Les Gazaouis privés d'eau dans l'enclave assiégée et bombardée, plus de 90 % des familles souffraient du manque d'eau à Ghaza, ce qui les obligeait à faire des choix difficiles entre des besoins essentiels tels que cuisiner et se laver. La baisse des volumes d'eau accessibles et la réduction des points de collecte ont aggravé la situation, alors que les ordres de déplacement poussent un nombre croissant de personnes à chercher refuge dans des sites surpeuplés. Par ailleurs et face à cette situation de pénurie, près des deux tiers des ménages ont déclaré avoir acheté de l'eau potable à des fournisseurs privés ou non officiels. Sur le terrain, les humanitaires redoutent les conséquences de ces «pénuries graves et sans précédent» dans certains gouvernorats, surtout à l'approche de l'été et de la hausse des températures. La ligne d'alimentation électrique de l'usine de dessalement du sud de Ghaza est coupée depuis plus d'un mois, et la canalisation d'eau de Bani Saeed Mekorot a été endommagée en janvier 2025. «Or les demandes de réparation de la part des agences humanitaires ont été continuellement rejetées par les autorités israéliennes». Les puits d'eau souterraine est fréquemment perturbée par un manque cruel de matériel d'entretien et de réparation et par un accès limité au carburant diesel nécessaire à leur fonctionnement, ont indiqué les partenaires humanitaires, qui relaient les inquiétudes des municipalités. La majorité des ménages ont signalé des problèmes d'assainissement, dus à la diminution du nombre de latrines fonctionnelles, au manque de propreté et à la surpopulation dans les camps de déplacés. Les ménages de tous les gouvernorats ont également fait état d'un accès réduit au savon, qui est largement épuisé et coûteux lorsqu'il est disponible. Cette pénuries d'eau surviennent alors que certaines localités doivent aussi faire face à un débordement des eaux usées. C'est le cas de la municipalité de Jabalya En- Nazla, dans le nord de qui justifie ces débordements par « le manque d'équipements et de machines essentiels qui ont été détruits lors de frappes aériennes en avril 2025 ». Plus de 90 % des machines lourdes de la municipalité, y compris le seul camion utilisé pour l'aspiration des eaux usées, sont désormais hors service. L'infestation croissante de rongeurs et d'insectes dans les abris surpeuplés destinés aux personnes déplacées, la situation est encore plus grave.« La municipalité a mis en garde contre une catastrophe sanitaire majeure si la crise se poursuit, augmentant le risque d'épidémies dans un contexte de services médicaux limités ». L'ONU et ses partenaires sont prêts à distribuer de l'aide à grande échelle dès que les points de passage seront rouverts à l'entrée des marchandises, sachant que la situation s'aggrave de plus en plus sur le terrain suite au blocus instauré pas l'occupation sioniste. Israël bloque les aides La nécessité pour les autorités israéliennes de faciliter les mouvements humanitaires à l'intérieur de la bande de Ghaza. La moitié des demandes rejetées visaient à récupérer des fournitures essentielles dans des zones militarisées. Trois quarts des demandes des humanitaires ont été rejetées, soit six sur huit. Plus de 240 000 tonnes de fournitures sont prêtes à être expédiées depuis des entrepôts situés à l'extérieur de l'enclave, en plus des grandes quantités de fournitures qui attendent déjà aux points de passage de Ghaza. Cela plus dix semaines après le début du blocus total imposé à la population de Gaza, plus des trois quarts des ménages de l'enclave palestinienne signalent une diminution de l'accès flagrant à l'eau, dans un contexte de détérioration des conditions sanitaires. L'armée de l'occupation envahie les écoles Trois des écoles à Jérusalem-Est occupée envahies par la force des agents de sécurité israéliens et viol le droit des enfants à l'éducation et à la sécurité, cet acte de violence condamné par fermement par l'UNRWA. Il s'agit des agents de sécurité lourdement armés ont pénétré dans les écoles du camp de réfugiés de Shu'fat jeudi, alors que les classes étaient en cours, forçant plus de 550 filles et garçons palestiniens certains âgés d'à peine six ans à quitter leurs salles de classe. Un employé de l'UNRWA a été arrêté et toutes les écoles gérées par l'agence à Jérusalem-Est ont été évacuées par mesure de précaution. «Prendre d'assaut des écoles et les forcer à fermer constitue un mépris flagrant du droit international». Les ordres de fermeture émis contre les écoles de en avril dernier, les autorités israéliennes privent les enfants palestiniens de leur droit fondamental à l'éducation. «Ces écoles sont des locaux inviolables des Nations unies. Les écoles doivent rester ouvertes pour protéger toute une génération d'enfants». Les enfants réfugiés palestiniens courent un «risque immédiat» de perdre leur accès à l'éducation. «Les actions d'Israël aujourd'hui constituent une grave violation de ses obligations en tant qu'Etat membre de l'ONU en vertu du droit international. » L'UNRWA appelle la communauté internationale à respecter le mandat et l'espace humanitaire en Cisjordanie. Les Palestiniens ont le droit à la vie, les enfants ghazaouis ont droit à l'école…