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Les partis politiques face au divorce Etat-citoyens
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 04 - 2017

La campagne électorale des législatives prévues le 4 mai prochain débute le 9 avril jusqu'au 30 du mois avec la participation d'environ 12 591 candidats de différentes formations politiques. Le nombre d'électeurs concernés par les législatives, à l'issue de la révision exceptionnelle des listes électorales, est de 23 251 503 électeurs, dont 45,85% sont des femmes.
Les réformes en profondeur du fonctionnement de la société algérienne et non des replâtrages organisationnels, impliquent d'analyser avec lucidité les relations dialectiques réformes, les segments de la production de la rente (Sonatrach) et celui de sa redistribution (système financier), les gagnants de demain n'étant pas forcément ceux d'aujourd'hui. Lorsque la valeur de la rente des hydrocarbures s'accroît, paradoxalement les réformes sont freinées et l'on assiste à une redistribution passive de la rente pour une paix sociale éphémère avec l'extension de la corruption et une concentration excessive du revenu national au profit d'une minorité rentière. Ce couple contradictoire rente/réformes traduisant des luttes de pouvoir pour le partage de la rente, explique fondamentalement l'instabilité juridique et le manque de cohérence et de visibilité dans la réforme globale. Ce qui m'amène à aborder les fondements du système partisan et de la société civile. 2.- Deux scénarios 2019/2020 Le premier scénario, serait le statu quo, allant droit au FMI 2018/2019 avec l'puisement des réserves de change, ne faisant pas les réformes nécessaires vivant de l'illusion d'un retour à un cours du pétrole supérieur à 80 dollars et des discours d'autosatisfaction, source de névrose collective, déconnectés des réalités tant locales que mondiales. Ce serait une erreur politique d'une extrême gravité, une fuite en avant (après moi le déluge) d'attendre les élections législatives de 2017 comme solution à la crise, se livrant entre temps à de l'activisme sans procéder à de véritables changements, car en économie, le temps ne rattrape jamais. Entre-temps, la crise financière risque de s'accentuer avec une demande sociale croissante, des exigences accrues de la jeunesse dont plusieurs centaines de milliers de diplômés, qui exigera un emploi et un logement. Ceux qui travaillent actuellement, auront plus en 2030, 60 ans et seront en retraite. De ce fait, il est à prévoir que sans hydrocarbures, et c'est une forte probabilité, il y aura forcément suppression du ministère des Hydrocarbures et celui de la Solidarité nationale avec le risque d'implosion de la Caisse de retraite, et sans devises pas d'attrait de l'investissement. Il s'ensuivra un chômage croissant, des tensions sociales et une instabilité politique à l'instar des pays les plus pauvres de l'Afrique subsaharienne, et le risque d'intervention de puissances étrangères. Quant au second scénario, et je suis optimiste quant à l'avenir l'Algérie, il se base sur les conditions favorables de développement de l'Algérie se fondant sur une profonde moralisation de la vie politique, sociale et économique afin de préparer l'après-pétrole grâce aux réformes de structure. Cela impliquera une révision profonde de la politique socio-économique en misant sur des segments de savoir en évitant l'instabilité juridique, le manque de cohérence et de visibilité. La corruption source d'une démobilisation générale, serait alors combattue par de véritables contrepoids démocratiques et non par des organes techniques, aux ordres, de peu d'efficacité, dans les faits et non par des textes. Dès lors la sphère informelle intimement liée à la logique rentière, produit de la bureaucratie et des dysfonctionnements des appareils de l'Etat qui favorise cette corruption, serait intégrée progressivement au sein de la sphère réelle. Le développement se fonderait alors sur les piliers du développement du XXIe siècle, tels que la revalorisation du savoir, l'Etat de droit et une nouvelle gouvernance par la réhabilitation du management stratégique de l'entreprise et des institutions, et une libéralisation maîtrisée grâce au rôle central de l'Etat régulateur. Le dialogue politique, économique et social évitant la concentration excessive du revenu national au profit de rentes spéculatives destructrices de richesses aurait remplacé les décisions autoritaires. L'on aurait préparé un nouveau modèle de consommation énergétique reposant sur un Mix dont les énergies renouvelables. L'on aurait réhabilité l'entreprise publique et privée, loin de tout monopole, seule source de création de richesses permanente. Et l'on aurait misé sur l'investissement immatériel qui manque aujourd'hui cruellement à l'Algérie privilégiant la qualité et non la quantité de l'enseignement du primaire au supérieur et la formation professionnelle qui devra être réhabilitée. La population algérienne était de 41 millions d'habitants au 1er janvier 2017 et sera d'environ 50 millions en 2030 avec une la demande d'emplois additionnelle qui varierait entre 300 000 à 400 000 personnes par an, nombre d'ailleurs sous estimé puisque le calcul de l'ONS applique un taux largement inférieur pour les taux d'activité à la population féminine, représentant pourtant la moitié de la population active et dont la scolarisation est en forte hausse, qui s'ajouteront au stock de chômage. Aussi, existent deux scénarios pour l'Algérie : réussir les réformes ou aller vers le FMI horizon 2019/2020. C'est que tout modèle socio-économique est porté par des forces politiques, sociales et économiques pour sa mise en œuvre. L'Algérie devra tenir compte de la dure réalité qui est la transformation du monde qui nous entoure, devenu avec la révolution des nouvelles technologies une maison de verre, monde turbulent et instable qui préfigure d'importants bouleversements géostratégiques, notamment en Méditerranée et en Afrique. Cela nécessitera des stratégies d'adaptation tenant compte de la projection de notre environnement, bien commun, où le dialogue des cultures fondée sur la tolérance sera déterminant, pour éviter le sous développement, la misère et des conflits préjudiciables à l'avenir de l'humanité. En ce mois d'avril 2017, les Algériens veulent vivre leurs différences dans la communion et non dans la confrontation. L'Algérie qui traverse une phase cruciale de son histoire a besoin qu'un regard critique et juste soit posé sur sa situation sur ce qui a déjà été accompli et sur ce qu'il s'agit d'accomplir encore au profit exclusif d'une patrie qui a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d'une même ambition et d'une même espérance : un développement harmonieux conciliant efficacité économique et une profonde justice sociale (Suite et fin) Dr Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, expert international

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