Ayant constituée une cause nationale que le pouvoir politique, jadis, en place a défendue, sans heurts, seulement avec constance et diligence. Néanmoins durant ce dernier quinquennal, le sujet de la mémoire nationale est non seulement inscrit comme axe prioritaire préoccupant dans l'agenda nationale mais relève des 54 engagements électoraux du président de la République. Monsieur Abdelmadjid Teboune qui a tenu d'honorer lors de toutes opportunités offertes, devant les rencontres périodiques avec la presse nationale ou un interview circonstanciel et de surcroît des messages en direction de l'adversaire, avec conscience à l'adresse de la communauté nationale d'exhorter pour sa résolution mais également en direction de l'étranger, avec amertume, en prime la France qui détient illégalement nos propres archives nationales, spoliés et transférées à la veille de la proclamation de notre indépendance. Ce dernier, dès lors tôt de son investiture, le thème compose son cheval de bataille avec obstination et acharnement politico-diplomatique, car il n'a jamais dessaisi un moment opportun pour qu'il s'exprime, en toute intelligence, à la faveur de la sauvegarde du patrimoine national et son corollaire la restitution des archives, considéré comme un acte de parachèvement de notre indépendance nationale. Ce patrimoine constitue non seulement un repère identitaire mais aussi colporte des facettes considérables telles que une source d'information servant à l'actualité nationale, une matière pour écrire correctement notre citadelle histoire et établir un catalogue national des archives… etc. A ce jour, certes des acquis étendus sont largement enregistrés jusqu'à mettre la partie adverse sur une orbite de malaise et un déshonneur de se rappeler de son passé colonial désastreux, devant un monde aujourd'hui qui s'ouvre, grâce aux instruments des nouvelles technologies, sur un espace lampadaire en mettant en relief les crimes et atrocités coloniales commises sur la terre algérienne depuis son invasion militaire opérée avec agressivité mortifiante dès son expédition sinistre en 1830. Le Président a pu crée un espace instructif et remis les pendules à leur juste places et titres. Sa conviction apparait que la mémoire nationale constitue l'un des fondements de l'Etat algérien voire son repère identitaire ancestral en contredisant l'orgueil voire le simulacre du politique affiché de l'autre partie de la rive méditerranéenne. D'ailleurs, amener l'adverse craintif se constituer en partie prenante autour d'une table de négociation bilatérale sous forme d'un comité composé d'historiens experts ayant pour mission établir une feuille de route en matière de revendications avec échéancier sans perte du temps car le combat devient de plus en plus résistant et séculaire. Cette étape est considérée une avancée significative en attendant ses résultats et ce, en dépit des entraves et pourparlers aventuriers. Sur ce registre, soutenue par le politique et encadré par le législateur, le patrimoine documentaire national puise sa force à partir d'un ancrage juridique illustré par les énoncés contenus dans les articles n°12 à 14 de l'unique loi n° 88-09 relative aux Archives nationales éditée le 26 janvier 1988 ; la circulaire n° 2.459 du 24 septembre 2003 établie par le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales portant ouverture du bureau de la mémoire nationale ; la circulaire n° 27 portant la mémoire nationale ; la circulaire n° 25 du 6 juin 2007 relative à la campagne de sensibilisation autour de la prise en charge des Archives nationales ; la circulaire n° 5 du 18 mars 1992 portant accès et communication des Archives publiques. Enfin la circulaire n° 39 portant l'élaboration d'un catalogue national des Archives avec un modèle-spécimen paru en annexe. Tout cet arsenal juridique mis en place incite les autorités compétentes, à tous les niveaux institutionnels, à agir en sorte d'appliquer la chaîne archivistique en commençant par la création des bureaux de la mémoire nationale devant toutes collectivités locales, suivi d'un travail de proximité en favorisant la sensibilisation envers l'importance de la collecte de la matière, d'en faire des enregistrements éclatants audiovisuels, la préservation des registres liés au patrimoine documentaire. En détail, la loi n° 88-09 relative aux Archives nationales prévoit au titre d'archives particuliers, dans ses articles 12 à 14 par définition que ces derniers sont composés des documents conservés par les personnes morales ou physiques, des familles ou organismes quelconques ou les organisations non-gouvernementales. Comme, il est recommandé à tout héritier des documents d'Archives ayant un intérêt à caractère historique, économique, social ou culturel doit en divulguer sa dépossession à la faveur de l'institution des Archives nationales ; il sera procédé à sa classification, une fois examiné en certitude par la DGAN qu'ils dérobent une importance archivistique. Donc, de par la réglementation en vigueur, tout document jugé d'une valeur archivistique doit être remis, sans contestation et avec préservation de droits entiers, aux Archives nationales ou bureau de la mémoire nationale. Quant à l'instruction n° 27 portant la mémoire nationale qui vise, à mettre en place un cadre scientifique et technique en pratique en vue d'exécuter le programme d'enregistrement audiovisuel de la mémoire nationale au niveau central et local en ses