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Hommage au père de la peinture moderne algérienne
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 01 - 2019

«M'hamed Issiakhem : père de la peinture moderne algérienne», est le titre d'un documentaire sur la vie et l'œuvre de ce peintre réalisé par Hafida Meraksi, a appris l'APS de cette artiste oranaise.
Cette œuvre, soutenue par la maison de la culture «Zeddour Brahim Belkacem» d'Oran, est l'aboutissement d'une recherche approfondie sur M'hamed Issiakhem (1928/1985), sa vie, son itinéraire artistique et sa contribution au développement de l'art pictural national, a souligné Hafidha Meraksi, cadre de cet établissement culturel. Ce documentaire se base sur des témoignages des proches du défunt artiste et traite également de ses œuvres artistiques qui reflètent ses souffrances, ses blessures physiques et intérieures et son fort attachement à son peuple et à sa société. Cette oeuvre audiovisuelle vise à faire découvrir aux jeunes artistes M'hamed Issiakhem, cette figure de la peinture algérienne, l'une des plus connues et des plus appréciées à l'échelle mondiale.
Le documentaire a été projeté, lors de la cérémonie de clôture du salon national d'arts plastiques, organisé dernièrement à Oran en présence d'un grand nombre d'artistes de différentes générations. Natif d'Aït Djennad en Kabylie, M'Hamed Issiakhem y voit le jour le 17 juin 1928. Alors qu'il n'a que trois ans, son père s'installe à Relizane et emmène avec lui le petit garçon. Scolarisé à l'école indigène en 1934, il obtient son Certificat d'études. En 1944, alors âgé de 16 ans, il est au cœur d'un drame familial, suite à la manipulation d'une grenade qui va causer le décès de ses deux sœurs et de son neveu. Amputé du bras gauche, il subira 14 interventions chirurgicales. Après cet épisode, il quitte le domicile familial pour s'installer à Alger, voulant nourrir son âme d'artiste, il entre à la Société des Beaux-Arts puis à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger où il est l'élève du grand miniaturiste Omar Racim.
Génie naissant, sa touche laisse entrevoir une carrière fulgurante mais tourmentée, marquée du sceau de la douleur. En 1951, il rencontre Kateb Yacine et lorsqu'il fréquente l'Ecole des Beaux-Arts de Paris entre 1953 et 1958, les deux hommes qui nouent des liens d'amitié indéfectibles sont inséparables. En 1958, Issiakhem quitte la France pour un séjour en RFA puis en RDA. Ensuite boursier de la Casa de Velázquez de Madrid, il rentre en Algérie en 1962. Dessinateur au quotidien «Alger Républicain», il participe à la fondation de l'Union nationale des arts plastiques en 1963. De 1964 à 1966, il est chef d'atelier de peinture à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger puis directeur pédagogique de l'Ecole des Beaux-Arts d'Oran. Il illustre plusieurs œuvres de Kateb Yacine.
De 1965 à 1982, il crée les maquettes des billets de banque et de nombreux timbres-poste algériens. En 1967, il réalise avec Kateb Yacine un film pour la télévision, «Poussières de juillet», et l'année d'après, il conçoit les décors du film «La voie», de Slim Riad. En 1971, M'Hamed Issiakhem entre à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme d'Alger en tant que professeur d'art graphique puis crée les décors du film «Novembre». En 1972, il effectue un voyage au Viêtnam et en 1973, il se voit décerner une médaille d'or à la Foire internationale d'Alger pour ²la décoration du stand du ministère du Travail et des Affaires sociales.
De 1973 à 1978, Issiakhem est dessinateur de presse. Il dirige en 1977 la réalisation d'une fresque pour l'aéroport d'Alger. En 1978, Issiakhem séjourne quelques mois à Moscou et reçoit en 1980 le Premier Simba d'Or (Lion d'Or) de Rome, distinction de l'Unesco pour l'art africain. Il décède le 1er décembre 1985 des suites d'une longue maladie.


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