L'opération de rapatriement des migrants nigériens d'Alger vers leur pays d'origine qui s'est déroulée, il y a une semaine, a eu un retour positif de la part du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), qui a rendu public, hier, son rapport où il a exprimé sa «satisfaction» quant au déroulement de l'opération. «De retour de la wilaya de Tamnrasset, le CNDH qui a fait partie de la caravane humanitaire ayant accompagné le rapatriement de migrants nigériens vers leur pays d'origine fait état de sa satisfaction sur le déroulement de cette exigeante et complexe opération qui a duré quatre jours, et ce à partir de Zeralda dans la wilaya d'Alger, jusqu'à Tamanrasset, en passant par les wilayas de Laghouat, Ghardaïa et la wilaya déléguée In Salah», a-t-on précisé dans le communiqué du CNDH. Le CNDH a participé au déroulement de ce convoi humanitaire pour lequel, les pouvoirs publics «ont mobilisé une équipe pluridisciplinaire de médecins, d'éducateurs, d'assistants sociaux et de psychologues ainsi que des moyens matériels composés de onze bus, deux camions de transports de provisions et d'effets vestimentaires et un camion de carburant, pour assurer confort et sécurité aux migrants rapatriés». Ont participé à ce convoi humanitaire d'autres acteurs institutionnels et non-institutionnels, des représentants de la presse écrite et audio-visuelle publique et privée, nationale et internationale ainsi que des représentants des agences onusiennes accréditées à Alger en charge de la question migratoire comme le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale des migrants (OIM) dans le but de constater de visu les conditions dans lesquelles s'est déroulée l'opération de rapatriement de 355 migrants. Relevant qu'il s'agissait également, pour lui, de «s'enquérir des conditions d'hébergement et de prise en charge des migrants dans les structures de transit, notamment les personnes vulnérables», le CNDH se dit «conscient de la complexité de ces opérations et de leur sensibilité pour les pouvoirs publics, qui n'épargnent, d'ailleurs, aucun effort, ni humain, ni financier pour gérer au mieux le phénomène migratoire en Algérie, les exhorte de maintenir ce niveau de prise en charge et d'assurer une visibilité de cet effort, dans le respect total de la dignité humaine, et encourage les pouvoirs publics sur la nécessité d'aller au-delà du même sens».