Neuf camions de l'ONU avaient été autorisés à entrer par le point de passage sud de Kerem Shalom plus tôt dans la journée.«Les quantités limitées d'aide actuellement autorisées à entrer à Ghaza ne sauraient bien sûr se substituer à un accès sans entrave aux civils dans un tel besoin ». «On nous a assuré que notre travail serait facilité par des mécanismes existants et éprouvés. Je suis reconnaissant de cette assurance et de l'accord d'Israël sur les mesures de notification humanitaire qui réduisent les immenses menaces sécuritaires liées à l'opération, mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan des besoins urgents.» «Il faut réduire les pillages, l'aide doit être acheminée régulièrement et que les humanitaires doivent être autorisés à emprunter plusieurs itinéraires». Les frappes aériennes et des opérations terrestres à Ghaza, ont causé la mort de centaines de civils palestiniens ces derniers jours, dont de nombreuses femmes et enfants, et, bien sûr, des ordres d'évacuation à grande échelle. António Guterres a réitéré son appel à l'acheminement rapide, sûr et sans entrave d'une aide humanitaire à grande échelle, directement aux civils, afin d'éviter la famine, d'atténuer les souffrances généralisées et de prévenir de nouvelles pertes en vies humaines. Le rôle et les efforts continus des médiateurs sur le terrain pour parvenir à un accord à Ghaza reste à saluait. Il a averti à plusieurs reprises que la poursuite des violences et des destructions ne ferait qu'aggraver les souffrances des civils et accroître le risque d'un conflit régional plus large».«rejetait fermement tout déplacement forcé de la population palestinienne». L'ONU parvienne à ceux qui en ont le plus besoin et à minimiser tout risque de vol par le Hamas ou d'autres militants combattant les forces israéliennes dans la bande de Ghaza. «Compte tenu des bombardements incessants et de la famine aiguë, les risques de pillage et d'insécurité sont importants». Les agences d'aide sont déterminés à faire leur travail, même dans ces conditions, leur courage et leur détermination est à félicités. «L'ONU dispose d'un plan clair, concret et fondé sur des principes pour sauver des vies à grande échelle, comme je l'ai exposé la semaine dernière ». Ouvrir au moins deux points de passage vers Ghaza, au nord et au sud; Simplifier et accélérer les procédures, ainsi que supprimer les quotas limitant l'aide. Lever les obstacles à l'accès et cesser les opérations militaires au moment et à l'endroit où l'aide est acheminée. Permettre aux équipes de l'ONU de couvrir l'ensemble des besoins : nourriture, eau, hygiène, abris, santé, carburant et gaz pour la cuisine. «Déterminés à intensifier notre opération vitale à Ghaza et à répondre aux besoins des populations, où qu'elles se trouvent », appelant à nouveau à la protection des civils, à la reprise du cessez-le-feu et à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages. L'opération serait difficile, «mais que la communauté humanitaire saisirait toutes les opportunités qui se présenteraient ».