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Les Palestiniens rejettent en bloc le plan de paix américain et la Conférence de Manama
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 05 - 2019

Les Palestiniens ne cessent de réaffirmer leur rejet du plan de paix que les Etats-Unis comptent présenter prochainement lors d'une conférence à Bahreïn y voyant "une contrepartie financière en échange de l'acceptation de l'occupation israélienne", appelant "tous les pays" à boycotter la rencontre de Manama.
Les Etats-Unis s'apprêtent à dévoiler les 25 et 26 juin prochain lors de la conférence à Bahreïn le volet économique du projet que le président Donald Trump veut présenter comme l'"Accord du siècle" dont le contenu politique n'a toujours pas été annoncé. Le qualifiant plutôt de "la claque du siècle'", le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a réitéré ces derniers jours le rejet des Palestiniens du plan de paix au Moyen-Orient et de la conférence qui lui sera dédiée à Manama. "Ils nous vendent des chimères qui ne nous mèneront nulle part. Nous n'avons pas besoin de leur aide parce que notre peuple est capable de construire son propre Etat", a-t-il déclaré lundi dernier dans son bureau de Ramallah (Cisjordanie). "Quiconque veut résoudre la question palestinienne doit la résoudre politiquement", a martelé M. Abbas avant d'ajouter: "Notre cause progresse pas à pas jusqu'à ce que nous parvenions à la création d'un Etat palestinien indépendant avec EL-Qods pour capitale". Les relations entre les dirigeants palestiniens et les Etats-Unis ont cessé après que le président Trump a reconnu El-Qods comme "capitale" d'Israël en décembre 2017. Et en mai 2018, l'ambassade des Etats-Unis a déménagé de Tel Aviv à El-Qods occupée. Pour sa part, le plus haut négociateur de la Palestine, Saeb Erekat, a appelé samedi "tous les pays" à ne pas participer à la conférence de Manama, une réunion qui, selon lui, échouera certainement sans la participation palestinienne. Saeb Erekat a qualifié l'administration Trump de "pierre angulaire de l'idéologie israélienne d'extrême droite" accusant les Etats-Unis de "semer la peur dans la région". L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) avait déjà annoncé la semaine passée que la Palestine ne participerait pas à la conférence de Manama: "Ceci est la position commune des Palestiniens, depuis le président Abbas et le Comité exécutif de l'OLP jusqu'aux mouvements et aux groupes politiques, personnalités nationales, secteur privé et société civile", a-t-elle souligné. Dans le même contexte, le nouveau Premier palestinien, Mohammad Shtayyeh, a accusé les Etats-Unis de déclarer "une guerre financière " contre le peuple palestinien, relevant que le plan de paix concocté par les Américains était "mort-né ". Dans un entretien accordé à Associated Press, Mohammad Shtayyeh, a affirmé que la communauté internationale, y compris les alliés de Washington dans le monde arabe, allaient se joindre aux Palestiniens pour rejeter le projet de Donald Trump. L'administration Trump a réduit l'aide américaine accordée aux Palestiniens de plusieurs centaines de millions de dollars, mettant fin également à toute sa contribution à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Dans le cadre de cette guerre économique, Israël a décrété des mesures de rétorsion financière contre l'Autorité palestinienne qui ont privé les territoires palestiniens de plusieurs centaines de millions de dollars. L'économie palestinienne fait actuellement face à un choc budgétaire "sévère" en raison des restrictions aux importations et au transferts des recettes douanières imposées par Israël, a alerté la Banque Mondiale dans un récent rapport. Selon des analystes, l'administration américaine veut tirer profit de la situation économique désastreuse dans les territoires palestiniens pour imposer son plan biaisé au profit d'Israël, et mène à cet effet d'intenses négociations avec les Etats arabes du Golfe pour les inciter à le financer. Le plan de paix américain a ravivé la compétition entre l'Arabie Saoudite, le Maroc, et la Turquie sur le contrôle des lieux saints de l'Islam à El Qods occupée, assuré actuellement par la Jordanie. Les spéculations vont bon train sur la possibilité de transférer le contrôle de la Mosquée El Aqsa, troisième lieu saint de l'Islam, à un autre pays. Selon des analystes politiques, la plus grande crainte de la Jordanie aujourd'hui est de voir le nouveau plan mettre fin à son contrôle historique des lieux saints au profit d'autres pays comme l'Arabie Saoudite, le Maroc et la Turquie. Les craintes du royaume hachémite se sont accentuées dernièrement voyant dans le plan américain "une conspiration" en dépit des assurances de l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Jason Greenblatt. A cet effet, Jared Kushner, gendre et conseiller du président Trump, s'est rendu cette semaine au Maroc, en Jordanie et en Israël pour rassembler un soutien au plan de paix américain, rejeté par la communauté internationale. Parmi les pays qui dénoncent ce plan, le Liban qui par la voix du chef du mouvement Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé à faire face à ce "plan maudit visant à anéantir la cause palestinienne. S'exprimant mercredi à l'occasion du 19e anniversaire du retrait des troupes d'occupation israélienne du sud du Liban, Hassan Nasrallah redoute que "la conférence économique à Bahreïn n'ouvre grand la porte à la question de la naturalisation de nos frères palestiniens au Liban et dans les autres pays où ils se trouvent". Il a appelé, dans ce sillage, à une réunion "urgente" entre responsables libanais et palestiniens "pour mettre en place une stratégie susceptible de contrer" ce plan américain. Le Liban accueille plus de 174.000 Palestiniens, selon un recensement officiel en 2017. Il s'agit essentiellement de Palestiniens chassés de leurs terres ou ayant fui à la création d'Israël en 1948, et de leurs descendants. D'autres pays voisins comme la Jordanie accueillent aussi des réfugiés palestiniens.

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