Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé mercredi que «la disparition de l'artiste plasticien Salah Hioun a laissé un grand vide après 52 ans d'apport et de créativité». Décédé mardi, à l'hôpital de Birtraria à Alger, à l'âge de 81 ans, l'artiste plasticien Salah Hioun a suivi une formation académique à l'Ecole des Beaux-arts à Alger, et en France, ce qui lui a permis de connaître les différentes écoles et tendances artistiques dans le monde. Feu Hioun a pu émerger progressivement en tant qu'artiste distingué depuis la fin des années 1960. L'artiste qui a remporté son premier prix au concours du «grand prix d'Algérie de l'art plastique» en 1983, a entamé son parcours artistique au milieu des années 1960 en participant, pour la première fois, à une exposition collective en 1965 au sein de l'Union nationale des arts plastiques. Le défunt a marqué sa présence dans les galeries d'art plastique en Algérie et a participé à plusieurs expositions à l'étranger (Montréal, Tokio, Pékin, Moscou, La Havane, Paris et autres). Il a réalisé des fresques historiques pour le Musée de l'Armée et a également exposé ses oeuvres dans plusieurs galeries. Salah Hioun a exposé, en 2011, plus de 250 toiles lors d'une grande manifestation d'art plastique, organisée par le Musée national des beaux-arts d'Alger. Le défunt a été inhumé mercredi, au cimetière de Dely Ibrahim, après la prière d'El-Asr.