La récente sortie du ministre de la Pêche maritime et des produits de la pêche, SId Ahmed Ferroukhi serait-elle synonyme de déclaration de guerre contre tous ceux qui, durant des années, ont soumis ce secteur à un pillage systématique et bloqué toutes les initiatives tendant à son développement ? Ce à quoi semble répondre cette énième sortie du même responsable. Il a été, à maintes reprises, appelé à prendre en charge tout ce qui est du domaine de la pêche et de la construction navale. Il s'agit d'une institution à même de mettre un terme à l'activisme des spécialistes du pillage des côtes algériennes. D'autant que, dans sa déclaration à nos confrères de la « Chaîne III», le ministre a bien mis en relief sa volonté de prioriser les activités de son secteur dans les domaines de la construction navale et de la pêche en haute mer. Il a par ailleurs indiqué que le programme auquel il se réfère a été approuvé par le Conseil de gouvernement. Car, dira-t-il, il est essentiel et important et contribuera à changer le schéma de l'économie de la pêche maritime. Il est nécessaire de souligner que le même ministre a, à maintes reprises, tenté de mettre en application des programmes de développement de divers aspects de développement de la pêche qui, malheureusement, ont été rendus caducs par les adversaires de la gouvernance des Pêches maritimes et ressource halieutique. Et pourtant ces programmes visaient la promotion du secteur en termes d'économie, social et environnemental. Il s'agit pour le ministre d'établir un réseau d'acteurs sur la pêche (chercheur, professionnel, gestionnaire...) et d'améliorer le secteur au niveau national. Toujours dans le cadre de cette mise en œuvre, le même responsable envisage de rétablir et de raviver toute la côte algérienne qui regorge de milliers de ressources naturelles. Depuis des années, cette côte est impunément menacée par les exploitations illicites. De même que les différents responsables au niveau de nombreuses localités côtières estiment que le suivi de la protection de l'environnement, garantissant la sauvegarde des espèces dans l'écosystème est primordial. Menacer est peu dire quand on reprend les ateliers ouverts depuis juin dernier avec toutes les parties concernées. Elles ont pour mission de diagnostiquer les carences, rechercher des solutions et gérer des ateliers spéciaux dans la construction de petits navires, la maintenance et la fourniture de pièces de rechange. Dans l‘annonce qu'il avait fait à son arrivée à «Channel» pour dans le cadre du programme «Morning Guest» pour le 3ème atelier destiné à étudier la question des grands navires naviguant en haute mer avec les capacités existantes de certaines entreprises, le ministre a annoncé que plusieurs ateliers ont été ouverts depuis juin dernier avec toutes les parties concernées. La finalité est de diagnostiquer les carences, rechercher des solutions et gérer des ateliers spéciaux dans la construction de petits navires. Il faut croire que Sid Ali Ferroukhi s'est senti revigoré par ce qui semble être une liberté de mouvement. C'est que, contrairement aux précédents gouvernements dont il avait fait partie, cette fois, il est libre d'entreprendre les actions de son choix pour peu qu'elles soient bénéfiques au pays. Telle est l'analyse du choix de l'équipe de gestionnaires ministérielle qu'il a choisie pour encadrer les projets. Il faut croire que l'équipe actuelle du ministère de la Pêche maritime et des produits de la pêche constitue un appui certain au secteur de la pêche et des ressources halieutiques Il permettra la promotion du secteur de la pêche dans son ensemble en termes d'économie, social et environnemental. Entre autres déclarations faite par le ministre au programme «Morning Guest», il s'est agi d'établir un réseau extérieur d'acteurs sur la pèche (chercheur, professionnel, gestionnaire...) et d'améliorer le secteur au niveau régional. La rencontre «Morning Guest» est une phase de préparation, de développement de la pêche dans notre pays. Plus particulièrement dans la détermination des différents cadres du projet, des activités et des documents d'évaluation. Toujours dans le cadre de cette mise en œuvre, des informations révèlent que le ministère de la Pêche envisage de rétablir et de raviver la côte algérienne qui regorge de ressources naturelles. Information d'autant plus vraisemblable à la lecture des projets que révèlent les différents responsables au niveau de chaque localité jugent que le suivi des reboisements est primordial dans le rétablissement de l'environnement, garantissant la sauvegarde des espèces dans l'écosystème. En ce qui concerne la pêche en haute mer, Ferroukhi a révélé que son ministère envisage mettre en place un complexe spécialisé dans la formation à la technologie requise par la fabrication de ces navires en présence de spécialistes. Il a ajouté qu'à l'avenir certains ports, tels que Bouharoun, Arzew, Annaba et Hamdaniya à Shahal, adopteront cette industrie. Il a, par ailleurs, expliqué, que des partenariats seraient conclus avec des pays ayant une expérience dans le domaine. Ces partenariats seront conditionnés par le transfert de technologie et l'intégration nationale. Il ouvrira également la voie à l'investissement. Le même responsable a révélé que 80 demandes d'investissement dans les deux domaines ont été réceptionnées. «Les projets dans les deux domaines seront comptabilisés lors d'un séminaire virtuel qui se tiendra jeudi prochain», a-t-il affirmé ponctuant sa déclaration en affirmant que «Morning Guest» la production marine à des facteurs naturels. Il a souligné qu'il est nécessaire de fournir d'autres alternatives de pêche, comme la direction de la haute mer et l'intensification de l'aquaculture, dont la production atteint actuellement 10 mille tonnes, et nous visons à atteindre 40 mille tonnes en 2024 pour en combler certains.
