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Pourquoi consommer les produits du terroir
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 03 - 2017

Comment l'économie algérienne a été prise pour cible, avant d'être agressée ? Voulait-on la mettre à genoux ? En tout cas l'instinct national n'a guère fait défaut. Comme à l'accoutumée.
Les stigmates des blessures sont là, pour rappeler les phases malheureuses vécues. En effet, il est nécessaire de repasser en revue les différentes étapes. Ces dernières n'auraient pas eu d'impact sur notre économie, et par conséquent sur la souveraineté. On ne donne que quelques exemples pour étayer le sujet. La lutte entre la vache laitière et la fameuse boite de lait en poudre. Durant les années 80, le ministère de l'Agriculture avait alors encouragé le développement de la production laitière en important des vaches laitières, en les mettant à la disposition des «paysans» pour produire le lait cru, et le mettre sur le marché national. Le lait cru était indexé à 25 DA, avant de l'être à 35 DA, et ensuite à 45 DA le litre. Les producteurs de lait en Europe, ayant subi le coup, ont été encouragés par des primes sous différentes formes de soutien, pour maintenir la production, et bénéficier ensuite d'un accompagnement pour promouvoir la déshydratation du lait pour le transformer en poudre. La boite de «Lahda» offre cinq litres de lait par réhydratation et ne valait que 7,50 DA. Alors les citoyens avaient cinq litres de lait pour 7,50 DA, et le lait de vache pour 35 DA le litre. C'est le début d'une démarche agressive contre l'économie algérienne. Le choix était fait, le lait cru n'ayant plus de demandeurs. Les vaches étaient alors abattues en boucheries. Le lait en poudre s'installe. Une année plus tard, la boite Lahda passe à 17,50 DA, ensuite à 35 DA, puis à 95 DA, avant d'atteindre actuellement une fourchette entre 230 et 450 dinars. Ce que l'on doit retenir Les Européens ont réussi parce que nous sommes tombés dans leur jeu, par la soi-disant loi de l'offre et de la demande et de l'économie de marché. Finalité : nous n'avions plus de vaches laitières, et nous avions besoin de lait parce qu'il est le seul aliment protéinique à la portée du pauvre. L'Etat est le seul à prendre en charge la différence en termes d'argent. Deuxième cas de figure : les bananes infectées au chlordécone A un certain moment, après que la «Politique agricole commune» ait été instaurée en Europe, il y eut beaucoup de lois, entre autres, la conservation des produits alimentaires. Pour la banane, se sont des intrants dangereux, entre autres un pesticide qui rend la banane résistante, et se conserve pour une longue durée. Sur les étals des marchés, il n'y avait plus de bananes naturelles mouchetées en fin de journée. Les commerçants, et surtout les grandes surfaces, n'avaient plus de pertes en bananes. La banane tient alors plus longtemps, même les mouches et moustiques ne se posaient plus sur les bananes. (Le chlordécone, ou képone) est un produit phytosanitaire, un pesticide organochloré de la famille des bishomocubanes comme le mirex (et le Kelevan). Ce produit a été largement utilisé dans les bananeraies, jusqu'au jour ou des rapports sanitaires alarmants confirment qu'il est la cause de plusieurs cancers. Son utilisation a été alors interdite. Mais il leur fallait nettoyer ce produit qui a infesté la terre. La solution est trouvée : il sera sucé pendant près de vingt ans par des bananiers. Leurs productions interdites, au sein même de ces pays producteurs de banane, et bien sûr en Europe, elles seront «liquidées» en Algérie. Cela ne sera pas sans conséquences sur la santé publique. Les mêmes cancers de la prostate, des reins, du foie, du colon et de la rate, qui ont été détectés dans les pays bananiers font leur apparition chez nous. La mort était la seule délivrance pour les cancéreux. Les importateurs, conscients de l'ignominie de leurs actes, les contrôleurs phytosanitaires aux frontières ayant eu eu aussi la même responsabilité. Celle de l'atteinte à la souveraineté nationale et de la mort des citoyens. Sur les marchés boursiers la banane était négociée entre 1,5 à 2,5 euros le kilogramme. En Algérie le kilogramme ne dépassait guère les 48/50 DA. En cette période, cette devise valait au change parallèle 14,50 DA pour seul Euro. Soit plus de 260 DA le kg sur site. En faisant les comptes, il y a quelque chose qui cloche. Influence sur la production nationale Il y a d'abord «les arrivages» estimés à plus d'un million de cartons par mois. Cédé au détail au prix de 70, 80, ou 90 DA, la banane n'atteindra les 110 et 150 DA le kilogramme que rarement. C'est une concurrence déloyale contre la production nationale des autres fruits, et dont le prix de gros n'avait guère dépassé les 35 DA alors que le prix de revient d'un kg de pommes était au bas mot de 48 DA. Les arboriculteurs, ne pouvant plus tenir le coup, ont du abandonné leurs exploitations. Les mieux nantis ont décidé une reconversion. Au Sersou et à la Mitidja plus d'un million (1.000 000) de pommiers, en sus de deux millions (2.000 000) de poiriers et d'abricotiers, sont déracinés pour raisons économiques c'est le même phénomène du lait et de la vache laitière qui se répète. Le facteur commun : des importateurs véreux, cause d'un massacre progarmmé de l'économie nationale.

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