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Le secteur de la santé est à l'agonie
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 10 - 2019

Personne n'a le droit de se moquer des malades qui se rendent aux hopitaux pour se faire soigner, ceux sont des patients qui sont alarmés et qui ont besoin d'une bonne prise en charge, malheureusement, ce n'est pas le cas au niveau de nos institutions étatiques sanitaires, car nos établissements de santé doivent d'abord se soigner avant de penser aux malades, là-dessus, il faudrait tout revoir : le secteur de la santé est toujours à la traine et ce n'est pas la faute aux compétences mais plutôt aux mentalités rétrogrades inhumaines de certains fonctionnaires du corps médical, des infirmiers, des radiologues, des laborantins, des aides-soignants ainsi que des médecins non conscencieux qui se croient tout permis. Le métier de médecin est très difficile, que ce soit un généraliste, un chirurgien, un spécialiste, un ophtamologue, un urologue, un stomatologue, un médecin en ORL, un cardiologue, un spécialiste en médecine interne, un pédiatre, un médecin orthopédiste, tous sont des pratiquants d'un métier très noble qui exercent sous le serment d'Hyppocrate, chacun d'eux est responsable devant Dieu et devant le peuple.
En Algerie, le mécontentement, la colère, le raz-le-bol va crescendo au sein de la population de toutes les communes, de toutes le villes et villages de notre Algerie profonde, voire même, dans notre Sahara, que ce soit des fins fonds du sud de Hassi Bahbah, Tamanrasset, Illizi, Bordj-Badji Mokhtar, Ouargla, Ghardaïa, Béchar, et autres. Les EPH (autrefois, hopitaux civils), les EPSP(autrefois, centre de santé) ou polyclinique sont décriées par les citoyens. Le mécontentement gagne du terrain et il y a risque d'explosion citoyenne, car rien n'est à sa place, un tolé qui peut provoquer beaucoup de désagréments, la population algérienne ne comprend nullement la situation critique dont sont gérées les structures sanitaires, des structures de santé dont la mission principale est de répondre aux mieux aux demandes des soins des citoyens, mais qui pourtant, selon les patients qui s'y rendent, souffrent de graves négligences de la part des responsables immédiats et ceux à un niveau supérieur relevant du secteur de la santé.
Les Algériens sont frustrés par la qualité des prestations qu'offrent les établissements publics de santé qui ne répondent nullement aux attentes de la population lorsqu'il s'agit des cas d'urgences, accidents, accouchement, AVC cardiaque, pédiatrie, opération chirurgicale, oncologie, diabetologie, ophtalmologie et autres services. La preuve, nous savons tous que nos dirigeants partent se soigner à l'étranger, au Val de Grace, à Paris, en Suisse, avec une prise en charge très conséquente, tandis que le «chaab el azim» est balloté de droite et à gauche. La Constitution algérienne garantit le droit aux soins pour tous les citoyens, malheureusement, dans les hopitaux algériens, il n'est parfois pas possible d'obtenir un lit décent, d'être respecté en tant que malade et aussi, il y a le manque de la qualité de service et de l'accessiblilité aux soins qui ne sont jamais aux rendez-vous, mais le comble dans tout cela, c'est les défaillances en matière de prise en charge médicale qui se multiplient dans les établissements de santé dans toute notre Algérie profonde.
En effet, on déplore le manque d'équipements médicaux, d'une part, et de compétences du personnel d'autre part. Dans les EPH ( hôpitaux civils) ou les centre de soins algériens devenus des polycliniques de l'EPSP, là où vous allez, les malades vont buter sur les memes problémes : «nous n'avons pas de radiologie, nous n'avons pas de scanner, ils sont en panne, nous ne pouvons pas vous assurer les analyses par manque de produits dans nos laboratoires». À L'EPH de Thénia et l'hôpital de Bordj-Ménaïel, ou de Dellys, du CHU de Mustapha Bacha, du CHU de Kouba, d'El Kettar, de Béni-Messous, de Birtraria, de Tizi-Ouzou, par exemple, rien ne va plus dans les services de radiologie, depuis plusieurs années, les scanner acquis à coup de milliards ne profitent toujours pas aux malades, notamment les plus démunis, ceux sont les malades qui sont pénalisés par cette situation inédite, dont certains ne peuvent se payer des examens radiologiques dans des cliniques privées en raison des tarifs élevés.
