La liste établie par Madjer est, à quelques noms près, la même que celle d'Alcaraz, Gourcuff et avant eux Rajevac et Leekens. Il a pratiquement reconduit la même composante dans ce qui s'apparente à, on prend les mêmes et on recommence. Il mise sur les mêmes joueurs pour entamer une nouvelle ère et une aventure qui ne s'annonce pas de tout repos. Le nouveau sélectionneur table ainsi sur la continuité et sur la stabilité de l'équipe pour mener à bon port une équipe naufragée, blessée et qui a complètement perdu son âme. Un travail colossal attend le trio investi pour justement redonner âme à des Fennecs, égarés et perdus depuis que le rêve du Brésil où ils ont atteint le second tour du mondial s'est transformé en cauchemar dans les brousses africaines. Ce trio, fins connaisseurs de la chose footballistique, tenteront de rétablir la situation et, bien évidemment les faire avancer. Ce n'est pas du tout facile quand on connaît les difficultés rencontrées par les Verts, certainement assommés par ce qu'ils ont réussi au Brésil. Le même scénario vécu dans les années 80 quand au sortir du mondial mexicain en 1986, l'Algérie a perdu son football bien qu'elle ait réussi à remporter la CAN 1990, organisée par notre pays. On n'a plus relevé la tête depuis jusqu'à l'arrivée massive des binationaux qui, faut-il le reconnaître, ont hissé haut le drapeau algérien. Madjer et ses deux adjoint ont auront non seulement à redresser la situation mais à inculquer la mentalité de guerriers à nos joueurs, chose qu'ils ont perdue depuis le mondial brésilien. L'Algérie se doit de relever ce défi et revenir au plus vite sur le devant de la scène africaine. Elle doit reprendre la place qui est la sienne et ne plus refaire les mêmes bêtises qui nous ont value l'humiliation dans les éliminatoires du mondial russe et une dégringolade dans le classement de la FIFA. Madjer et ses adjoints ont du pain sur la planche.