facettes suivantes : le contenu du programme et ses objectifs ; aspects endogènes respectivement organisationnel et pratique du projet en question. Le contenu et les objectifs du projet Une nation, pour qu'elle augure un avenir lumineux, doit simultanément accéder à sa rétrospective et contempler son existence par l'analyse de la traçabilité de ses réalisations en commençant par la collecte de son savoir-faire afin que son avenir soit clair et animé en beauté. Il ne s'agit nullement d'une simple halte, mais actionnée à chaque fois une nécessité impérieuse l'exige. De ce fait, chaque génération succède à une autre en plus d'altitudes par l'accumulation de son savoir. Ceci est interprété par l'intercommunication bénéfique. Donc, les efforts consentis ne dissimulent pas en néant. A ce titre, chacun reconnaît les tenants et les aboutissants de l'effort national en tout domaine donné. Dans cette optique, la DGAN, la Direction générale des Archives nationales, a épousée cette faculté entreprise en procédant à l'enregistrement avec pertinence et conviction et que sa diffusion est régie conformément à ses aveux puis en fonction des autorisations dictées par la législation et réglementation en vigueur. Cette opération d'enregistrement audiovisuel de la mémoire de la nation, non seulement revêt un caractère particulier du point de vue organisationnel et méthodologique, mais aussi son ampleur, son délai, ses différentes étapes successives, cela est démontré par les éléments suivants : -La mémoire nationale n'est pas l'apanage de l'histoire, nonobstant forme une source d'approvisionnement en ingrédients événementiels pour l'histoire que l'historien, lui-même, saisit l'opportunité d'en faire usage, puisque la mémoire est exposée aux distorsions et dissimulations voire son oubli. L'historien a ses propres outils de recherche d'approprier la véracité des données embrouillés. La DGAN s'intéresse aux événements mais pas aux interprétations car l'enregistrement est une matière étoffée mise à la disposition des chercheurs qui utilisent soigneusement leurs outils pour s'en servir avec utilité. – Les Témoignages enregistrés constituent l'œuvre de la nation. Ils se complètent par des travaux d'investigation menés par d'autres organismes habilités qui forment en somme la mémoire collective de la nation, c'est pour cette raison que le chargé d'enregistrement doit être reconnu d'une vaste culture diversifiée en rapprochant les éléments constitutifs qui gravitent autour de la société qui apparaissent de plus en plus accessibles. – Le délai convenu à l'enregistrement est égal au maximum à l'âge d'un être humain, au sens des témoignages, correspond à une accumulation retenue dans sa mémoire, donc touche durant le siècle dernier et sans oublier le savoir oral qu'il lui a été retransmis par ses aïeux. En conséquence, considérant l'importance de ce projet authentique portant la collecte des témoignages et leur enregistrement audiovisuel et sur laquelle la société qui mise un espoir illustre, puisque c'est une course contre la montre en matière de la transposition avec sonorité des témoignages recueillis La méthodologie engagée par la DGAN n'est pas exclusive. Cependant, elle présente des efforts permettant de sauvegarder tout témoignage dans le but de sa retransmission aux futures générations comme patrimoine de valeur, attendu que la première étape consiste à l'identification des personnalités nationales susceptibles d'être enregistrés, ensuite structurer ce témoignage de sorte à être exploitable, cette dernière préoccupation pourra faire l'objet ultérieurement une session de travail. Engager un tel projet de pléthore et d'importance de par son étendu géographique en extension sur le territoire national, risque d'être une aventure ou voué à l'échec sans une meilleur attention particulière ne serait accordée. Son succès ne devrait pas être seulement coincée à la faveur d'une institution quelle que soit sa taille, puisque ledit projet touche toute la société sans aucune exclusion, donc tous ou ceux ayant un rapport étroit, ce qui nécessite une structuration et la distribution des attributions équitables, il s'agit d'une participation active des acteurs potentiels de la société, ceux de la société civile sans toutefois oublier d'impliquer l'Administration et toutes institutions publiques et privées. En complément, la naissance de ce projet créera une dynamique nouvelle au sein de la société civile, accentuer la conscience nationale, en somme vers une dynamique culturelle retenue ! C'est pour cela que la DGAN a bien voulu mettre en accointances ce gigantesque projet et d'autres opérations jugées rentables telles que ; – Créer une dynamique culturelle au niveau des collectivités locales dès la mise en place des studios d'enregistrement audiovisuel en associant éventuellement la compagnie d'autres entreprises. – Diffusion du savoir historique en extension au fin fonds des siècles d'antan en s'appuyant sur les travaux ou expositions étalées par la DGAN, au niveau de la capitale ou à travers d'autres wilayas et comme un souhait de voir ce vaste chantier d'exploration d'être projeté à travers les communes – La DGAN se positionne comme un acteur principal pour enraciner les témoignages et l'identification de personnalités appartenant à cette terre fertile. Ceci n'est pas une monopolisation exclusive du projet en question ou soustraire la collecte, le traitement et la diffusion de