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Echec au Conseil de sécurité
Ghaza
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 06 - 2025

«Je suis fermement convaincu qu'il est du devoir de la communauté internationale de préserver la solution à deux Etats et de concrétiser les conditions nécessaires à sa réalisation» à déclaré le SG de l'ONU. Et au lendemain du veto des Etats-Unis à un projet de résolution au Conseil de sécurité réclamant notamment un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, António Guterres, a estimé qu'il était « absolument essentiel de préserver la perspective de la solution à deux Etats, compte tenu des terribles événements dont nous sommes témoins à Ghaza et en Cisjordanie ».
Le chef de l'ONU a tenu ces propos au lendemain du vote au Conseil de sécurité. Le projet de résolution a reçu quatorze votes pour et un vote contre (Etats-Unis). Le texte exigeait un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » ainsi que la levée immédiate et inconditionnelle de toutes les restrictions à l'entrée de l'aide humanitaire et sa distribution en toute sécurité et sans entrave à grande échelle, y compris par les entités des Nations Unies et les partenaires humanitaires, dans toute la bande de Ghaza. «Et à ceux qui doutent de la solution à deux Etats (Israël et Palestine), je demande : quelle est l'alternative ? S'agit-il d'une solution à un seul Etat, où les Palestiniens seraient expulsés ou contraints de vivre sur leur terre sans aucun droit ? Ce serait totalement inacceptable. Interrogé sur ce que peuvent faire les Nations Unies pour aider la population à Ghaza, le Secrétaire général a estimé que « nous ne pourrons soutenir efficacement la population de Gaza que s'il existe un cessez-le-feu permanent, la libération inconditionnelle et immédiate de tous les otages et un accès illimité à l'aide humanitaire ». « Nous avons vu, lors des précédentes pauses et des précédents cessez-le-feu, comment il a été possible de mobiliser une aide humanitaire massive pour la population de Ghaza. Nous devons faire en sorte que cela se reproduise, et que cela soit permanent ». A un journaliste qui lui a demandé si Israël devait rendre des comptes sur ce qui passe à Ghaza, le Secrétaire général a noté que « malheureusement, aujourd'hui, dans le monde, l'impunité règne partout ». « Le fait que les divisions géopolitiques maintiennent le Conseil de sécurité paralysé dans des situations comme celles-ci fait que l'impunité perdure, entraînant une immense frustration pour tous ceux qui croient au droit international ».
Les enfants victimes de malnutrition
Alors que les restrictions humanitaires et les hostilités ont rendu les livraisons d'aide humanitaire « nettement insuffisantes, dangereuses et inefficaces » à Ghaza, les jeunes enfants de l'enclave palestinienne sont de plus en plus touchés par la malnutrition aiguë, ont alerté jeudi des agences humanitaires de l'ONU. Plus de 2 700 enfants de moins de cinq ans ont été diagnostiqués comme souffrant de malnutrition aiguë au cours de la seconde moitié du mois de mai, ce qui témoigne d'une forte détérioration, selon le groupe sectoriel de la nutrition des Nations Unies. La malnutrition aiguë a été également détectée chez 17 % des femmes enceintes et allaitantes examinées dans le gouvernorat de Gaza et chez 18 % des femmes enceintes et allaitantes examinées à Deir al Balah, contre moins de 10 % dans ces deux gouvernorats en février et mars dernier. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 4,7 % de la première quinzaine de mai et représente presque le triple de la proportion d'enfants diagnostiqués comme souffrant de malnutrition par rapport à ceux dépistés en février 2025, pendant le cessez-le-feu. Dans l'ensemble, plus de 16 500 enfants de moins de cinq ans ont été diagnostiqués depuis le début de l'année pour le traitement de la malnutrition aiguë sévère, y compris 141 cas avec des complications qui ont dû être hospitalisés. Cette aggravation de la situation nutritionnelle intervient dans un contexte de rétrécissement de l'espace humanitaire. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), l'environnement opérationnel « extrêmement difficile » a rendu les livraisons d'aide humanitaire vers et à travers Gaza peu sûres, «imprévisibles et inefficaces ». Dans de vastes zones de l'enclave palestinienne, les équipes humanitaires doivent coordonner leurs mouvements avec les autorités israéliennes. Entre le 28 mai et le 3 juin, sur 75 tentatives de coordination des mouvements d'aide planifiés dans la bande de Ghaza, près de 59 % (44) ont été catégoriquement refusées par les autorités israéliennes. Depuis le 19 mai, seules des quantités très limitées de certaines denrées alimentaires, de produits nutritionnels, de certains produits de santé et d'articles de purification de l'eau sont autorisées. L'entrée d'autres fournitures d'aide, telles que les matériaux pour les abris, les produits d'hygiène et l'équipement médical, reste bloquée. En outre, le blocus des carburants, qui entre dans son quatrième mois, menace gravement les services vitaux, notamment les installations de santé et d'eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH). Alors que plus de 640 000 personnes ont été à nouveau déplacées au cours des trois derniers mois, les autorités israéliennes n'ont autorisé l'entrée d'aucune fourniture d'abris. Dans ces conditions, des familles cherchent à s'abriter dans n'importe quel espace disponible, y compris dans des endroits peu sûrs ou inadaptés. Le groupe sectoriel Abris estime que 1,1 million de personnes à Ghaza ont besoin d'une aide d'urgence en matière d'abris. Dans la ville de Ghaza, la surpopulation extrême a forcé de nombreuses familles à fuir vers l'ouest, dans la zone du port maritime, ou à dormir sur les trottoirs, dans les rues ou dans tout autre espace ouvert accessible, souvent sans accès à des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène propres. De nombreux toits, y compris ceux dont la structure n'est pas solide, servent d'abris. Certaines familles ont été ainsi contraintes de se sont réfugier dans des bâtiments abandonnés ou endommagés, dans des structures inachevées, déblayant les décombres pour créer des espaces de vie improvisés. Par ailleurs, la poursuite des raids aériens et les ordres de déplacement de l'armée israélienne continuent d'affecter la fonctionnalité des services de santé dans toute l'enclave, submergeant le système de santé déjà fragile et privant les patients de services médicaux essentiels, y compris de traitements vitaux. Seuls 38 % des 564 points de services de santé de Ghaza sont fonctionnels, tous partiellement, avec un seul point médical partiellement fonctionnel dans le nord de Gaza.
Cela comprend 17 hôpitaux partiellement fonctionnels sur 36 et sept hôpitaux de campagne partiellement fonctionnels sur 15. Une soixantaine de centres de soins de santé primaires sont partiellement fonctionnels sur 160, et 127 points médicaux et cliniques mobiles sur 353.


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