De ce fait, ils prennent leur mal en patience en attendant l'assistance des âmes charitables. A noter qu'un scanner dans un établissement privé coûte la bagatelle de 18.000 à 20.000 dinars. Le mécontentement de la population algérienne va crescendo et on peut apercevoir cette angoisse au niveau de chaque hôpital. A quoi sert un hôpital ? Un hôpital est un établissement de soins avec un personnel soignant qui peut prendre en charge des personnes malades ou victimes de traumatismes trop complexes pour être traités à domicile ou dans un cabinet médical, c'est un centre hôspitalier qui présente l'avantage d'avoir une une hygiène assurée par un personnel de nettoyage formé, ce qui n'est pas le cas dans nos hôpitaux, la logique voudrait que lorsqu'on pénètre dans un hôpital, la première des choses qui attire notre attention est la propreté.
Un accueil permanent et une surveillance continue assurée par un personnel hospitalier compétent, que ce soit médical ou paramédical (infirmier ou infirmière ou aides-soignants). De ce côté-là, personne n'est à sa place, le patient est mal accueilli, d'où des comportements bizarres. Des équipes de soignants disposant de compétences particulières (médecins, spécialistes) et du matériel (plateau technique) nécessaire à des examens et soins plus poussés, dont en géneral, des blocs opératoires, le centre hospitalier doit avoir des services spécifiques tels que le laboratoire d'analyses biologique, de transfusion sanguine, d'une salle de garde.
Il n'y à rien dans les centres hospitaliers, les malades sont forcés de faire les analyses médicales dans des laboratoires en dehors de l'hôpital, ils sont orientés également de faire des radiologie, des scanners ou des IRM dans des cliniques privées. Aussi, pour donner du sang, vous êtes les bienvenus, mais dans le cas où vous en avez besoin, on vous demande de ramener des donneurs. Donc, le mécontentement de la population est justifié. Des structures de santé dont la mission est de répondre au mieux aux demandes de soins des citoyens mais qui pourtant souffrent de graves négligences de la part des responsables.
Les malades déplorent la situation actuelle des hopitaux qui manquent de tout. Certains patients à l'intérieur des hôpitaux sont abandonnés par les responsables du secteur qui ne se soucient pas trop des frustrations et ne font pas grand chose pour trouver des solutions à leurs problèmes. Le métier de médecin, d'infirmier ou autre est un métier noble et humain, car soigner un malade passe aussi par de petites attentions, un geste, une parole, un sourire, les malades ont besoins de cela, c'est un réconfort et du baume dans le cœur, ils sont alarmés mais ils s'accrochent à un brin d'espoir, c'est Dieu le Tout-Puissant qui donne la vie et c'est lui qui la reprend, un peu de respect pour les patients et beaucoup de dignité à leur égard, le droit au respect et à la dignité, le droit au respect de la personne et de son intimité.
Voir des patients dans des plateaux de télevision venir demander aux âmes charitables de les aider à se soigner, soit en Tunisie, soit en Egypte, soit en Turquie ou ailleurs, nous fend le cœur, la question qui se pose est «pourquoi notre pays ne peut soigner des malades bien de chez nous ? Le service hospitalier est trop à la traine et c'est malheureux de le dire. On nous annonce que de nouvelles structures hospitalières vont être construites à Reghaïa et Baraki, et c'est tant mieux, car il faut se rendre dans un hôpital pour voir de visu ce qui s'y trame, rien ne va plus !


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