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Débat autour du nucléaire et sanctions sur fond de crise dans le Golfe
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 12 - 2019

Le dossier iranien était parmi les dominantes de l'actualité internationale en 2019 notamment en ce qui concerne le nucléaire et les sanctions américaines étouffant l'économie de l'Iran, alors que sur la scène diplomatique, Téhéran a continué de peser de tout son poids sur fond de crise dans la région du Golfe.
L'Iran a en 2019 continué de se défendre de toute ambition belliqueuse dans le dossier du nucléaire, malgré une réduction des engagements nucléaires depuis que les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement de l'accord international conclu à Vienne en 2015 avec les grandes puissances, réactivant une série de sanctions contre des entités et responsables iraniens, dans le cadre d'une campagne de «pression maximale». Téhéran a, en réplique, annoncé, par la voix de son président Hassan Rohani, son intention de reprendre ses activités d'enrichissement d'uranium dans une nouvelle usine, à Fordo, au sud de Téhéran, où sont stockées 1044 centrifugeuses de première génération. Cette annonce a été faite, sans surprise, au lendemain de l'expiration d'un délai de 60 jours que la République islamique avait donné à ses partenaires de l'accord de Vienne pour contourner les sanctions économiques américaines en matière d'exportation. L'Iran a toutefois indiqué se maintenir sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Thierry Coville, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et spécialiste de l'Iran a constaté que les Iraniens ont attendu un an pour voir si l'accord sur le nucléaire serait respecté par les Occidentaux. La conclusion s'est imposée à eux : l'Iran était seule, et les Européens ne voulaient pas «se mouiller» alors que les Américains étaient en train de détruire l'économie iranienne. Les Etats-Unis ont aussi déclaré à plusieurs reprises qu'ils voulaient qu'aucune goutte de pétrole ne sorte d'Iran. L'énergie nucléaire, une préoccupation nationale En Iran, l'énergie nucléaire est considérée comme nécessaire pour une nation s'industrialisant rapidement et une population à forte croissance démographique (la population a plus que doublé en vingt ans), en plus d'être un sujet politique. L'Iran souhaite surtout diversifier ses sources énergétiques, étant convaincue que les réserves fossiles devant se tarir un jour. La question de l'indépendance énergétique (le pays importe régulièrement de l'essence et de l'électricité) est aussi à prendre en compte, l'Iran possédant ses propres réserves de minerai d'uranium. En 2019, face au désengagement américain, Téhéran s'est attaché à défendre son droit légal d'enrichir l'uranium pour des utilisations pacifiques sous les termes du traité de non-prolifération. En fait, le programme d'enrichissement de l'uranium était ouvertement débattu sur la radio nationale, et les inspecteurs de l'AIEA ont visité les mines d'uranium en Iran. L'Iran a ratifié le traité de non-prolifération nucléaire en 1970, ce qui engage le pays à ne pas fabriquer d'armes nucléaires et à ne pas essayer de s'en procurer. Rien dans ce traité ne devrait être interprété comme affectant le droit inaliénable de toutes les parties du traité à développer la recherche, la production et l'utilisation d'énergie nucléaire à buts pacifiques sans discrimination et en conformité avec les articles I et II de ce traité. L'Iran a continué de peser sur la scène régionale Sur la scène régionale, et sur fond d'attaques contre des pétroliers, drones abattus, les tensions sont restées prégnantes dans la région du Golfe, où, en mai dernier, alors que Téhéran commençait à réduire ses engagements en matière nucléaire, une série d'attaques mystérieuses contre des pétroliers et des installations a été menée sur cette voie navigable stratégique. Un tanker iranien, le Sabiti, a été la cible le 11 octobre d'explosions à une centaine de kilomètres au large de l'Arabie saoudite. Son propriétaire, la National Iranian Tanker Company (NITC), opérateur administrant la flotte de navires pétroliers de l'Iran, les attribuait à des tirs de missiles. En outre, le dialogue "offensif" entre l'Arabie saoudite et l'Iran, deux rivaux dans la région, a continué notamment après des appels de Ryadh à l'intervention américaine pour sanctionner les attaques contre ses plateformes pétrolières, le 14 septembre dernier, attribuées à Téhéran, qui a catégoriquement rejeté ces accusations. Dans cette même veine, le Pentagone a annoncé l'envoi de 200 militaires et de missiles Patriot au Royaume. «Les Saoudiens essaient d'acheter la sécurité (en créant des) tensions et en ouvrant la voie à l'intervention des étrangers dans la région», a jugé le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif. Le président iranien Hassan Rohani a, de son côté, réclamé à l'Arabie saoudite d'arrêter ses opérations militaires au Yémen, disant que «la sécurité de l'Arabie saoudite sera garantie avec l'arrêt de l'agression au Yémen plutôt qu'en y invitant des étrangers» à y intervenir.

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