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Une nouvelle ville en proie à des grands manques
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 06 - 2017

Sidi Ali Labhar s'adjuge aujourd'hui et sans conteste le statut de nouvelle ville. Vaste localité, qui aussi bien pieds dans l'eau, située sur les flancs de l'oued Soummam, de Tamellaht et des rivages de ses étendues plages, débordant généreusement vers Ireyanen, Maghra et le Sahel, elle peut d'ores et déjà prétendre au statut sans équivoque d'une commune à part entière.
A l'heure même où la wilaya s'engage dans une dynamique des plans d'éclairages redonnant à toute la ville toute sa luminance et beauté, cette cité en souffre de la défaillance de cet éclairage. La vie s'anime progressivement, un train-train, dont il faut pour autant combler les carences d'une localité neuve, qui n'a pas encore fini de se dépoussiérer et d'opérer des travaux dont les rejets de casses s'accumulent en ses pourtours devenus des décharges importantes. Vaste localité, qui aussi bien pieds dans l'eau, située sur les flancs de l'oued Soummam, de Tamellaht et des rivages de ses étendues plages, débordant généreusement vers Ireyanen, Maghra et le Sahel, elle peut d'ores et déjà prétendre au statut sans équivoque d'une commune a part entière. Elle continue pour autant de dépendre de la municipalité mère de Béjaïa, dont la gestion lui incombe totalement. Si de prime à bord, certains équipements sociaux venaient à lui manquer, le temps et toute la diligence du staff communal sont à même de les lui inscrire, car nombreux projets restent à l'actif de cette importante agglomération, pour meubler les innombrables poches de terrains encore restantes. L'essentiel y est pour l'heure, et ce, qui manque sensiblement reste cette entité à même de gérer cette si vaste cité à laquelle se greffe un aéroport international, une cité université et une population qui avoisine quelque 20 mille âmes. Les commerces restent insuffisants, des aménagements de locaux se mènent tambour battant pour rattraper les retards, mais faute d'abondance, l'essentiel y est, rien ne manque pour autant, sauf a priori des prix assez élevés et un comportement irrégulier de certains commerçants, faute de concurrences. Un marché des fruits et légumes qui fait sensiblement défaut serait le grand bien venu, quand on sait que, d'une part, les espaces où l'installer ne manquent pas, et par ailleurs, l'opportunité l'alimenter rapidement par un marché de gros existant sur place est plus qu'un avantage à exploiter. En termes d'activités culturelles, un grand vide hante cette ville dont l'oisiveté risque de pousser ses jeunes à une débauche qui guette en permanence. Mis à part quelques activités culturelles de circonstance, c'est le désert. La maison de jeunes, la bibliothèque et autres équipements de jeunes viennent d'être à peine lancés en travaux, et une maison de la poterie, ne joue pas pleinement le rôle social qui lui est dévolu. L'autre grand dilemme qui reste à lever dans l'urgence reste et demeure son éclairage public, celui-ci, ne s'allume qu'en moitié, éclairant sa partie intérieure et arrière, pendant que son entrée est toute sombre, livrée aux ténèbres et à l'insécurité que cela suppose. Situation des plus inconvenantes et menaçantes pour le bien-être, dès la tombée de la nuit, et quand on sait que cela dure. L'autre fâcheuse anomalie de cet éclairage défectueux, qui est supposé «intelligent» fonctionner par un automatisme se déclenchant de lui-même, fonctionne inversement en discontinue, dans l'autre partie. On croit que cette situation qui s'étire, créant tout cet inconfort et amalgame, serait due qu'à un simple coup de circuit au niveau d'un des blocs ! ? A l'heure même où la wilaya s'engage dans une dynamique des plans d'éclairages redonnant à toute la ville et sa périphérique toute leurs luminances et beautés, cette cité souffre de la défaillance de cet éclairage. La cité dispose de son agence postale, de son antenne d'état civil, de son centre de soins, autant d'équipements qui prouvent sa prise en charge effective par la municipalité, il en demeure pas moins qu'il faudrait revoir son plan de nettoiement, augmenter les lignes de transport et revoir l'itinéraire des bus de la ligne 29 qui n'accède pas au centre de la cité, aménager une station de taxis et en fixer le prix de la navette vers le centre ville qui est laissé aux soins de la corporation qui exige pour le moment 600 dinars. Absurdité. Nombreux projets sont en train de sortir du sol, à l'image de la polyclinique et du centre de transfusion sanguine qui donnent à l'environnement les allures d'une cité en chantier, ponctués par des vestiges de bâtisses en construction à l'abandon ou des deux blocs prévus en locaux commerciaux, mais dont rien ne semble les prédestiner pour tels, continuant pour le moment d'être un refuge pour délinquants. A affecter de suite à leurs éventuels propriétaires s'il en est, ou à fermer absolument avec portails et murettes pour en ralentir les dégradations, il y va de l'intérêt public.

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