», rapporte une dépêche de l'APS. Le contrat Sonatrach-EIL porte sur la réalisation d'études-suivi-conseils pour la réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1K de Skikda, ce qui permettra de réduire le recours à l'importation de cette matière première pour le complexe CP2K. La réhabilitation de cette unité, d'une capacité de production de 120.000 tonnes/an d'éthylène, vise la valorisation des 164.800 tonnes d'Ethane produites annuellement par le complexe GNL de Skikda (GL1K), expliquent les cadres de la Sonatrach. D'un coût de 7 millions d'euros, le contrat avec EIL devrait être exécuté dans un délai maximum de 23 mois. Quant au protocole d'entente Sonatrach et Versalis, la plus grande société italienne opérant dans le domaine de la pétrochimie, il porte sur les études de faisabilité de la réalisation en Algérie de complexes pétrochimiques, et le renforcement de la coopération entres les deux sociétés dans le domaine de la pétrochimie. Ainsi, un comité mixte de pilotage sera mis en place et se chargera de l'identification et de l'évaluation des projets et axes de coopération entre les deux sociétés dans le domaine de la pétrochimie. Un groupe de travail mixte sera également installé pour la réalisation d'études de faisabilité des projets identifiés dans ce cadre. Le deal trouvé à Vienne, après les consultations qui se sont déroulés à Alger à la fin du mois de septembre 2016, entre les pays exportateurs de pétrole, membres ou non de l'OPEP, semble tenir les buts fixés, puisque, selon M. Bouterfa, la réduction effective a déjà atteint 1,5 million de barils jour, quoique l'objectif était de 1,8 millions de baril/jour, toujours selon les déclarations du ministre de l'Energie faites à la presse, en marge de la signature par Sonatrach d'un contrat, et d'un protocole d'entente respectivement avec la société indienne d'Engineering EIL et l'italienne Versalis, filiale du groupe ENI. Le contrat Sonatrach-EIL porte sur la réalisation d'études-suivi-conseils pour la réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1K de Skikda, ce qui permettra de réduire le recours à l'importation de cette matière première pour le complexe CP2K.