Abdelaâli Hassani Cherif, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Youcef Aouchiche, secrétaire général du Front des forces socialistes, et le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, sont les trois prétendants dont la candidature a été définitivement retenue pour le scrutin présidentiel du 7 septembre, a rapporté hier mercredi un communiqué de la Cour constitutionnelle. Revoyant la liste des candidats pour la présidentielle du 7 septembre prochain après le dépôt de cinq recours faits par cinq candidats non-retenus à la course présidentielle, la Cour Constitutionnelle a définitivement tranché et présenté, hier mercredi, la liste finale des candidats au scrutin présidentiel, c'est ce qu'a fait savoir, hier, un communiqué de cet organe juridictionnel suprême. « Après avoir examiné les dossiers de candidature et les recours aussi, trois candidats à l'élection présidentielle du 7 septembre ont été retenus à la liste définitive », a annoncé, hier mercredi, un communiqué de la Cour Constitutionnelle. Il s'agit de Youcef Aouchiche (Front des Forces socialistes-FFS), Abdelmadjid Tebboune (candidat indépendant) et Abdelaâli Hassani Cherif (Mouvement de la société pour la paix-MSP), a indiqué la Cour Constitutionnelle dans son communiqué datant d'hier. Ainsi et après ce verdict rendu public, hier, par la Cour Constitutionnelle sur la liste définitive des noms des candidats retenus pour la prochaine présidentielle, les cinq recours déposés à son niveau par cinq candidats non-retenus par l'Agence nationale indépendante des élections (ANIE), ont été rejetés. Parmi ces candidats figurent le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saïda Neghza, ainsi que le candidat indépendant, Abdelhakim Hamadi. Faut-il le rappeler, en mars 2024, le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, avait décidé la tenue d'une élection présidentielle anticipée fixée pour le 7 septembre 2024. La décision d'organiser une élection présidentielle anticipée pour le 7 septembre prochain est liée, selon la Présidence de la République, à des «raisons purement techniques» qui n'ont aucune incidence sur cette échéance ou son déroulement. Une élection présidentielle très attendue par le peuple algérien du fait de la complexité du contexte géopolitique régional et mondial, très agité et explosif à la fois, où la stabilité et la sécurité des Nations risquent l'effondrement devant les multiples complots, crises et conflits qui planent sur de nombreux pays et régions. Une élection présidentielle qui représente un tournant décisif dans l'histoire de l'Algérie, un scrutin présidentiel qui va permettre au pays d'accentuer sa grande marche vers la solidification de son économie nationale, son développement et sa modernisation