ce savoir patrimonial dont elle procède en deux options en lice : Comme appui institutionnel, il est persuadé que les collectivités locales soient un acteur veillant et opportun dans le succès du projet à condition de mettre en place un organigramme boosté par une ressource humaine active et une logistique adéquate dans le respect de la réglementation en vigueur dont cette dernière établira un programme à être approuvé par la DGAN. L'implication d'autres services de démembrements ayant une corrélation juxtaposée s'avère un privilège profitable. Le schéma organisationnel du projet La mise en œuvre du projet portant enregistrement audiovisuel des témoignages liés à la mémoire nationale à partir de l'identification des personnalités susceptibles d'être consulté, nécessite un test primaire, et la création d'un comité du pilotage composé du corps professionnel qualifié mais pas issus ou désignés des énigmes de l'Administration et rédiger une nomenclature avec échéancier dudit projet. Un guide pratique renseignant sur le déroulement du projet est souhaitable au préalable à être établi par un focus group ou panel expérimenté. Ce genre d'études d'anthologies appelle à tenir des rencontres locales, régionales ou nationales ayant pour titre la thématique en question débattue en association des partenaires nationaux et internationaux et de surcroît examen d'un échantillon déjà réalisé et structurer le besoin en un comité national, wilaya et communal dont la composition et le fonctionnement se définit sur décision du DG/DGAN et un règlement intérieur en fixant les indemnités et frais liées au paiement des membres desdits comités. A titre illustratif, le comité de wilaya sera composé certes des membres de tendance administrative tel le secrétaire général de la wilaya, le chef de service des Archives de wilaya, un archiviste en chef, un ingénieur en son et image, un technicien supérieur en audiovisuel, deux représentants d'associations se rapportant au patrimoine et deux secrétaires. Le siège du bureau de la mémoire nationale est élu au siège de l'antenne de la Radio locale. Quant au comité communal, il sera composé de la même es qualité des membres issus de la même commune. En matière de coordination, un comité national composé de véritables professionnels habilités et qualifiés sera crée, auquel les études réalisées seront transmises en copie originale pour approbation. En somme, devant toute contestation ou anomalie à tous les niveaux, le DGAN est le seul interlocuteur qui examine les requêtes et d'y répondre. Le mode opératoire La DGAN, à travers le comité de coordination, procède de la sorte de mettre à la disposition, des bureaux de la mémoire nationale crées, des moyens et outils nécessaires en équipements, ressources humaines, local et ce, en collaboration avec le secrétaire général de la wilaya et ses pairs à tous les niveaux institutionnels en opérant par l'émission d'instruction à large diffusion. Pour enrichir la composition des comités, un focus group sous forme de structure locale peut être crée. Il sera composé principalement du chef de service des Archives de wilaya, une cellule d'enregistrement composée à son tour de deux équipes distinctes mais complémentaires, celle d'identification et ajuster la liste des personnalités susceptibles d'être bénéficiés d'un enregistrement audiovisuel ; confectionner le fonds des thématiques par la collecte des documents et photos auprès des personnes et axer un travail d'investigation et de recherche documentaire à l'avenir, Une cellule chargée des séances d'enregistrement et une autre chargée de la réception et d'accueil des invités et le public curieux. S'agissant de la formation de la ressource humaine, un guide pratique devient une impérieuse nécessité, un briefing au préalable à l'enregistrement s'avère une condition sine qua non et par ricochet se baser sur la mobilisation du corps documentaliste-archiviste en place secondé par un personnel appelé suite à la circonstance, la collaboration avec la Radio locale en matière de manipulation des équipements et contrôler le contenu technique des enregistrements évolue en perfection et compte au sens de la performance. En conclusion, le projet de la mémoire nationale à travers la mise en place des bureaux y afférents à trois niveaux institutionnels n'est pas une sinécure. Il s'agit d'un travail purement à caractère scientifique et technique. Notre potentiel humain par son témoignage sera valorisé. Pour mémoire, on raconte lorsqu'un vieux meurt en Afrique, c'est comme toute une bibliothèque qui est enterrée. Cette étude réapproprie la mémoire collective au profit de la société, les générations futures et enrichi principalement le fonds des archives nationales. Cette étude d'investigation est interprétée tel un acte de bravoure sur le compte des constantes nationales à prémunir et, par ricochet, élargir sa diffusion au large public devant des circonstances et événements nationaux pour que notre jeunesse ne croira plus aux discours fallacieux venant des horizons géographiques lointains. Avec cette réalisation authentique, la DGAN en collaboration avec d'autres institutions habilitées et les personnels chargés de la concrétisation du projet, mériteront d'être honorées car cette substance obtenue est orientée dans le sens de l'émergence et le développement humain. Puisque un peuple cultivé n'aura pas faim. Hama Nadir DESS en Réglementation des Marchés Publics.