Invitée de LCI, la secrétaire nationale des Ecologistes a défendu les maires qui hissent le drapeau palestinien sur leur mairie. «Beaucoup le font déjà, a-t-elle souligné», rappelant que la maire de Besançon l'avait fait «malgré les injonctions de la préfecture et de la justice» et qu'elle avait «eu raison». » Face au drame humanitaire, Marine Tondelier s'est dite révoltée : «L'Unicef alerte sur 10.000 enfants en train de crever de faim rien qu'à Ghaza-ville. Ils ont besoin d'un traitement urgent contre la malnutrition aiguë. Ils sont en train de mourir sous nos yeux.» Elle a élargi son constat à la Cisjordanie «où la colonisation est en train de s'accélérer». Pour elle, «ce qui se passe à Ghaza, c'est un miroir tendu à l'image que l'humanité se fait d'elle-même». Et de fustiger une «maladie française» consistant à «polémiquer entre nous sur des drapeaux», rappelant que «les drapeaux palestiniens n'ont jamais tué personne dans ce pays quand on les hisse à la façade d'une mairie», tandis que «l'armée israélienne, oui, tous les jours».