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Macron réveille le négativisme de la droite
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 02 - 2017

La droite et l'extrême droite, suite aux déclarations accordées à ‘'Echourouknews''par Emmanuel Macron, ancien ministre de l'Economie, et actuel candidat à la présidentielle de 2017, a soulevé le début d'une tempête qui n'a pas finie de faire le buzz.
Traités comme incarnant des propos «indignes», par François Fillon à l'égard d'Emmanuel Macron qui avait déclaré à Alger qu'«il était inadmissible de faire la glorification de la colonisation, (...) comme certains auraient voulu le faire il y a dix ans», et que «la colonisation était un crime contre l'humanité, un acte de vraie barbarie», qu' «elle a fait partie de l'histoire française», et que «cette période faisait partie d'un passé que nous devons regarder en face», Macron a estimé que tout en reconnaissant ce crime, qu'«il ne fallait pas tomber dans la culture de la culpabilisation avec laquelle on ne construit rien» , et qu'«il ne fallait pas balayer ce passé», admettant que «la présentation des excuses à l'égard de celles, et de ceux envers lesquels nous avons commis des erreurs» pouvait «réconcilier les mémoires pour la construction d'un pont favorable à un partenariat beaucoup plus stable». Qualifiant la colonisation de système politique «d'acte de non reconnaissance de l'autonomie d'un peuple», coupable «de crimes terribles», car il y eut de «la torture et de la barbarie», Macron enfonce le clou dans les esprits bien pensants de la classe négativiste en touchant les paradoxes mis en avant, par pour justifier que la France demeure le berceau des droits de l'homme. A ce sujet le candidat à la prochaine présidentielle dira que «la France a installé les droits de l'homme en Algérie, seulement, elle a oublié de les lire». Toutes les principales chaines de télévisions françaises d'informations ont largement débattues les propos d'Emmanuel Macron, en consacrant à ses adversaires politiques, l'occasion de lui asséner de farouches critiques au sujet de sa démarcation par rapport à ceux qui pensent que la colonisation a eu des effets bénéfiques pour les peuples opprimés. Jugeant « indignes d'un candidat à la présidence de la République française», le fait que Macron qualifie de «crimes contre l'humanité la colonisation française», François Fillon, qui cherche comme son mentor Nicolas Sarkozy à ratisser large dans le camp de l'extrême droite, a, lui aussi, sans ambages, condamné lors de sa visite à la Réunion le colonialisme et l'esclavage, en soulignant : «Que cela soit la colonisation, ou que ce soit l'esclavage, il s'agit d'un crime des plus abominables commis par l'humanité». Le colonialisme représente le stade suprême de l'exploitation de l'homme par l'homme, celui entre autres, de la traite humaine. Macron a bien spécifié qu'«il ne fallait pas balayer ce passé», admettant que les générations qui ont souffert des effets négatifs de la colonisation, avaient droit à la présentation des excuses, et que «les générations postindépendance qui subissent les stigmates du colonialisme, ont droit à ce que la réalité aussi pénible, et aussi exécrable soit-elle, fassent l'objet de repentance de la part des héritiers d'une éducation, qui continuent aujourd'hui à tenter de glorifier le colonialisme.» Cette exploitation politique, comme elle apparaît dans la promulgation de la loi du 23 février glorifiant le passé colonial de la France, est un danger pour les peuples aspirant à édifier des coopérations dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant. Bouteflika, bien avant que Macron ne tourne le couteau dans la plaie historique, avait dit à ce sujet : « D'aucuns auront poussé leur mépris jusqu'à promulguer une loi à ce propos. Une loi qui, en dépit de toutes les mutations survenues dans le monde, de la repentance de nombreux anciens colonisateurs, et de leur reconnaissance officielle de leurs crimes contre les peuples colonisés, dénote cette nostalgie qu'ils nourrissent à l'égard d'un passé colonial, pourtant si abject et si odieux». Après avoir rappelé la difficulté de dissimuler la vérité historique, le chef de l'Etat avait affirmé que «toute tentative d'ignorer cette vérité, ou de l'instrumentaliser en faveur d'intérêts personnels, (...) ne fera qu'élargir le fossé et compromettre l'avenir des relations entre les deux pays».

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