La saison footballistique 2018-2019 tire à sa fin. Quel bilan sera présenté ? La Fédération algérienne de football le fera-t-elle savoir au monde sportif ? Elle est attendue sur les résultats acquis et sur les divers ratages enregistrés ? Le temps est aussi à l'ouverture des dossiers qui mettent le feu dans la vie de cette discipline gérée presque par des cycles qui ne ressemblent pas aux autres saisons «le supporter connaît les dirigeants, les joueurs, les raisons des crises qui s'emballent, les faux buts et les situations qui caractérisent le fonctionnement de son club. Il est incontournable, souvent c'est chez lui que vous trouverez les informations qui circulent au cœur du club, les rumeurs, sont rarement validées». Une saison qui s'achève va finir par déverser ce qui a abloqué ce qui aurait pu faire la différence avec la toute dernière. Dans une discussion avec des supporters et économistes, une question revient souvent au centre du débat, en l'occurrence, depuis des saisons, des entraîneurs et dirigeants arrivent et repartent et le supporter s'interroge sur ce qu'ils ont laissé comme emprunte derrière eux, ceci d'une part, l'autre fait qui est évoqué, c'est l'intelligence de la gestion du club, pourquoi toutes ses crises, pourquoi ces démissions, pourquoi ces matchs négociés, ces arbitres qui s'amusent au sens légal du terme à faire d'une rencontre une partie soudée à une promesse faite. Ces faits cassent le foot et provoquent les supporters qui ne peuvent rester calmes devant des faits que les textes de la FAF condamnent mais qui ne serraient pas respectés. Les sanctions, notamment les huis clos qui ne servent absolument à rien si ce n'est de pénaliser le football, alors d'autres possibles sanctions existent, à l'instar de ce qui s'exécute ailleurs, des pénalités financières. Enfin un cadre financier interviendra pour dire tout simplement qu' un club sportif n'est pas une entreprise comme une autre. En effet, sa culture interne repose sur des valeurs sportives particulières, ses résultats sont plus aléatoires que dans les autres secteurs et il doit s'entendre avec ses concurrents, faute de quoi son marché aura tendance à disparaître». Un exemple vient d'être donné ce week-end où le match qu'il ne fallait par perdre a été perdu par l'USMA, face au MCA. Conséquence, Froger l'entraîneur qui avait fait état d'un malaise au sein de ce club, fut vite limogé. Est- ce la solution ? Il part, sans se retourner. Il le savait. Il l'avait déclaré à notre journal «je ne suis pas pour longtemps, les choses crament, un climat insupportable est en train d'achever ce grand club... Cela ne va pas se terminer en beauté, tant que les luttes internes qui broient le club ne cesseront pas. J'ai fait ce qu'il fallait, je me suis acquitté en toute conscience de ma mission, mais hélas comme dans chaque club, il y a ceux qui vous aiment et ceux qui vous détestent, alors ceux qui ne me supportent pas ont eu raison sur les autres...» Il fera allusion à un dirigeant qui travaillerait contre l'intérêt de l'USMA. La défaite, la dernière face au MCA, serait tout simplement due à l'erreur d'arbitrage, le penalty sifflé était faux». Le duo Kebir-Rahim assurera l'intérim jusqu'à la nomination d'un nouvel entraîneur même si la question n'a pas été tranchée de façon officielle. Mais que se passe-t-il donc au cœur de ce grand club ? Le directeur général n'a pas cessé depuis quelques temps de faire allusion à chacune de ses déclarations à son entourage immédiat, qui l'empêcherait de travailler. Ce qui l'étoufferait, notamment enfin de saison. Une question est posée : veut-on priver l'USMA du titre de champion ? Le terrain répondra à cette triste question. Les équipes engagées dans la Ligue des champions, notamment le CSC et la JS Saoura. Pour les Constantinois, le CS Constantine en l'occurrence a validé le samedi 16 mars, à l'occasion de la 6e et dernière journée de la phase des poules sa qualification désignée d'historique pour les quarts de finale de la Ligue des champions d'Afrique de football, en dépit de sa défaite en déplacement face aux Congolais du TP Mazembe (2-0). Ce n'est pas la même ambiance chez les Becharis où leur équipe la JS Saoura, quitte la plus prestigieuse des compétitions continentales. Eliminés à l'issue de l'ultime journée après avoir butté sur l'un des géants du continent africain. Le Ahly du Caire (3-0). Et pour terminer cette page sportive, signalant que le président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, ne prendra pas part au Conseil de la FIFA qui s'est ouvert vendredi à Miami aux Etats-Unis. La CAF l'a bien confirmé en précisant que le président de cette instance n'a pas pu obtenir son visa d'entrée aux USA. Toutefois, l'Afrique sera représentée par d'autres membres, à savoir la Burundaise Lydia Nsekera, le Congolais Constant Omari, le Tunisien Tarek Bouchamarou, l'Egyptien Hany Abo Rida, le Guinéen Kabele Camara et le Malawien Walter Nyamilandu.