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La fermeture des routes, des mairies est-elle devenue une tradition !
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 02 - 2017

Pourquoi les citoyens ferment-ils les routes ? De quel droit pénalise-t-on les automobilistes ? A-t-on l'autorité de fermer une mairie ou une daira ? Cette manière de faire est-elle devenue une culture dans notre pays ?
Cependant, il est navrant de voir ce genre de comportement et de voir des jeunes qui barricadent des axes routiers à l'aide de pneumatiques brûlés et divers objets, tandis que d'autres accourent vers le siège de la daira ou de l'APC pour fermer les portes... Routes coupées est le leitmotiv des Algériens pour se faire entendre, d'être écoutés par les hauts responsables de la wilaya de Boumerdès. En effet, la RN Tizi-Ouzou-Alger a été fermée à la circulation par les habitants de la cité Mustapha-Benboulaid ( plus connue par la Caper) côté ouest de Bordj Menaïel, une petite agglomération relevant de la daira de la ville des Coquelicots, qui ont utilisé des objets hétéroclites et des pneus enflammés pour revendiquer le droit à une vie plus descente. Une manifestation pacifique qui a paralysé toute la circulation sur l'axe principal de l'autoroute Alger-Tizi-Ouzou-Dellys-Béjaïa, important tronçon routier. Les citoyens se disent victimes des inondations à répétitions suite au deferlement de l'oued qui se trouve à proximité de leur cité, un oued à qui on a construit sur son parcours des dalles de béton, les dernières intempéries qu'a connue la région ont davantage mis à mal cette localité avec des eaux pluviales qui ruisselaient de partout, l'inexistence des avaloirs et des caniveaux et l'absence totale du système d'évacuation des eaux pluviales a fait en sorte que la cité Mustapha Ben Boulaid soit totalement inondée et que des familles toutes entiéres, vieillards, femmes et enfants sont sortis de leur domicile afin d'éviter le pire, les trottoirs, à leur tour, ne sont pas aménagés ce qui fait que les habitants s'embourbent complétement dans la boue en longeant les contrebas de la chaussée. La défaillance de l'APC est flagrante, les élus locaux décriés, les élus APW également suite aux dernières intempéries qui ont rendu les rues de la ville de Bordj Menaïel méconnaissable, tant la boue et les flaques d'eau les ont envahies de presque partout, plusieurs axes routiers ont été inondés, les routes se transforment en riviéres, les escaliers en cascades, les maisons noyées par les eaux, l'inondation récurrente des routes, lors de fortes pluies, est liée à des problèmes structurels de planification et de maintenance. «Le systéme d'évacuation des eaux est défaillant à Bordj Menaïel ou même de petites quantités de pluie peuvent causer des inondations » affirme un habitant ! l' inondation de la voirie en zone urbaine, à chaque averse, est due à l'absence de réseaux de drainage bien conçus pour évacuer les eaux pluviales. Aussi, il est très important de signaler que les élus locaux doivent mettre fin au bricolage car comment se fait-il que le projet de wilaya pour l'élaboration d'une route de sortie vers Tizi-Ouzou a été réceptionnée sans que les services techniques ne constatent qu'aucun drainage ni assainissement des eaux usées et des eaux pluviales n' a été élaboré. De quel droit a-t-on fait acte de service fait ? Grave ce qui se passe dans notre pays étant donné que le bricolage et l'incompétence des hommes fait sensation. L'absence de réseaux de drainages des eaux pluviales dans la localité de Bordj Menaïel a causé de sérieux de dégats au niveau routier où le bitume est sérieusement endommagé ou d'énormes nids de poules se sont formés, la chaussée s'est transformée par la force des eaux, en de véritables bourbiers. Les habitants de la banlieue de Bordj Menaïel en l'occurrence » la Caper » ont exprimé leur colére suite à la situation lamentable qui prévaut au sein de leur environnement. Selon les protestataires, le problème est lié directement aux regards des eaux usées qui deversent vers la zone d'activité et où l'obstruction des ouvrages et des caniveaux par les propriétaires de cette dite zone. Ce probléme refait surface à chaque fois et cela depuis plusieurs années et qui met la vie des citoyens en danger mais cette année il s'est aggravé après les dernières intempéries. Les eaux usées remontent en surface et inondent les lieux, créant ainsi des situations déplorables. Ces derniers dénoncent le travail de bricolage fait par les services concernés et interpellent les autorités locales afin de régler ce problème dans les plus brefs délais- malheureusement on a refusé de les écouter alors la seule manière c'est la fermeture des routes........qui est devenue une culture chez les Algériens. Cependant les habitants de La Caper souffrent depuis plusieurs années des inondations à chaque intempérie, ils sont dans leur droit légitime de réclamer une vie plus descente.

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