La Confédération africaine de football procédait ce mardi au tirage au sort du tour de cadrage de la Coupe de la CAF. Un tirage au sort qui a tenu en haleine les 16 clubs qualifiés issus des deux tours préliminaires tels que la JS Kabylie (finaliste la saison passée), la RS Berkane (sacrée en 2020), le CS Sfaxien, DCMP et Coton Sport aux 16 reversés de la Ligue des champions comme le TP Mazembe, l'ASEC Mimosas, le Stade Malien et Simba (quart de finaliste de LDC la saison passée). La réussite des équipes est unanimement souhaitée chez les supporters et les gestionnaires des clubs respectifs car, économiquement, elle ne peut être que salutaire. C'est certainement dans de pareilles compétitions que les spécialistes du football arrivent à déterminer si le football africain est en accord avec la modernité ou pas. Disons que c'est l'exercice que redoutent les gestionnaires des fédérations. Faire parler non seulement le football mais aussi le travail mené pour faire représenter toute une nation à l'occasion des championnats africains ou autres. Un match de la Coupe du monde ou une CAN est suivi par plus de la moitié des habitants de la Planète ! C'est ce qui fait dire à un expert qu'il y a, et à chaque rendez-vous de ce sport, quelques milliards de personnes, de toute race, couleur, religion et langue, collés devant l'écran de la télé, pendant deux mi-temps de 45 minutes chacune, avec un intervalle de 15 minutes, pendant lequel on grignote quelque chose et surtout on discute de façon enflammée sur telle ou telle action, tel ou tel footballeur, en employant la langue la plus colorée. Le football, une sacrée école Alors, le score est important parce qu'il dévoile le niveau de formation et d'engagement des joueurs sur le terrain. Ce sera incontestablement une autre manière de conjuguer le football au futur, le dessiner et tenter de lui donner toute sa forme. Les générations présentes et à venir s'enrichissent des expériences de leurs équipes. Faut-il seulement que les patrons des clubs actuels sachent transmettre la meilleure expérience et non celle qui enseignait la pire des manières de tuer le football et de le dénuder de ses valeurs. Autant dire qu'on pourrait assister à de belles affiches. JSK et JS Saoura, pour une digne représentation La jeune formation kabyle qui vient de se séparer de son entraîneur qui a réussi en deux tours à faire avancer sur l'échiquier des qualifications de la Coupe de la CAF, la jeune formation en laquelle très peu d'observateurs étaient optimistes, serait-t-elle en mesure de maintenir le flambeau de leur collègue finaliste de la saison passée ? Henri Stambouli, l'entraîneur franco-algérien est rentré chez lui laissant une équipe en pleine éclosion, qui hérite d'un adversaire abordable avec les Royal Léopards d'Eswatini. Un club de football Royal Leopards surface Swazi basé à Simunye. Il s'agit de l'équipe de la police royale, qui a participé quatre fois à la Ligue des champions de la CAF, depuis 2008. Son Meilleur résultat : 1er Tour en 2021/2022 en Ligue des Champions de la CAF – 1er Tour Coupe de la Confédération de la CAF depuis 2012 (2 participation(s)) Meilleur résultat : 2e Tour en 2015 pour : Coupe de la Confédération de la CAF – 2e tour. Une équipe qui ne faudrait surtout pas sous-estimer, bien qu'elle soit à sa portée, estiment les spécialistes du football africain. L'autre représentant algérien, la JS Saoura en l'occurrence, aura à se mesurer à l'équipe ghanéenne Hearts of Oak «nous avons une chance de faire amende honorable dans la Coupe de la confédération et cette leçon importante que nous avons retenue au Maroc nous incitera à dépasser notre déception actuelle vainqueurs de la Ligue des champions en 2000, les Hearts ont atteint le premier tour après une victoire 2-0 à domicile contre le club guinéen du Club Industriel de Kamsar au tour préliminaire...» Le retour de l'équipe de Samuel Boadu en Ligue des champions est le résultat de leur victoire en Premier League ghanéenne la saison dernière. Les deux équipes algériennes joueront le match aller en déplacement, entre le 26 et 28 novembre, avant d'accueillir leurs adversaires une semaine plus tard, entre le 3 et 5 décembre. Dans la compétition après son élimination surprise en Ligue des Champions contre Amazulu FC (0-0, 1-1), le TP Mazembe devra comme un symbole se frotter à un autre club sud-africain, Marumo Gallants FC, qui plus est tombeur au tour précédent de Vita Club, le grand rival du TPM...
